Je pense qu'il y a une différence entre "les défendre" et avoir une idée de base du concept d'offre et de demande.
Y'a des pousseux de puck, acteurs ou chanteurs à des millions. Et rarement de la grosse hargne à leur endroit.
Je ne trouve pas plus fair le traitement réservé aux athlètes vedettes et autres vedettes du cinéma. Mais en partant on parle de "biens de luxe" et non de biens essentiels et/ou de "première nécessité".
Prenons par exemple des billets de shows. J'allais voir Metallica pour 34.50$ en 1994 (je suis retombé sur mes billets hier) au plus fort du Black Album. J'ai regardé pour des billets pour Iron Maiden au Centre Bell. Les moins chers sont dans le pit pour environ 200$. Le prix pour un show équivalent a monté de 600% en 30 ans.
Les billets de hockey ou de n'importe quel sport professionnel, ça doit à peu près être pareil.
Un billet de saison en arrière du banc des joueurs coûtait environ 2500$ circa 1995. Avec l'inflation on serait à quoi aujourd'hui? 5000$? Pourtant, c'est rendu à 10k$.
Oui, la loi de l'offre et la demande. Mais qui vient fucker la loi de l'offre et la demande autant pour qu'à peu près personne de la middle class ne puisse aller là avec le conjoint et leurs enfants plus qu'une fois dans leur vie parce c'est une sortie de 6-700$ où t'es assis dans le pit? La gang de PDG qui font 1M$ par année pour qui c'est du change d'aller là et ceux à 10M$ qui achètent des billets de saison peu importe le prix pour donner à leurs clients, privant ainsi Joe Lambda d'aller voir Canadiens.
Canadiens eux pas plus fous savent qu'ils peuvent monter les prix pis remplir la place pareil. Joe Lambda a même pas la possibilité de boycotter parce qu'avec l'écart de salaire, son apport est insignifiant et il n'est pas le public cible, c'est pour les plus riches.
Caufield pis les autres joueurs sont pas plus cons que les autres, il y en a une couple qui savent compter à travers ça et savent comment les proprios se remplissent les poches avec les billets et les droits de TV.
Après ça t'as le proprio qui va se chercher des joueurs vedettes avec des sommes de plus en plus faramineuses (sérieux, c'est débile, on est way over l'inflation ici là, c'est hors de contrôle), attirant encore plus de monde, lui permettant de monter encore les prix, de payer des joueurs encore plus chers, and so on.
Pendant ce temps là on a des profs qui ont de la difficulté à avoir l'inflation.
Gretzsky gagnait à peine 500k$ par année dans ses saisons de 200 points à Edmonton. L'équivalent serait quoi? 1.5M$ en dollars d'aujourd'hui? Y'en a au moins 25 qui gagnent en haut de 10 millions cette année.
On a bien beau attribuer ça à l'offre et la demande, mais on ne peut pas objectivement regarder ça et ce dire "ouain, c'est bon, c'est le meilleur système qui existe".
C'est endurable dans cet exemple parce que c'est des biens de luxe et t'as toujours l'option de ne pas leur donner une cenne.
Mais quand on regarde Eric La Flèche et le reste de sa gang se donner des bonus alors que du monde ont de la difficulté à se payer à manger pendant qu'ils dégagent des profits d'un milliard, je ne suis pas capable de trouver ça normal.
Je comprends l'idée de base de s'enrichir, c'est pas un problème mais crisse, l'écart de rémunération est complètement disproportionné par rapport à l'effort déployé.
C'est un système complètement déficient va scrapper la société à court ou moyen terme. En fait, ça la scrappe déjà, y'a déjà du dommage de fait.