J'ai attrapé la madame au retour du camp de grève. Je lui demande d'ouvrir sa porte/baisser sa fenêtre. "Ouin, vous étiez pas mal dans l'entrée, j'ai eu de la difficulté à sortir de mon entrée ce matin. Faudrait faire attention." "Ouais, *bafouille* je pensais pas que j'étais autant dans l'entrée que ça, je vais faire attention la prochaine fois".
Nouvel appartement à Montréal en février 2005. Méga tempête de neige, ça leur prend une semaine à tout ramasser. Dans l'intervalle tout le monde se stationne tout croche comme il le peut. Pas de constat à personne, car c'est quasiment un cas de force majeure.
Le lendemain de la tempête je me stationne non pas devant une entrée, mais de l'autre côté de la rue face à cette même entrée. Quand je retourne prendre ma voiture, une femme vient me voir : "Ah c'est toi qui était stationné-là! Faudrait faire attention la prochaine fois." Attention à quoi? Moi je n'ai pas d'entrée, j'ai donc pas la choix me stationner dans la rue. Et je lui montre l'état de la rue avec un air de "WTF, comment tu voulais que je me stationne ailleurs?"
Elle m'explique que bien qu'elle ait une entrée, ça lui sert à rien de pelleter, parce que de toute façon le gars de la ville remplit son entrée aussitôt. Faque sa stratégie c'est de foncer dans le banc de neige avec son char à répétition jusqu'à ce qu'elle puisse sortir, mais que si je suis stationné de l'autre côté de la rue, elle risque de me rentrer dedans. Bref que c'est mieux de pas me stationner là.
