Je viens de le regarder et je l’ai beaucoup aimé.
J’avais écrit ceci :
Oooh, il serait également susceptible de beaucoup me plaire… Cela (relation épistolaire profonde, etc.) me parle.
Donc je savais préalablement qu’il était susceptible de me plaire, et il ne m’a pas déçue, au contraire. Il fait partie des films québécois que j’ai préférés jusqu’à présent. Il s’intègre aisément dans mon « top 3 ». En plus, j’ai compris tous les dialogues.
C’est vraiment un beau film, tant sur le fond que sur la forme. C’est globalement touchant (et parfois drôle), profond, poétique, élégant, sensuel, bien écrit, bien décrit (précision), intéressant (sur le plan social, sur le plan historique, etc.) … Les images sont belles : la flore, les paysages, les gros plans, etc.
Mylène Mackay et Alexandre Goyette ont bien interprété leurs rôles respectifs ; c’était juste, honnête et crédible.
L’imbrication des deux histoires ne m’a pas trop dérangée, l’histoire secondaire est même parvenue à me toucher, mais je pense que l’on aurait effectivement pu s’en passer, d’autant plus que cela cassait parfois un peu le rythme. À noter que je n’ai pas immédiatement décelé le mécanisme ; je m’en suis rendu compte assez rapidement, mais pas instantanément, donc cela m’a un peu étonnée et perturbée au début (« pourquoi le frère Marie-Victorin dit-il « pas pendant le tournage » ?! », me suis-je par exemple demandé à l’instant T).
Personnellement, je ne me suis pas ennuyée, j’étais plongée dans le récit et je n’ai pas vu le temps passer.
– Tu rêves encore...
– Je rêve, donc je vis !
10 minutes (environ) avant la fin, quelques larmes ont coulé le long de mes joues…
Aussi: le dad bod (ou frère bod? dur à dire) d'Alexandre Goyette me donne chaud.
J’ai effectué une p’tite recherche pour savoir ce que
cela signifiait… « J’ai faim, maman ! Si vous saviez comme j’ai faim… » ^^
Moi, ce sont les mots, leurs échanges épistolaires qui m’ont fait cet effet-là.
"Dans ce monde noir, au milieu des conventions et des hypocrisies, je vous l'ai déjà dit, vous êtes ma grande expérience, la grande expérience morale de ma vie."

« Elle est juste, cette union absolue des âmes, passionnée et permise, exaltée et pieuse, sans un mensonge, sans une réticence. Pour nous, le duel est inexistant entre le cœur et la pensée, la chair et l’esprit ! … Nos sentiments nous élèvent au-dessus des choses matérielles et nous rapprochent de la divinité. »