Très important de faire la distinction entre genre et identité sexuelle. Et dans le sport de haut niveau, il n'y a pas de fluidité possible.
Je comprends le point que tu souhaites faire, mais tu utilises des termes qui portent à confusion.
Ce que tu veux dire, c'est que c'est "très important de faire la distinction entre sexe et identité de genre". Le genre est une perception/construction fluide, le sexe est biologique et assigné à la naissance. L'identité sexuelle englobe le sexe, le genre, l'orientation et la performativité.
Je pourrais en potentiellement être d'accord, mais ici, en théorie, la biologie a fait défaut et l'athlète s'est vu assigner des attributs des deux sexes de naissance. Je dis en théorie, parce que si les hormones contribuent à déterminer le sexe d'une personne, comme les organes reproducteurs et les chromosomes, dans le cas de Semenya, il n'y a eu aucune déclaration officielle sur sa condition intersexuée - elle n'a même jamais confirmé son hyperandrogénie. Si Semenya possède des marqueurs sexués de deux phénotypes, les hormones peuvent être très invasives. N'importe quelle personne qui prend des contraceptifs hormonaux pourra te dire que "juste prendre des hormones" ça n'existe pas... C'est hollistique et ça affecte l'ensemble des systèmes de l'organisme, dont tout ce qui touche à l'humeur, ce qui n'a, en théorie, rien à voir avec la performance sportive. C'est loin d'être simple comme solution, je trouve.