Je persiste à penser que quand Legault dit : "Il n'y a pas d'appétit en ce moment", ça laisse sous-entendre que s'il y en avait, il se lancerait.
Je vais vous expliquer le fonctionnement de mon cerveau malade.
J'ai lu cette phrase. En à peine deux secondes, j'avais déjà pensé à 3 outputs possible pour cette affirmation, classé par ordre de probabilité, ainsi qu'une variable inconnue.
Variable inconnue: Est-ce que Legault est un grand stratège qui pèse tous ses mots, ou il sort ça de même à la va-comme-je-te-pousse? Peu importe si c'est calculé ou une luck, voici.
En incorporant ça ensemble, j'arrive à ces conclusions par ordre de probabilité:
#1 - C'est une belle phrase pour qui ne veut pas se commettre ni s'aliéner personne. D'un côté tu affirmes presque que tu te crisse de la souveraineté, et en même temps que tu laisses la porte ouverte. À dessein ou pas, c'est win-win d'un point de vue électoraliste;
#2- Il affirme aux souverainistes que leur projet est mort, mais sans le dire directement. Comme ça il ne s'aliène pas son électorat autrefois souverainiste;
#3- Il dit aux fédéralistes watchez-vous le cul, il y a toujours une possibilité que je switche. Peu probable, et pas une bonne idée avant les élections;
#4- Dernière option, que je considère uniquement parce que Ciné l'a mentionnée, c'est qu'il se lancerait là-dedans s'il y avait une volonté. J'y crois pas vraiment. Ça fait pensée magique.
Anyway. Tout ça pour dire que ce que vous venez de lire qui m'a pris 10 minutes à écrire, ça flashe dans ma tête en deux secondes, et que je pense que j'ai un problème mental ou une compétence acquise de je ne sais pas où pour que mon cerveau décide des affaires aussi rapidement.
Au moins c'est pas juste un seul résultat, j'ai quand même un certain niveau d'analyse, mais ça me fait peur que je puisse décider de la signification d'une phrase en deux secondes et quart pis habituellement passer à un autre problème 5 secondes après.
Je sais pas ce que mon cerveau retiens de mon analyse 2 minutes après, j'ai eu de la difficulté à me rappeler ce à quoi j'avais pensé juste pour l'écrire. Un flash, pis plus rien.
Je pense que j'ai une tumeur au cerveau.