Wow... Dans l'article posté par MadChuck :
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California Enforces ‘Faith-Based Belief System’
The lawsuit alleges that California is requiring prison housing placements to follow a “faith-based belief system” grounded in “acceptance of the unproven (and unprovable) assertion that human beings have no objective, immutable sex or that a person’s sex can be changed or made irrelevant by a person’s inner “identity.”
This faith-based belief system adopted by the government violates constitutional prohibitions against government establishment and promotion of religion, the lawsuit says, and forces incarcerated women to profess adherence to the state’s belief system.
“They’re trying to take this sort of faith-based system and tell us we have to believe it and we have to act like we believe it,” Women’s Liberation Front’s legal director, Lauren Adams, told The Daily Signal.
“You have people with beards who are calling themselves women, and we’re supposed to act like we think that’s true, too,” Adams said. “And they want to put that into civil rights law. It’s akin to someone saying that their religious beliefs require you to change your diet.” »
C'est en plein ça!
Sérieux, allez lire le deuxième lien de MadChuck, c'est consternant!
Dans une prison pour femmes, ils ont coupé le seul arbre, le seul élément de nature qu'il y avait dans la cour et qui abritait des oiseaux et qui réconfortait de nombreuses prisonnières, à cause des hommes transfemmes qui utilisait l'angle mort pour agresser sexuellement les détenues. Certaines ont pleuré pour la perte de cet arbre. Un violeur et tueur de bébé se désignant femme a été transféré dans la prison où était détenue la mère des bébés.
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Adams, the legal director at Women’s Liberation Front, told The Daily Signal that the law is “disproportionately impacting women” without “negatively impacting men at all.” »
Je lis plus lentement en anglais, mais la lecture est vraiment choquante.
Je pense que la défense dont tu parles sera beaucoup plus intense contre un Poilievre qu'un NPD.
Pas moi, parce que la gauche woke est spécialisée dans l'attaque de la gauche non-woke, pas dans l'attaque de la droite. Elle n'avance pas en convainquant une majorité de la population contre la droite, comme pour le droit à l'avortement et ce genre de choses, elle avance en instaurant un "concourt du plus pur" au sein même de la gauche libérale et progressiste. Elle n'est pas outillée pour se battre contre des gens qui se foutent d'elle. C'est un combat (psychologiquement) un peu comme ces enfants uniques qui savent qu'ils vont toujours gagner contre leurs propres parents qui les aiment inconditionnellement, avec du chantage émotif, des atteintes à la réputation, un acharnement sur internet, des méga boycott, ce genre de choses.
Si Poilièvre voulait restreindre le droit à l'avortement, il aurait facilement plus de 50% de la population contre lui, et tous ces gens seraient convaincus par les arguments logiques et le "gros bon sens". Mais la gauche identitaire "woke" ne manipule vraiment pas bien la logique et encore moins le gros bon sens. Il n'y a rien de logique là-dedans. Jamais ils ne pourraient mobiliser la population contre lui, pour défendre l'absolutisme idéologique trans jusque dans les prisons pour femmes. Et ils n'ont aucune prise à l'interne. Par contre, contre le NPD, les libéraux ou d'autres partis qui sont déjà engagés dans leur combat identitaire, qui ont déjà usé de clientélisme électoral auprès d'eux, ils sont comme des enfants dans une salle de jeux.
J'utilise parfois l'analogie des enfants (comme Tam d'ailleurs), mais il y a aussi des appuis plus âgés, fortunés et certainement haut placés en arrière de ces mouvances. Que ce soit des gourous et chefs religieux fortunés, ou des chefs d'entreprises, grands avocats ou banquiers récemment transidentifiés en "femmes", la gauche identitaire est pleine de gros commanditaires qui ont de l'ascendant sur ces partis. Et le clientélisme électoral enlève beaucoup de liberté d'action aux partis de gauche, contrairement à la traditionnelle défense du peuple et du bien commun.
mais y'a personne qui va me faire croire qu'on ne puisse trouver de compromis dans le cas des prisons et des compétitions sportives sans passer par une purge d'extrême-droite. Même si ce n'est pas ce que tu souhaites Jivre, juste le fait que tu évoques l'idée est un peu perturbant.
Ma crainte, c'est que les lobbys financiers et industriels aient vaincu le bien commun par «échec et mat». En pourrissant toutes les structures et les moyens qu'il était possible d'utiliser au XXe siècle (les tribunaux, les partis de gauche, les mouvements populaires et activistes, les universités). ...et en favorisant l'extrême droite qui se fout des institutions. De la main gauche on corrompt, de la main droite on abroge.
On s'éloigne de la culture du viol, mais c'est la même chose avec l'écologisme. De tout temps, c'était un mouvement qui parlait pour la nature, pour les écosystèmes, les espèces vivantes et qui était intrinsèquement séditieux et anti-système, anti-élites. C'était clair : d'un côté l'élite industrielle, financière et politique, de l'autre le peuple et le reste du monde vivant qui agonise mais qui a besoin d'un changement de paradigme. Aujourd'hui, la réalité de base n'a pas changée, sauf que les images sont toutes tordues, et on entretient l'illusion que l'écologisme est élitiste et moralisateur, au service de financiers qui spéculent sur les chars électriques ou les panneaux solaires et qui souhaitent taxer et contrôler chaque geste de la population à l'aide de l'IA pour "décarboner" tout et n'importe quoi, pendant que les partis de droite qui trinquent avec les grosses mines et les pétrolières se présentent comme des rebelles et des résistants.
C'est révoltant. Mais il faut avoir la capacité de se révolter, les mots pour, la pensée claire pour, ne pas être dans une brume épaisse et confuse où tout se confond et se mélange, où les mots changent de signification sans arrêt.
Globalement qu'est-ce que tu souhaites au juste? Oui vous avez raison quand vous pointez du doigts les dérapes et problèmes liés à ce changement dans la société mais que visez vous? Qu'on abolisse les trans?
On ne peut pas "abolir" les trans. Ils existent, même s'ils ne sont peut-être pas ce qu'ils prétendent, et ils ont droit à la dignité humaine, à l'égalité devant la loi, etc.. On n'a pas, ni à les abolir, ni à acquiescer à toutes leurs demandes et à embarquer dans leur croyance, nous, nos institutions et nos lois.
Le bon vieil humanisme n'a jamais prouvé son incompétence, il a toujours assez bien fonctionné, et pourtant, il a été jeté assez rapidement par la gauche différentialiste identitaire. Sans autre forme de procès. D'abord dans les universités, puis dans les institutions publiques et privées et maintenant dans les productions culturelles.
Je pense que le vrai compromis, qui n'est pas vraiment un compromis mais seulement l'application d'un principe qui fonctionne, c'est la loi et l'État qui considère le sexe des gens, au pire le sexe à la naissance, comme pour les "noms de jeune fille" ou le NAS, et la société civile, les milieux culturels, les individus, qui peuvent considérer un genre ou un nom genré différent, comme pour les noms d'artistes ou les "noms d'épouse". Aucun exigence d'être traité de telle ou telle façon, et globalement réduire énormément l'importance de ces questions identitaires exacerbées, alors qu'il y a des enjeux vraiment plus important à traiter. Que les hommes mettent des robes comme les femmes des années 60 ont mis des pantalons, aucun trouble avec ça, et on sera là pour protéger les minorités. Mais la loi se base sur du tangible, du concret.
Pareille pour les religions : tu as beau être le pape dans ta communauté, ou la réincarnation d'un dieu, pour l'État tu es un citoyen, c'est toute.
La gauche aurait jamais du bifurquer de t'ça.