L’acte sexuel et, plus largement, l’intimité, ont également une grande importance à mes yeux. Sans parler de religion (je ne suis ni chrétienne, ni musulmane, etc.), c’est quelque chose de « sacré » / précieux pour moi. Je ne souhaite pas coucher avec n’importe qui, seulement avec une personne que j’aime ou que je désire fortement (mais « désir » et « sentiments » sont assez liés chez moi). Cela constitue ma manière d’appréhender les choses dans ma vie personnelle, et cela ne concerne que mes relations et moi. En revanche, je conçois / comprends parfaitement qu’autrui appréhende cela d’une autre façon et je ne cherche pas à lui imposer mon mode de fonctionnement. Par conséquent, je m’oppose aussi bien aux individus qui traitent les femmes qui ont des plans « fesses », etc., de « putes » ou de « salopes » qu’aux personnes qui qualifient (péjorativement) les femmes qui accordent une grande importance à l’intimité / l’acte sexuel de « prudes » ou de « coincées ». Dans la même veine, je m’oppose aux individus qui considèrent qu’il faudrait avoir fait telle ou telle chose à tel âge, qu’il faudrait être marié, avoir un chien et une maison à tel âge, etc.
En outre, j’ai également une mauvaise image de la pornographie, qui communique notamment de mauvaises informations aux jeunes. Ce n’est d’ailleurs pas parce que certains individus visionnent des films X qu’ils respectent les personnes qu’ils voient en pleine action et qui leur donnent envie de se masturber. Cependant, à moins que les faits et gestes en question soient pénalement répréhensibles (commission d’un viol, par exemple), j’estime que tout un chacun fait ce qu’il veut de ses fesses et je ne considère pas les individus qui se prostituent comme des moins-que-rien. (Cela me fait penser à une chanson intitulée
La complainte des filles de joie, de Georges Brassens…)
La prostitution constitue-t-elle un métier comme un autre ? Un certain nombre d’arguments sont souvent évoqués par les partisans du « oui » et par les partisans du « non » ; je ne vais pas les reprendre. Très personnellement, je ne considère pas la prostitution comme un métier lambda. Afin de financer mes études, j’ai travaillé au sein d’un restaurant McDonald’s, au sein d’une boulangerie, etc. ; mais très honnêtement, j’aurais été tout bonnement incapable (cf. mon rapport à l’intimité) de me prostituer à cette fin, j’aurais préféré arrêter mes études.
(J’ai visionné une vidéo intitulée « En immersion dans le X avec Nathalie et Gabano », deux personnes issues de la téléréalité :
https://www.youtube.com/watch?v=r3GPIUUJUyE. Ils se font des « couilles en or » sur « MYM », notamment car ils sont un tant soit peu connus. Néanmoins, ils ne conseillent pas aux jeunes de faire comme eux, pour diverses raisons.)
Plus globalement, je n’apprécie pas trop le fait que « tout » (publicité pour du parfum, du chocolat, une voiture, etc.) soit ramené au sexe.
Pour ce qui est des liens entre la morale et le droit, les personnes qui font des études de droit les étudient au cours / début de leur formation (= « qu’est-ce que le droit ? » ; « en quoi le droit se distingue-t-il d’autres notions ? » ; etc.). Je me rappelle qu’un enseignant avait essayé d’illustrer ses propos de la manière suivante : certaines choses « immorales » (aux yeux de certains) ne sont pas interdites par le droit ; certaines choses « morales » sont interdites par le droit. En somme, la morale et le droit se rejoignent parfois mais pas toujours :
À noter que le droit a parfois / souvent un train de retard (= temps d’adaptation) par rapport aux évolutions de la société et des mœurs.