Jivre es-tu autiste ? As-tu été diagnostiqué Asperger ?
C'est une vraie question et vraiment pas une forme de tentative d'esprit de ma part parceque si c'est le cas alors ça expliquerait beaucoup de choses et pourquoi nos tentatives de communications se soldent souvent par l'impression davoir deux sourrds qui se parlent. Ça expliquerait pourquoi tu sembles avoir de véritables compétences dans l'analyse technique et précise des sujets mais tant de difficultés pour comprendre les sciences humaines.
Non, pas que je sache.
Je pense que je suis juste logique. Et je ne pense pas que chaque personne a "sa" logique, je pense que la logique est universelle. Si tu proposes une analogie, je vais la tester dans tous les sens possibles pour voir qu'est-ce qu'elle a dans le corps.
Un autre affaire par contre : je ne devine pas, je ne lis pas entre le lignes, je n'interprète pas au-delà du stricte nécessaire. Je prend ce qui est dit ou écrit tel quel, exactement, sans rien enlever ni rajouter. C'est peut-être ça qui te dérange.
Je tente une analogie pour expliquer comment pour des raisons idéologiques ou de convictions certains abordes et analyses des discours totalement différents en fonction de situations contextuelles et toi au lieu de prendre de la hauteur tu focus sur un détail comme le fait que tuer des éléphants c'est pas légal.
Mais une fois de plus mon sujet n'est pas plus la chasse aux éléphants que les TDS...
Je sais que pour toi, l'opinion publique et la bien-pensance revêt une importance majeure et tu projettes souvent sur les autres le souci de se conformer à cette fameuse bien-pensance. Mais pour moi, ce genre de truc n'est que du bruit, qui nuit à la réception du vrai signal. Ce que le monde en pense n'a aucune influence sur la réalité, les faits, la logique, donc on mets ça de coté pour réfléchir. Comme si ça n'existait pas. On enlève le bruit et on garde le signal.
J'ai l'impression que tu n'arrives pas à imaginer que ce soit possible, de juste mettre ça de côté. Comme s'il fallait toujours se positionner
par rapport à l'opinion officielle ou à la rectitude (pour s'y conformer, ou s'y opposer). Ça fait 10 ans que j'essaie de t'expliquer ça, et on dirait que pour toi, c'est du surnaturel.
Mon sujet ce sont les jeunes adultes élevés dans des milieux surpretégés, à l'écart de certaines réalités et qui perdent une partie de ce qui les lie au reste de la population. Une fois jetés dans le monde réel c'est à dire en dehors de leur cercle d'amis et familial favorable les considérants comme des bijoux ou des génies devant faire face au monde ils ne changent pas leur attitude et pense que le monde réel va les accueillir de la même manière et avec la même bienveillance que le cocon doré dans lequel ils ont toujours vécu.
Ce n'est pas le cas et ils doivent vite le comprendre. Dans le monde réel on vous juge pour ce que vous faites, on doit assumer les conséquences de nos actes. C'est n cela que je les considères comme des connards et des connasses.
Mais pire encore que leur immaturité il faut qu'ils croise la route de toutes les Simone de ce monde qui plutôt que de les aider à assumer leur choix, de grandir de mûrir et d'arrêter de faire des conneries de gamins quand ils se font pincés pour leurs excès de petit bourgeois surprotégés, plutôt que de les aider à grandir et assumer, vont les conforter dans l'idée que les malheurs qu'ils vivent ne sont pas les conséquences de mauvais choix mais la faute de la société, du patriarcat ou que sais-je encore.
Je comprend le principe général et j'y adhère en partie (quoique pour moi, je réserve les insultes du genre con, connard, stupide, conne...) à ceux et celle qui nuisent aux autres et non pas seulement à eux-mêmes. Je ne sais pas trop pourquoi, mais quelqu'un qui, par ses erreurs, se nuit uniquement à lui-même, j'appelle ça "cave". "T'as été cave", "j'ai été cave".
Comme pour les histoires d'urbains qui débarquent en campagne et qui ne savent rien faire (dans le sujet sur les chars). Je pense que la société surprotège les gens et particulièrement les enfants et les jeunes, qui n'ont plus de capacité à supporter les moindre épreuves et contraintes. On pourrait en parler longtemps, et j'ai publié le lien d'un chapitre qui fait des liens entre ce phénomène de surprotection et le succès du wokisme chez cette génération (dans le sujet sur les wokes).
Par contre, je ne vois aucun lien entre ce phénomène et le respect ou non à accorder aux filles qui s'adonnent à la pornographie. Depuis l'aube de l'humanité, il y a des filles qui montrent de la peau en échange de quelque avantage ou simplement d'attention. Pensons aux bergères des chansons anciennes, à la fille qui se baigne nue en devinant qu'on l'observe, aux spectacles burlesques érotiques qui suivaient les garnisons de soldats, etc. Ce n'est ni nouveau, ni particulièrement «bourgeois».
La réponse sociale à cela, elle peut, soit être intolérante, jusqu'au niveau des talibans qui punissent les femmes qui montrent simplement leur visage et leurs cheveux, soit être tolérante en faisant comme s'il n'y avait rien là. C'est une aiguille qu'on peut bouger, qui appartient à la culture.
Comme je le disais dans un autre message : « Les hommes sont généralement plus musclés, grands et avec de plus grands bras, et ça a une valeur marchande pour le travail physique par exemple. Les femmes sont généralement plus en demande pour de l'accompagnement en général, et d'autant plus pour de l'accompagnement affectif et sexuel, et ça aussi ça a une valeur marchande.»
Est-ce qu'on devrait mépriser et punir socialement les hommes qui font du travail physique? Si on était dans une telle société, les hommes qui transportent de lourdes charges seraient vus comme stupides et inaptes à se présenter aux élections par exemple.
Dans le même message j'exprimais : «L'interdit du sexe et surtout du sexe hors mariage, le tabou et le mépris qu'on lui jette dessus, a toujours été une arme patriarcale contre les filles et les femmes, il me semble. Dans les sociétés où la sexualité est moins réprimée, les femmes sont aussi généralement plus libres et plus puissantes.» Il me semble qu'il y a beaucoup plus d'avantages que de désavantages à cette approche.
Plusieurs sociétés très anciennes, voire autochtones, et d'autres très modernes, ont été sexuellement tolérantes, et d'autres ont été oppressives. Ce n'est pas nouveau, ni relié à la surprotection des jeunes et à leur incapacité à supporter les obstacles et les revers de la vie.