Le lendemain de mon message, je lisais une chronique où Mario Dumont disait exactement la même chose que moi: "Personne ne demande à Yves-François Blanchet de devenir un défenseur de l’unité canadienne. Cependant, il doit "éviter de jeter de l’huile sur le feu" dans le dossier de la péréquation. Piquer au vif les provinces de l’Ouest qui sont déjà en beau fusil ne peut que mal tourner pour le Québec. Les chiffres sont têtus. Malgré de récents succès économiques, nous sommes encore nettement plus pauvres que la moyenne canadienne. À cause de cela, nous ne fournissons que 18 % des revenus du gouvernement canadien, malgré que le Québec représente 23 % de la population du pays. Quant à la péréquation, le programme d’aide aux plus pauvres, nous en recevons 55 %."
Il utilisait la même expression "éviter de jeter de l'huile sur le feu".
Soyons minimalement diplomate. Et quant à moi, cela ne me dérangerait pas qu'on passe un tuyau de 3-4 pieds pour que les provinces de l'Ouest puissent vendre leur pétrole via les Maritimes.
Ce qui me préoccupe en cas d'éclatement total ou partiel du Canada, c'est la question de la devise et le livre des comptes. On a pas mal à perdre et à ce que je sache on n'a aucun allier ni au Canada ni à l'étranger, alors que jadis au moins nous avions la France.
Prudence et diplomatie, voilà la conduite à adopter,,,