La molson ex/labbat 50 est définitevement fort différente de la bleu ou la molson dry/. L'une étant une ale les autres étants des lagers, pas que je connais ça mais c'est sensé faire une différence.
Je ne veux pas rentrer dans le débat ales / lagers. Seigneur, on finira plus. Oh... pis d'la marde ! Je me lance... je TENTE de rester bref...
Le point essentiel est qu'un lager est fermenté à basse température et qu'une ale est fermentée à haute température, chacun avec des levures particulières. Si vous ne voulez pas aller dans le détail, ne lisez pas la suite. ('Garde, Cantabile, c'est ici qu'il faut que tu arrêtes de lire, si t'aimes pas les détails...)
At large, en brasserie, il y a des ales lourdes et des lagers lourds (i.e. en terme de sucres résiduels dans la bière), comme il y a des ales légères et des lagers légers. En général, la plupart des blondes commerciales de Molbatt sont dans la catégorie des poids légers, avec quelques minimes différences pour les distinguer (bon, on va s'entendre tout de suite: prière de ne pas comparer une Coors/Bud light avec une 50, me semble que c'est clair que c'est différent).
Évidemment, entre les deux, tout le spectre des textures et des couleurs possibles pour les deux sortes de fermentations. Pour la texture finale, tout est une question d'atténuation (i.e. la densité en sucre de départ dans le liquide non fermenté vs la densité de sucre finale une fois la fermentation accomplie). Il y a des sucres fermentescibles ("qui peuvent être fermentés") et des sucres non-fermentescibles, qui restent dans la bière finale pour contribuer à la texture de la bière dans la bouche (l'épaisseur, pour ainsi dire). C'est l'opération de brassage (quand l'orge maltée est incorporée à une eau chaude pour fabriquer le brassin, bien avant la fermentation) qui détermine quelle proportion des sucres longs des céréales (l'orge maltée) sera convertie en sucres que les levures pourront transformer en alcool et en gaz carbonique, et les autres, qu'elles ne peuvent métaboliser, via l'utilisation des enzymes dans le malt. Un brassin maintenu à relativement basse température comportera une plus grande proportion de sucres que les levures pourront transformer; en revanche, un brassin maintenu à une plus haute température comportera plus de sucres "pour la texture", et moins de sucres pour produire de l'alcool, au final.
(Ouf ! Fait soif soudainement...)
Que la bière soit fermentée à température "de la pièce" pendant 7-10 jours (dans le cas d'une levure à ale) ou qu'elle soit fermentée à température contrôlée (5-8 degrés C) pendant 15 à 30 jours (dans le cas d'une levure à lager), peu importe: tôt ou tard, les sucres seront transformés en alcool et en gaz carboniques, qui sont -pour ainsi dire- les excréments des levures, une fois qu'elles ont "mangé" les sucres qu'elles pouvaient métaboliser. Par contre, il est reconnu qu'une fermentation basse produit des bières plus fines au niveau des textures et des arômes (en général, on perçoit mieux et/ou plus distinctement les arômes floraux et fruités des houblons à la première prise d'arômes, mais je dois admettre que les houblons "à lager" sont choisis pour leurs arômes aussi).
Mais le tout est sujet à débats, car des arômes, des couleurs et des goûts, on pet discuter longtemps...
Double Post: La prochaine fois tu viendras y mettre du picon dedans! 
Je verrai ce que sent/goûte le picon
straight avant de l'intégrer à une bière...