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Auteur Sujet: Des films québecois disponibles et gratuits  (Lu 1287 fois)

Ciné

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Des films québecois disponibles et gratuits
« Réponse #50 le: septembre 15, 2024, 10:42:50 am »
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J’en ai regardé 21 jusqu’à présent (là, je suis presque rendue à la moitié de la liste de Ciné, qui aurait pu mentionner le nom des réalisateurs ^^

Oh! Ils sont durs à trouver sans le nom des réalisateurs?

et je suis bien partie pour en visionner une centaine

...ce qui va te placer en avant de 95% des Québécois de moins de 25 ans.

et pour le moment, celui que j’ai le moins aimé et que je n’ai même vraiment pas aimé (au point de lui attribuer une note inférieure à la moyenne, ce qui est rare), c’est La maudite galette : 4/10… Je ne sais pas s’il fallait rire ou pleurer, ou bien rire et pleurer, sans doute les deux selon le moment en question, mais je n’ai ni ri ni pleuré, ni eu peur ni été touchée… Rien. Je ne suis pas parvenue à prendre quoi que ce soit au sérieux. Dès lors que cela ne me semble pas crédible / réaliste, je ne peux pas entrer dedans et être touchée… « Maudit » que les scènes de « bagarres » / « violences » étaient mal jouées (comme souvent), j’ai trouvé… Un certain amateurisme, à mes yeux… Pas à mon goût du tout. Je le trouve même de mauvais goût tout court. Je me suis forcée à le regarder jusqu’au bout. Vu que je n’aime pas mettre des notes en dessous de la moyenne, j’allais mettre 5… Mais ils ont tué le chien en plus (= le seul moment qui m’a touchée, je crois), donc 4 !

Fait trop longtemps que je l'ai vu. Je ne sais pas si je le défendrais tant que ça.

Pour le remettre en contexte, faut comprendre que le Bureau de la censure a été aboli en 1967 et qu'à partir de cet instant, on a en quelque sorte voulu rattraper un retard d'un demi-siècle en cinq ans. Je ne parle pas spécialement de La maudite galette, mais y a beaucoup de choses qui se sont tournées très rapidement et avec peu de moyens, simplement parce qu'on n'avait jamais eu le droit de les tourner auparavant ou parce que si on le tournait, le Bureau de la censure passait la hache dedans de toute façon. Alors en quelque sorte, 1967-1972 c'est comme un jeune adulte qui se retrouve pour la première fois tout seul en appartement. Tout ce qu'il fait ne relèvera pas nécessairement du génie, mais ça demeure tout de même intéressant de voir ce qu'il peut accomplir.

(Je fais un p’tit point de temps à autre, pour faire patienter Ciné… ^^)

Ce qui est apprécié. :smiley1: Et je suis sûr que bien d'autres comme Lisa, Simone, Kashmir, Brabuss et MadChuck sont intéressés de te lire.

Plume

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« Réponse #51 le: septembre 15, 2024, 01:29:40 pm »
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J’en ai regardé 21 jusqu’à présent (là, je suis presque rendue à la moitié de la liste de Ciné, qui aurait pu mentionner le nom des réalisateurs ^^

Oh! Ils sont durs à trouver sans le nom des réalisateurs?


Non (je te taquinais ^^), mais cela m’oblige à chercher et parfois, plusieurs films ont le même titre, donc pour trouver le nom du réalisateur, j’écris par exemple « Rafales film québécois » (pour ce soir :smiley2:) dans la barre de recherche Google, par exemple.





et je suis bien partie pour en visionner une centaine

...ce qui va te placer en avant de 95% des Québécois de moins de 25 ans.


J'ai consigné un maximum de listes préalablement trouvées sur le Net ! Parfois, je ne trouve pas le film en question ou je ne peux pas y accéder dans mon pays ("Solo", "Viking", "Valérie", "Confessions" ou bien encore "Le curé de village", par exemple) sur YouTube ou ok.ru, mais j'ai quand même trouvé la très grande majorité des films mentionnés dans vos listes.




Si tu as d'autres films québécois à me proposer, qui s'apparentent aux films "Les bons débarras" et "Les beaux souvenirs", dans ce genre-là (drame avec préférentiellement une profonde histoire d'amour dedans, qu'il s'agisse d'un amour conjugal ou autre : filial, amical, etc.), je suis preneuse. =)



Je ne sais pas trop comment l'exprimer, mais souvent (parmi les films que j'ai regardés jusqu'à présent), j'ai l'impression qu'il n'y a pas vraiment d'histoire véritablement "construite" [de A (introduction / entrée en matière) à Z (issue / conclusion), avec un fil conducteur, des développements, des questionnements, des rebondissements, etc.] et que cela ressemble davantage à des "tranches de vie", comme si on prenait une personne à un moment M de sa vie et qu'on la filmait / suivait durant un certain temps (le risque d'ennui est évidemment plus important en pareil cas), et cela me déplaît / dérange un peu...

« Modifié: septembre 15, 2024, 03:35:26 pm par Plume »
« Si la musique nous est si chère, c'est qu'elle est la parole la plus profonde de l'âme, le cri harmonieux de sa joie et de sa douleur. » (Romain Rolland)

Plume

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« Réponse #52 le: septembre 15, 2024, 05:27:40 pm »
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Les Ordres, même si un peu surestimé.



Je trouve aussi… J’hésite encore entre 13,5 et 14/20 (c't'un cap), mais ce sera une note dans ces eaux-là… Ce n’est pas une mauvaise note, mais ce n’est pas une note exceptionnelle non plus.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette page de votre histoire, c’est un film en partie « informatif » / « instructif », bien qu’il y ait un parti pris.

Il amène également le spectateur à réfléchir, se poser des questions…

Il y a notamment un personnage que j’avais parfois du mal à comprendre (langage), mais j’ai globalement plutôt bien compris les répliques.

(Étonnée qu'aucun n'ait "pété les plombs" / ne se soit vraiment mis en colère au moment de son arrestation...)

Un des personnages qui m’a le plus plu / touchée, c’est Richard Lavoie (Claude Gauthier). « C’que je t’ai conté là, c’est pas du roman, c’est vrai en sacrament » (vous remarquerez la rime).

Le film, je l’ai quand même trouvé assez lent, surtout durant la première heure, ce qui est déjà beaucoup, sachant que cela représente plus de la moitié du film… Je me suis un peu ennuyée, notamment jusqu’à ce qu’ils soient emprisonnés, car c’était un peu tout le temps la même chose…

Ce que j’ai spécialement bien aimé, d’autant plus que cela apportait un peu de changement et que cela trompait donc un peu l’ennui, c’étaient les moments où les acteurs (dont le jeu était assez « honnête ») quittaient momentanément leurs personnages respectifs et discutaient (face caméra) de leur implication dans le film. 

Le passage du noir et blanc à la couleur était intéressant, également.

Reste que d'autres films (non québécois) relatifs à un thème similaire et à l'univers carcéral m'ont quand même beaucoup plus touchée (aux larmes) que celui-là.

« Modifié: septembre 15, 2024, 06:30:42 pm par Plume »
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« Réponse #53 le: septembre 16, 2024, 08:08:19 pm »
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Léolo tout le monde tripe plus que moi, alors sûrement à recommander.




Mais merde (c’est le cas de le dire), pourquoi ont-ils fait ça ?! Donner dans la surenchère en matière de dégueulasserie…


Quelle déception… Tu sais, lorsque tu aimes quelque chose et que l’on fait tout pour t’en dégoûter… Eh bien, c’est peu ou prou ce qui s’est passé en l’espèce… Lorsque j’ai cliqué sur « lire » et que j’ai entendu la voix hors champ, je me suis rapidement dit que ce film à l’accent « littéraire » allait très probablement beaucoup me plaire… Mais c’est allé de mal en pis… Il se vautrait toujours plus (inutilement) dans la fange et il voulait qu’on s’y vautre avec lui… À un moment donné, non merci ! (J’aime pourtant les films « psychologiques », qui traitent subtilement de personnes « fuckées », etc. Le thème qui a trait à la folie et à la santé mentale est intéressant en soi, d'ailleurs. Mais là, ce n’était pas à mon goût.)

Spoiler for Hiden:
La merde, la merde, la merde… Le fourrage d’un morceau de foie (je m'étais préalablement demandé pourquoi il avait mis cette tranche de foie dans son slip, eh bien, la réponse ne s’est pas fait attendre), suivi de la dégustation dudit morceau de foie (je n’ai pas ri) … Une jeune fille qui mange les ongles de pieds d’un vieillard pendant qu’un jeune garçon se masturbe devant cette scène ô combien ragoûtante… Une scène de pédophilie… Et enfin, le viol d’une chatte (l’animal) … C’en était trop pour moi ! Les cris de ladite chatte étaient insoutenables… J’ai d’ailleurs tourné la tête et j’ai essayé de me boucher les oreilles…


D’aucuns diront peut-être que cela fait du film un « chef-d’œuvre », car non conventionnel… Ô, quelle audace… Cela a viré au grotesque… J’ai l’impression que certaines scènes n’avaient que pour but de choquer…



Personnellement, je n’ai « ri » (pas à gorge déployée) qu’une seule fois (car je ne m'y attendais pas), lorsque j’ai entendu ceci :

Spoiler for Hiden:


« À l’école, il me semblait que j’étais le seul inquiet, le seul à angoisser parce qu’il manquait des détails au corps de John et Tintin… À 12 ans, je savais que « nose » voulait dire « nez » en anglais et que le Congo était une ancienne colonie belge de l’Afrique équatoriale… Mais personne ne parlait de cette queue qui gonflait entre mes jambes… Elle était absente sur le tableau des organes de John. Je connaissais ni le nom anglais ni le mot français de cette chose, et pendant longtemps, j’ai cru que les Anglais n’en avaient pas… »



Et j’ai souri lorsque j’ai entendu ceci :




À part cela, les chutes (lorsque la mère est tombée dans les tomates et lorsque le grand-père est tombé dans la piscine) et la tentative de meurtre ridicules ne m’ont pas fait rire… Pas plus que le gars qui s’est masturbé dans une caisse de tomates et la naissance d’une tomate contaminée (par le sperme du gars qui s’était préalablement masturbé dans la caisse de tomates) …


(Fernand, le grand-frère, a vieilli / grandi beaucoup plus vite que Léolo, non ?!)


Par ailleurs, outre quelques longueurs, il y avait parfois une succession de scènes très différentes les unes des autres, et cela n’avait pas forcément de sens (logique de l’histoire) … Certaines choses n’avaient ni queue ni tête… Tout cela (il y avait beaucoup de choses à assimiler d’un seul coup) a peut-être bien mené nulle part…


J’ai pourtant aimé plusieurs choses, car ce film n’est pas dépourvu de qualités : la narration (voix hors champ), un certain talent de mise en scène, les touches de poésie, le jeu d’acteur de Maxime Collin (entre autres), les éclairages, la photographie, l’utilisation du mouvement de la caméra, certains morceaux de musique, etc. Certaines scènes étaient touchantes, également… Tout cela prenait d’ailleurs le dessus sur le négatif… jusqu’à ce que cela dégénère trop (et inutilement) à mon goût. Par conséquent, ce film est difficile à noter, pour moi. J’aurais pu le trouver excellent, mais je l’ai finalement trouvé écœurant, c’est bien dommage…


Spoiler for Hiden:

« Il faut rêver Léolo, il faut rêver ! »

« Parce que moi je rêve, moi je ne le suis pas.
Parce que moi je rêve, moi je ne suis pas fou. »

« Ma mère avait la force d’un grand bateau qui voguait sur un océan malade… »



Je ne rêve plus, je ne rêve plus, je ne rêve plus…

« Modifié: septembre 16, 2024, 08:38:42 pm par Plume »
« Si la musique nous est si chère, c'est qu'elle est la parole la plus profonde de l'âme, le cri harmonieux de sa joie et de sa douleur. » (Romain Rolland)