Comme nous ne somme pas un métier, il n’y a pas de test ou de qualifications. Le cheminement comme manoeuvre est de se trouver un syndicat, de suivre son cours et d’obtenir sa carte de l’asp de « la sécurité sur les chantier de construction »( je vais y revenir), payer 100$ de frais, trouver un entrepreneur qui peut nous garantir 150 heures et attendre que le bassin ouvre.
Le cours de l’asp est un cour théorique de 4 jours, à moins que ça ait changer, sur comment fonctionner sur un chantier sans se blesser. 4 jours, souvent de fin de semaine, de matière théorique, à donner à ce qui est généralement des défricheurs. Les professeurs font de leur mieux, ce sont souvent des anciens travailleurs qui se sont blessé et ils essaient d’amener leurs expériences pratiques, ce qui est souvent apprécié. Mais ça reste quand même 32 heures de théorie à des gens qui ont souvent lâché l’école parce qu’il ne tolère pas la théorie. J’ai constaté avec le temps que mes phrases doivent se limiter à un verbe d’action sinon il y a un sérieux mélange. C’est pas facile pour moi.
Comme employeur, je dois, sans pouvoir tester sur un chantier. Comme beaucoup d’entrepreneur spécialisé, on n’a pas de bureau, donc on rencontre l’employé sur un chantier, souvent un samedi parce qu’il travaille le samedi. Je n’ai pas besoin de personne qui savent faire du calfeutrage, je cherche un travailleur qui est efficace globalement mais comme ce sont des débutants, il n’y a pas grand chose à évaluer ( c’est ça la pénurie). Donc, je teste si ils ont le vertige parce que ça ne se contrôle pas, je l’es fait monter en nacelle à 65 pieds. La peur des hauteurs et le vertige ne sont pas la même chose. Si ils ont le vertiges, ils paniquent dans le panier et c’est malheureusement la fin pour eux. Je leur explique que ça sert à rien de me cacher leur peur, puisqu’ils vont travailler en hauteur. La moitié pense en savoir plus que moi et cache leur peur. Ils ne seront jamais efficace et je vais devoir les renvoyer quand ils vont refuser de travailler en hauteur, ce qui est 80% de mon travail. Ensuite, je teste leur forme physique de la seule façon que je peux faire, je marche vite. Si la personne ne me suit pas, c’est qu’elle n’a vraiment pas le cardio que ça prends ou qu’elle blets pas loin mais n’est pas gêné d’en donner un peu plus. Avoir de la difficulté à me suivre et être à bout de souffle est acceptable pour moi, le cardio ça se travaille et tu a fais l’effort d’en faire plus. Après, j’essaie de voir avec leur ancien métier ce qu’ils ont fait. Je fais un vieux truc de ressource humaine, je leur dit que jlai change de job parce que mon ancien boss était un mange-marde et j’attends leur réponse. Quelqu’un qui me dit qu’il n’est pas heureux, c’est une bonne réponse, il travaille sur lui même. Parfois, ça n’a pas marché avec moi mais c’est des gens qje j’ai recommandé pour d’autre personne. Souvent, ils descendent l’endroit où il travaille et j’essaie d’analyser qui est le problème. Finalement, je leur demande si ils ont un permis en règle. Parce qu’on travaille a beaucoup d’endroit et que j’ai fini d’aller les chercher chez eux. L’expérience m’a montré que ceux que je dois aller chercher ont aussi la mauvaise manie de pas se réveiller à l’heure.
En temps de pénurie, je fait tout ça mais même si je suis pas satisfait des réponses, je les prends quand même parce que le choix est limité. J’inscris ma prévision de comment ça va finir. Au moins, si je n’ai pas le choix de le prendre, je veux améliorer ma connaissance des comportements. Je m’en viens assez bon que je peux caller quand ils vont relâcher.
Puis on débute le training. Que je dois faire moi même parce que mes anciens ne veulent plus en faire. De toutes façons, ces anciens sont habitué de former quelqu’un à faire un métier, pas à former un travailleur à travailler. Parce que c’est là le problème.m, ils sont vert.
Les premiers jours, je dois leur expliquer qu’il faut être sur le chantier a 7:00. Le trafic n’est pas une bonne raison, part plus tot. Ils ne savent où se stationner, je dois souvent m’assoir avec eux et leur expliquer ce que l’affiche de stationnement dit. C’est le premier test, quand l’employé chiale que le chantier devrait lui fournir un stationnement, c’est déjà proche de la fin pour lui, c’est quelqu’un qui est habitué qu’on fasse tout pour lui. Generalement, ils partent d’eux-mêmes après 2 semaines.
C’est violent un chantier. Il y’a plein de grosse machine, c’est encombré, c’est un peu un labyrinthe, j’en perds d’autres au début. Littéralement, ils se perdent sur le chantier. J’ai un jeune homme qui s’est perdu dans un gymnase à aire ouverte. Pas de problème, il est destiné à s’améliorer ou être un helper. Je commence par les faites nettoyer l’ancien matériel. C’est un test physique. Il trouve ça dur, c’est normal. Ils vont avoir mal au bras le lendemain. Ceux qui me dise que c’est impossible vont partir d’eux même avant deux semaine. Et quand ils disent que c’est impossible, je le fais avec eux. Pour leur montrer que ça se fait.
Il faut les former à être sur un chantier. On jette pas les choses en bas de l’échafaudage, ça risque de blesser les gens. Quand je leur dit, ils partent à rire et pourtant, ils vont être l’exemple que je donne dans deux semaines quand ils vont lancer l’extension en bas.
Je leur explique des choses de base comme traîner sa poche à outils pour éviter de toujours retourner au coffres. 75% des gens échouent et souvent, il me dise que je comprends pas comment leur poche d’outil est lourde. 2 lbs. 2 fucking lbs.
Je leur dit qu’on garde le casque en tout temps mais à chaque matin, ils me demande si ils peuvent enlever le casque et je répète que non. Je leur explique que je cherche des professionnel qui respecte les règles de sécurité. Quand ils questionnent pour le casque, ils comme évent à se faire barrer des chantiers en général deux semaines plus tard.
Je fais une courbe d’apprentissage mais elle a la mine triste et basse.
Pour les anciens, ils ne suivent plus vraiment. Ils ont l’expérience du chantier mais les nouvelles demandes techniques les dépassent. Mais quand c’est juste ça, c’est pas trop pire. Sauf que pour beaucoup d’anciens, ils ne veulent pas changer leur méthode, résultat qu’ils grugent autant d’énergie et d’argent que les nouveaux.
Le syndicat fait en sorte qu’ils gagne toutes le même salaire. Ce que je trouve injuste. J’ai ajuster à mes anciens et j’ai augmenter au prix d’un métier, soit 10$ de plus. En fait, 5$ de plus pour l’ancienneté et 5$ de plus pour le respect des règles. J’ai jamais donné le 10$ sauf à un employé. Et j’ai seulement donné 3 fois le 5$ de prime.
Par respect avec mes bons compétiteurs, on se vole pas nos employé, je fais des annonces en offrant la prime. Je reçois 20 appels par jours de gens qui n’ont aucune chose de ce que j’ai demandés mais iils me jurent tous qu’ils sont meilleurs. Ça fait que je dois faire le filtre pendant que je travaille. Jlai tenter de faire faire le filtre par un adjointe mais ça ne marche pas très bien.
J’ai fait venir tout les vendeux d’outils pour faciliter les méthodes mais au final, quand tu comprend pas qu’une clef va dans une serrure, c’est pas mal la fin.
Je suis amère comme pour une séparation , j’aurais voulu que ça marche mieux mais ça a chié. Mais au final, j’en ressors gagnant. J’ai aidé des clients à améliorer leur méthode, j’ai formé des stagiaires qui était laissé seul et qui sont devenu des charge de projets et qui en référé, des architectes, j’ai créer des méthodes de travail pour dés fournisseur qui sont appliquer à tracer l’Amérique, le représentant que j’ai aidé est devenu directeur, etc. J’ai pour 1 000 000$ de contrat à liquider. J’ai désigné des plans de croissance qui me demandait plus d’infrastructure, on me l’offre à bras ouvert. Si mon plan marche, ça va révolutionner mon métier et je risque d’être assez lourd pour que la ccq m’écoute et fasse un métier.
Je suis juste surpris que même si c’était « juste des joints de caulking » personne en venait à bout. Et maintenant, quand je vais au garage, ou n’importe où, je sais qu’ils ont le même problème que moi. Je compatis avec eux mais je comprends pourquoi des fois la vie coûte cher.