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 L'Encyclopédie du Peuple

Auteur Sujet: Dernier livre lu  (Lu 111567 fois)

Kashmir

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Dernier livre lu
« Réponse #700 le: juin 24, 2023, 04:26:51 pm »
+3
Au début de l'année, j'ai pris comme résolution de lire l'équivalent de deux livres par semaine, soit un objectif de 104 livres pour l'année. J'essaie de me rattraper pour toutes les années où j'ai été tellement prise par les études, le travail et la maternité que je m'imaginais que je n'avais pas trop le temps de lire (à part les dizaines de Monsieur Madame que je lisais à mon fils). Comme on arrive à la moitié de l'année, j'ai la satisfaction de constater que jusqu'à présent je garde le cap (j'en ai terminé 50). Donc pour l'instant ça donne ceci :

La vie est ailleurs, Milan Kundera
Enfance, Nathalie Sarraute
Les Années, Annie Ernaux
La grandeur. Saint-Simon, Jean-Michel Delacomptée
Bleu, Michel Pastoureau
Noir, Michel Pastoureau
L’idiot, Fiodor Dostoïevski
La femme qui fuit, Anaïs Barbeau-Lavalette
Vert, Michel Pastoureau
Le roi tué par un cochon, Michel Pastoureau
Hotel Lonely Hearts, Heather O’Neill
Babylone, Yasmina Reza
Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, Michel Pastoureau
L’amant de la Chine du nord, Marguerite Duras
Royal, Jean-Philippe Baril-Guérard
Le libraire, Gérard Bessette
Toutes les familles heureuses, Hervé Le Tellier
La détresse et l’enchantement, Gabrielle Roy
Les choses, Georges Perec
Histoire de la littérature française - Le moyen âge, Alain Viala
Haute démolition, Jean-Philippe Baril-Guérard
Révolutions, Dominique Fortier et Nicolas Dickner
Lettres de mon moulin, Alphonse Daudet
Passion simple, Annie Ernaux
Une carte postale de l’océan, Stéfani Meunier
Rouge, Michel Pastoureau
Les filles bleues de l’été, Mikella Nicol
S’adapter, Clara Dupont-Monod
Orlando, Virginia Woolf
La part de l’autre, Éric-Emmanuel Schmidt
La reine de rien, Geneviève Pettersen
Le vieil homme et la mer, Ernest Hemingway
Marie-Antoinette, Stefan Zweig
The Waves, Virginia Woolf
Les vagues, Virginia Woolf
Rembrandt, Jean Genet
Marie Stuart, Stefan Zweig
Ma vie rouge Kubrick, Simon Roy
Matamore no 29, Alain Farah
Six degrés de liberté, Nicolas Dickner
Hongrie-Hollywood Express, Éric Plamondon
Le Survenant, Germaine Guèvremont
Mayonnaise, Éric Plamondon
Pomme S, Éric Plamondon
L’amie prodigieuse, Elena Ferrante
La promesse de l’aube, Romain Gary
Regarde les lumières mon amour, Annie Ernaux
Ma fin du monde, Simon Roy
Aller aux fraises, Éric Plamondon
L’embaumeur, Anne-Renée Caillé

Dans tout ce que j'ai lu, celui que j'ai de loin préféré et qui demeurera dans mon coeur pour toujours c'est La Détresse et l'enchantement. C'était tellement beau que je redoutais de le finir parce que je voulais que ça dure encore et encore.

Les livres de Pastoureau sont tous fabuleux aussi, en particulier Le roi tué par un cochon et Bleu.

Marie-Antoinette de Stefan Zweig était grandiose. Il trace un portrait infiniment nuancé de cette femme qui a possédé davantage que quiconque dans le monde, pour tout que tout finisse par lui être enlevé, pour finir par n'avoir même pas une bougie pour éclairer ses nuits passées dans la solitude de son cachot. C'est vraiment la trajectoire de la protagoniste qui était fascinante dans cette oeuvre.

J'ai adoré aussi Les Années d'Annie Ernaux que je n'avais curieusement jamais lu, Orlando, Ma vie rouge Kubrick de Simon Roy, La femme qui fuit, et la trilogie 1984 d'Éric Plamondon, dont j'ai parlé avec tellement d'enthousiasme que mon fils en a commencé la lecture. Et La promesse de l'aube de Romain Gary, un délice à tous points de vue, un parfait équilibre entre légèreté et profondeur (on pourrait dire la même chose du livre de Gabrielle Roy, en fait). J'ai beaucoup aimé aussi Révolutions de Dominique Fortier et Nicolas Dickner, qui est une sorte de journal où les deux auteurs commentent quotidiennement, pendant un an, le thème du jour du calendrier républicain; c'était à la fois érudit et ludique.

Ciné

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« Réponse #701 le: juin 24, 2023, 09:24:42 pm »
0
Drôle de tomber sur ce message aujourd'hui. C'est possiblement ma fin de semaine la moins occupée depuis des années et j'en ai moi-même profité pour lire un peu.

Au début de l'année, j'ai pris comme résolution de lire l'équivalent de deux livres par semaine, soit un objectif de 104 livres pour l'année.

Je suis à mi-chemin entre le vertige et l'admiration. Chapeau, vraiment.

J'essaie de me rattraper pour toutes les années où j'ai été tellement prise par les études, le travail et la maternité que je m'imaginais que je n'avais pas trop le temps de lire

Faut effectivement prendre le temps. Ce temps qu'on n'a jamais. Y a carrément trop de possibilités de nos jours (cinéma, télé, Internet)... Faudrait retourner au 19e siècle pour n'avoir que ça à faire comme loisir... mais en ayant aussi les livres du 20e siècle à portée de la main. 

Dans tout ce que j'ai lu, celui que j'ai de loin préféré et qui demeurera dans mon coeur pour toujours c'est La Détresse et l'enchantement. C'était tellement beau que je redoutais de le finir parce que je voulais que ça dure encore et encore.

Sans doute le plus beau compliment que l'on puisse faire à un livre. Je me dis parfois la même chose quand je découvre un film.

Marie-Antoinette de Stefan Zweig était grandiose. Il trace un portrait infiniment nuancé de cette femme qui a possédé davantage que quiconque dans le monde, pour tout que tout finisse par lui être enlevé, pour finir par n'avoir même pas une bougie pour éclairer ses nuits passées dans la solitude de son cachot. C'est vraiment la trajectoire de la protagoniste qui était fascinante dans cette oeuvre.

Les récits de déchéance sont toujours riches en émotions, mais je vois toujours ça comme une perte de pouvoir ou de notoriété plutôt qu'une perte de richesses. Mais dans ce cas-ci, c'est tout un revers en effet.

J'ai adoré aussi Les Années d'Annie Ernaux que je n'avais curieusement jamais lu, Orlando, Ma vie rouge Kubrick de Simon Roy, La femme qui fuit, et la trilogie 1984 d'Éric Plamondon, dont j'ai parlé avec tellement d'enthousiasme que mon fils en a commencé la lecture.

:smiley27:
« Modifié: juin 24, 2023, 09:27:41 pm par Ciné »

Lisa

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« Réponse #702 le: juin 25, 2023, 04:02:54 pm »
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Comment tu as fais pour t'y remettre? Avant c'était tout naturel que de me plonger dans un livre à la moindre raison, et là, j'ai de la difficulté à lire mon Devoir du samedi avant que la prochaine édition arrive.
Je me fatigue rapidement. Je pense à tout ce que j'ai à faire. Et je finis par écouter un podcast en faisant la vaisselle.

As-tu eu à "rééduquer" ta lecture?
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MadChuck

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« Réponse #703 le: juin 25, 2023, 05:03:55 pm »
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Ciné

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« Réponse #704 le: juin 25, 2023, 06:45:00 pm »
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Tellement pas la même chose Mad.

MadChuck

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« Réponse #705 le: juin 25, 2023, 09:18:42 pm »
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Tellement pas la même chose Mad.

Je ne sais pas à quel point c'est différent, mais tu peux écouter un chapitre de livre au lieu d'un podcast dans bien des moments où un podcast est approprié (pas tous le livre peut demander un peu plus d'attention selon et peut-être une période de transition pour retourner à la lecture "a yeux" au besoin.

Y'a aussi des livres audio très court, je recommande:
The Old Man and the Sea par Donald Sutherland, superbe performance.
https://www.youtube.com/watch?v=7MnZOFfZVZM

Je ne sais pourquoi c'est aussi bon, mais je l'ai toujours trouvé assez extraordinaire

dalporto

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« Réponse #706 le: juin 25, 2023, 09:32:57 pm »
+2
Eet starts there the old man, and his job is to catch the feesh, so he get in the boht, to try and catch feesh
Saw he catch the feesh, but the feesh is very strong, so the old man, cannot reel in the feesh.
So then he fight the feesh. Some more. And he finally catch the feesh.

He catches the feesh so, then he can make money?

No, because on the way home, the sharks come and eat the feesh. And so, he no make money

That's it, that's the whole story?

Sí.

Kashmir

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« Réponse #707 le: juin 26, 2023, 10:31:05 pm »
+1
Comment tu as fais pour t'y remettre? Avant c'était tout naturel que de me plonger dans un livre à la moindre raison, et là, j'ai de la difficulté à lire mon Devoir du samedi avant que la prochaine édition arrive.
Je me fatigue rapidement. Je pense à tout ce que j'ai à faire. Et je finis par écouter un podcast en faisant la vaisselle.

As-tu eu à "rééduquer" ta lecture?

En fait, MadChuck vise plutôt juste. L'année dernière, je me suis mise à écouter des livres audio de façon vraiment obsessive, parce que je me suis aperçue que ça m'aidait à passer à travers un livre en quelques jours plutôt qu'en un mois comme c'était le cas en général dans les dernières années, et que ça bonifiait beaucoup l'expérience d'arriver au bout d'un livre alors que le début est encore frais à ma mémoire. Ça m'a permis de désencrasser ma liste de livres à lire qui était pleine de livres que j'y avais mis il y a des années et que je ne finissais jamais par lire; à force, je me sentais un peu plombée par toutes ces velléités inassouvies, et ça minait mon désir de lire. Donc le fait de mettre derrière moi un paquet de livres dont je me disais ponctuellement "ouin, faudrait ben que je lise ça" m'a apporté une légèreté intellectuelle et m'a donné l'espace pour aller vers des titres qui un peu plus improbables par rapport à mes goûts personnels. Et il faut dire aussi que puisque le nombre de titres disponibles en livre audio est limité (du moins sur Prêtnumérique), ça a un peu orienté mes choix. Ça a fait en sorte de mettre sur mon chemin des oeuvres qui ont donné un nouveau souffle à mon amour de la littérature et qui m'ont convaincue que ça valait vraiment la peine de faire l'effort de sortir de ce qui constitue pour moi des valeurs sûres.

Au bout de quelques mois, j'ai eu un peu l'impression d'avoir épuisé la talle alors je me suis remise à lire par moi-même, mais je me suis acheté un iPad pour avoir accès aux titres de Prêtnumérique et aussi parce que j'ai pris conscience de deux choses qui me déplaisent beaucoup dans le fait de lire des livres papier : 1. le fait de ne pas avoir les mains libres et 2. la nécessité d'avoir un éclairage suffisant. Lorsque j'ai lu à mon fils un livre sur les hypersensibilités sensorielles, je me suis aperçue que j'étais clairement affectée par ça depuis l'enfance, et entre beaucoup d'autres choses, je suis agressée par une lumière vive sur une page blanche. Le iPad en mode sombre règle totalement ce problème-là. J'achète encore des livres papier quand je ne trouve pas les titres que je veux en version numérique, ou pour posséder des livres que j'ai aimés et que je veux pouvoir feuilleter dans l'avenir, mais sinon je n'ai absolument aucune nostalgie du livre papier.

Et puis bon, la vraie rééducation radicale a eu lieu à l'automne, quand je me suis mise en tête de relire les sept volumes d'À la recherche du temps perdu en sept semaines. Au départ, mon idée était de l'écouter en livre audio, mais les versions disponibles sur Prêtnumérique étaient juste des extraits choisis (je comprends tellement pas l'intérêt, mais bon), alors j'ai dû le lire pour vrai. La première fois où j'avais lu la Recherche, ça m'avait pris six mois et j'avais un assez bon rythme, donc pour y arriver en sept semaines avec un horaire où la conciliation travail-famille n'est pas toujours évidente à la base, ça m'a obligée à maximiser chaque minute de la journée. Au rythme auquel je lis, ça représentait en moyenne 23 heures de lecture par semaine. J'ai pu trouver le temps en: lisant en faisant du spinning, lisant en pliant le linge, lisant en me brossant les dents, lisant en frottant la douche, lisant dans les files d'attente. Quand j'étais tannée, je changeais le mal de place en switchant sur mon téléphone plutôt que sur le iPad, ou encore en sortant la grosse édition papier, ou en changeant la couleur de fond de l'appli; quand la concentration était difficile, je lisais à voix haute pendant une dizaine de minutes, parfois plus, puis je me rendais compte que j'étais replongée dans la lecture et je poursuivais. Bref, c'était à la fois extrême et totalement futile, mais j'ai gardé depuis l'habitude de combiner la lecture de façon presque systématique avec mes activités quotidiennes. Pour la concentration, j'ai aussi constaté que des écouteurs avec un son de pluie faisaient des miracles.

Mais pour ce qui est du commentaire de Ciné comme quoi les livres audio c'est tellement pas la même affaire, en ce qui me concerne je ne vois pas vraiment de différence fondamentale. L'expérience immédiate est différente, c'est vrai, mais l'effort à fournir pour écouter de manière soutenue est aussi grand que celui requis par la lecture; par ailleurs, ce qu'on perd en n'ayant pas le visuel de la page et des phrases, on le gagne autrement, en éprouvant davantage la sonorité des mots et le rythme du texte. Et en fin de compte, je n'ai pas l'impression qu'on sort de l'oeuvre avec une moins bonne compréhension de celle-ci, ni avec une appréciation moindre.

Lisa

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« Réponse #708 le: juin 26, 2023, 11:10:05 pm »
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Merci pour les exemples détaillés et concrets!
De mon souvenir, certains livres audios sont juste trop lents, par rapport à mon rythme de lecture. Mais peut-être que médicamenté (pas encore correctement, mais ca s'améliore) ça pourrait être différent.
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plsavaria

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« Réponse #709 le: juin 27, 2023, 03:12:05 am »
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Si seulement il y avait une option pour accélérer la vitesse de lecture des livres audios!

Lisa

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« Réponse #710 le: juin 27, 2023, 09:00:10 am »
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Sauf que c'est faisable dans les conférences (j'en ai écouté une demi semaine de congrès hier à 2x vitesse), mais pour les livres audios, ça gâche un peu l'ambiance :)
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cibiou

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« Réponse #711 le: juin 27, 2023, 11:54:32 am »
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Je suis impressionnée Kashmir!!

Je m'y suis remise aussi il y a quelques années, quand je me suis rendue compte que je ne faisais plus que regarder des séries, et que mon visionnage de films et ma lecture étaient tombés dans les choux (et avec ça, ma capacité de concentration). Il faut dire que la fatigue faisait que je m'endormais après 3 pages en général.
Je me suis donc fixée des objectifs (1 livre et 1 bon film par semaine) et je suis ma progression. Quand je me rend compte que je me laisse aller à ne plus prendre le temps, je me bloque une ou deux soirées et je savoure le rendez-vous avec moi-même.

Par contre, je trouve les livres audio trop lents (et je comprend beaucoup mieux l'écrit que l'oral de façon générale) et j'aime l'expérience de me livrer complètement à la lecture, et ne surtout pas faire autre chose en même temps!

Charlemagne

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« Réponse #712 le: juin 27, 2023, 12:39:51 pm »
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Pour moi,  lire un livre est actif, tu contrôle le rythme, tu peux débouler les moments intenses, tu peux ralentir pour créer ton monde imaginaire tandis qu’écouter un livre est plus passif, tu subis le rythme du narrateur.

Les deux sont bons selon ta convenance. Durant le COVID, je travaillais souvent seul et j’en ai écouté plusieurs: un bon narrateur fait une grande différence. Mais j’ai un trop grand déficit d’attention pour certain livres.

Vous m’impressionnez, moi, je me suis pris les pieds dans le danseur de la macaza, c’est la première fois que je décide d’arrêter un livre avant sa fin et je me sens coupable, j’ai peur d’avoir manqué quelque chose. Je me suis embarqué dans une biographie de Patton mais j’en ai arraché, une fin de semaine en est venu à bout. J’achève le plongeur. C’est pas une grosse année.

Prêt numérique est un trésor. Je me suis acheté une Kobo, je transfère mes livres, puis j’enlève le wifi et je joue avec les dates pour pouvoir lire plus longtemps. J’ai remarqué que les gens me dérangeait quand je lisais un livre mais ne me dérange pas sur un téléphone, c’est pareil sur ma liseuse. Sans compter que je peux lire dans le noir sans m’arracher les yeux.

Berslak

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« Réponse #713 le: juin 27, 2023, 01:21:09 pm »
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Si seulement il y avait une option pour accélérer la vitesse de lecture des livres audios!

Hahahaha, cette affirmation fitte tellement avec le plsavaria que j'ai connu en 2006 qui parlait toujours beaucoup trop vite!  Je vois que ça n'a sans doute pas changé!


Maudite génération d'hyperactifs! À cause de vous, les films d'action sont rendus ultra-rapides et impossibles à suivre pour quelqu'un comme moi sans reculer à tout bout de champ pour être bien sûr de tout comprendre ce qui se passe. J'ai écouté le dernier Terminator hier et bon dieu que je m'ennuyais du Terminator de 1991 pas mal plus facile à suivre visuellement!
« Modifié: juin 27, 2023, 01:25:51 pm par Berslak »
Je suis ici seulement pour m'exprimer un peu et non pour discuter activement sur plusieurs messages. Merci de respecter mon désir de m'exprimer à petites doses.

MadChuck

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« Réponse #714 le: juin 27, 2023, 01:39:15 pm »
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Mission impossible 1 semble complètement dans la mélasse pour un blockbuster populaire, c'était quand même en 1996.

Un gros livre (disons un Dune-Game of Thrones) sera plus de 40h en format audio cependant Berslak.

Simone

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« Réponse #715 le: juin 27, 2023, 03:28:04 pm »
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Dans tout ce que j'ai lu, celui que j'ai de loin préféré et qui demeurera dans mon coeur pour toujours c'est La Détresse et l'enchantement. C'était tellement beau que je redoutais de le finir parce que je voulais que ça dure encore et encore.

Je l'ai lu il y a quelques années seulement - après la naissance de Bérénice disons - et j'avais été complètement renversée. Parce que j'avais lu d'autres écrits autobiographiques de Gabrielle Roy (nommément, Ces enfants de ma vie, qui peut être assez pastoral par moments - et que j'adore de toute façon), je ne m'attendais pas à ce que la question de l'identité et de la dualité linguistique soit abordée si frontalement et avec autant de justesse. Ça m'a beaucoup touchée et remuée. Et la plume de Gabrielle Roy est juste magnifique, économe sans être simple. J'adore.

Marie-Antoinette de Stefan Zweig était grandiose. Il trace un portrait infiniment nuancé de cette femme qui a possédé davantage que quiconque dans le monde, pour tout que tout finisse par lui être enlevé, pour finir par n'avoir même pas une bougie pour éclairer ses nuits passées dans la solitude de son cachot. C'est vraiment la trajectoire de la protagoniste qui était fascinante dans cette œuvre.

J'ai dû lire une douzaine de livres sur Marie-Antoinette avec les années (... je sais), j'ai évidemment mes préférés (je pense avoir parlé déjà souvent de Marie-Antoinette l'insoumise de Simone Bertière et, plus globalement, de toute la série sur les Reines de France des temps modernes de cette historienne qui aura bientôt 100 ans...), mais si quelqu'un me demande une seule recommandation, le seul livre me vient en tête, c'est toujours le Marie-Antoinette de Stefan Zweig. Un ouvrage qui, au chapitre de l'exactitude historique, n'a rien à envier à d'autres comptes-rendus biographiques qui proviennent effectivement d'historiens et d'historiennes, et qui, au contraire, insuffle une narrativité toute romanesque à la vie et au destin tragique de Marie-Antoinette.


C'est un bel exercice, je me donne des objectifs de lecture chaque année (via Goodreads), mais je n'ai plus le même rythme de lecture qu'avant, et j'ai toujours le sentiment que ma concentration fait défaut (mais je ne dors pas assez depuis vraiment trop longtemps...). Je suis en train de lire A little life de Hanya Yanagihara et j'ai repoussé cette lecture pendant vraiment longtemps parce que l'édition de poche fait plus de 1000 pages et que j'étais comme découragée d'entamer un livre que j'étais susceptible de traîner pendant des semaines si je tombais dans une "mauvaise passe" de lecture. Finalement, ça va plutôt bien.

Des livres que tu n'as pas aimé, dans ta liste?

Lisa: pour ma part, j'essaie "d'équilibrer" ma liste de lectures pour toujours avoir envie de lire le prochain livre sur la pile. J'essaie d'alterner un livre en français (que je lis beaucoup plus vite) / un livre en anglais, un livre sérieux, lourd ou théorique / un livre plus léger ou un plaisir coupable, un pavé / un machin qui va me prendre deux jours à lire (genre, les petits romans québécois contemporains de 200 pages... je peux lire ça en deux aller-retours au bureau, et ça tombe bien, je suis tenue d'aller au bureau deux fois par semaine, faque aussi bien les mettre à profit)... J'ai toujours 2-3 livres en attente et je fais l'ordonnancement pour avoir l'impression d'être divertie et de progresser. Là, c'est l'été, j'essaie en général de me garder quelques livres de type plaisirs coupables (biographies quétaines, true crime, romans jeunesses) pour mes vacances, alors après avoir terminé A little life, je compte lire le roman à clé du fils de Denise Bombardier sur le star système québécois en Floride (La chute de Babylone), la biographie du prince Harry (en anglais), le nouveau Jonathan Coe (en français), le nouveau Dennis Lehane (en anglais), le deuxième livre d'Akim Gagnon, et un polar niaiseux qui se passe dans un chalet autour d'un lac pour quand je vais être au chalet cet été (The house across the lake) - concept de même toi. Je fais beaucoup de "lèche-vitrine" sur Goodreads et après je fais plein de suggestions d'achat et de réservation à la bibliothèque. Je lis pas mal tout en vrai livre encore (mais j'écoute des audiobooks de livres que j'ai déjà lus pour m'endormir, quand il n'y a pas de nouveau podcast avec Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, qui est quand même mon choix de divertissement numéro 1 pendant mon sommeil).
« Modifié: juin 27, 2023, 03:50:31 pm par Simone »
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

Ciné

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« Réponse #716 le: juin 27, 2023, 09:03:23 pm »
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Je ne sais pas à quel point c'est différent, mais tu peux écouter un chapitre de livre au lieu d'un podcast dans bien des moments où un podcast est approprié

Ah tu vois, j'ai personnellement beaucoup plus de difficulté à me concentrer sur un livre audio qu'un podcast (aucune idée pourquoi), mais mon "tellement pas la même chose" venait surtout de la perte de la lecture elle-même. Dans le sens que voir les mots sur la page ce n'est pas la même chose que les entendre. Un peu comme (comparaison boiteuse) d'écouter une partie de hockey à la radio.

En fait, MadChuck vise plutôt juste. L'année dernière, je me suis mise à écouter des livres audio de façon vraiment obsessive, parce que je me suis aperçue que ça m'aidait à passer à travers un livre en quelques jours plutôt qu'en un mois comme c'était le cas en général dans les dernières années, et que ça bonifiait beaucoup l'expérience d'arriver au bout d'un livre alors que le début est encore frais à ma mémoire.

Autant je suis surpris de lire ça, autant je suis content pour toi si ça marche. Y a quelques années j'allais prendre des marches en écoutant des nouvelles de Maupassant. Parfois ça marchait assez bien. À d'autres moments, je devais reculer sans cesse, car je perdais ma concentration en cours de route. Mais au-delà de ça, je ne retiens pratiquement rien de ces expériences. Quand tu dis, par exemple : "ça bonifiait beaucoup l'expérience d'arriver au bout d'un livre alors que le début est encore frais à ma mémoire", moi c'était pas mal le contraire. Une nouvelle littéraire en 20 ou 40 minutes de marche ça peut aller, mais jamais j'arriverais à "suivre" À la recherche du temps perdu de cette manière.

j'ai pris conscience de deux choses qui me déplaisent beaucoup dans le fait de lire des livres papier : 1. le fait de ne pas avoir les mains libres...

Si c'est pour éplucher des patates ou faire du tricot, je t'arrête tout de suite...

J'ai pu trouver le temps en: lisant en faisant du spinning, lisant en pliant le linge, lisant en me brossant les dents, lisant en frottant la douche, lisant dans les files d'attente.

Ah misère... 

Pas grave, t'as d'autres qualité, je t'aime pareil. :smiley31:

la nécessité d'avoir un éclairage suffisant. Lorsque j'ai lu à mon fils un livre sur les hypersensibilités sensorielles, je me suis aperçue que j'étais clairement affectée par ça depuis l'enfance, et entre beaucoup d'autres choses, je suis agressée par une lumière vive sur une page blanche. Le iPad en mode sombre règle totalement ce problème-là.

Oui, ça je peux comprendre. En même temps on passe déjà tellement de temps derrière un écran que j'aurais sans doute de la peine à changer pour un iPad, mais oui, ton truc de mode sombre vs la problématique de "se sentir agressé par une lumière vive sur une page blanche" à laquelle je ne suis pas étranger va sans doute faire en sorte que j'essaie cela plus tôt que tard.

Pour la concentration, j'ai aussi constaté que des écouteurs avec un son de pluie faisaient des miracles.

Faut que j'essaie ça aussi.

Mais pour ce qui est du commentaire de Ciné comme quoi les livres audio c'est tellement pas la même affaire, en ce qui me concerne je ne vois pas vraiment de différence fondamentale. L'expérience immédiate est différente, c'est vrai, mais l'effort à fournir pour écouter de manière soutenue est aussi grand que celui requis par la lecture; par ailleurs, ce qu'on perd en n'ayant pas le visuel de la page et des phrases, on le gagne autrement, en éprouvant davantage la sonorité des mots et le rythme du texte. Et en fin de compte, je n'ai pas l'impression qu'on sort de l'oeuvre avec une moins bonne compréhension de celle-ci, ni avec une appréciation moindre.

Pas que je ne sois pas d'accord. Je n'ai simplement pas cette capacité-là.

Par contre, je trouve les livres audio trop lents

Oui, la vitesse, y a ça aussi. Et Lisa et PL disent la même chose.

(et je comprend beaucoup mieux l'écrit que l'oral de façon générale) et j'aime l'expérience de me livrer complètement à la lecture, et ne surtout pas faire autre chose en même temps!

Voilà.

Pour moi,  lire un livre est actif, tu contrôle le rythme, tu peux débouler les moments intenses, tu peux ralentir pour créer ton monde imaginaire tandis qu’écouter un livre est plus passif, tu subis le rythme du narrateur.

Les deux sont bons selon ta convenance. Durant le COVID, je travaillais souvent seul et j’en ai écouté plusieurs: un bon narrateur fait une grande différence. Mais j’ai un trop grand déficit d’attention pour certain livres.

Rassurant de voir que je ne suis pas le seul.

Maudite génération d'hyperactifs! À cause de vous, les films d'action sont rendus ultra-rapides et impossibles à suivre pour quelqu'un comme moi sans reculer à tout bout de champ pour être bien sûr de tout comprendre ce qui se passe. J'ai écouté le dernier Terminator hier et bon dieu que je m'ennuyais du Terminator de 1991 pas mal plus facile à suivre visuellement!

Ce n'est pas seulement une question de rapidité, c'est aussi qu'il y a de moins en moins de réalisateurs qui maîtrisent le rapport de la caméra avec l'espace. J'en ai maintes fois discuté avec un de mes amis cinéphiles qui détestent les films Marvel, mais qui est capable d'admettre que dans la bataille finale à New York du premier Avengers, par exemple, on est capable de se situer en tout temps. On comprend où sont les personnages par rapport aux autres, et ce, même quand il y a beaucoup d'autres informations à l'écran. Ce n'est pas le cas de plusieurs récents films de science-fiction où on est noyé dans un déluge d'information.

Mission impossible 1 semble complètement dans la mélasse pour un blockbuster populaire, c'était quand même en 1996.

Dans la mélasse?
« Modifié: juin 27, 2023, 09:08:14 pm par Ciné »

MadChuck

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« Réponse #717 le: juin 27, 2023, 10:05:20 pm »
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Ah tu vois, j'ai personnellement beaucoup plus de difficulté à me concentrer sur un livre audio qu'un podcast (aucune idée pourquoi), mais mon "tellement pas la même chose" venait surtout de la perte de la lecture elle-même. Dans le sens que voir les mots sur la page ce n'est pas la même chose que les entendre. Un peu comme (comparaison boiteuse) d'écouter une partie de hockey à la radio.

Comme tu dis c'est assez boiteux, le livre audio te donne 100% de toute l'information du livre (mis à part cartes et dessins s,il en a), le hockey à la radio donne qu'une parcelle de l'information. Il y a une différence entre le livre, le livre sur tablette, l'audio.

C'est facile d'en perdre des bouts et devoir reculer dans certains cas (en conduisant par exemple, les podcasts sont construits pour avoir notre attention en audio et plus facile à suivre) mais ce sera très subjectif d'une personne à l'autre puisque littéralement l'exacte même info a été transféré.

Dans la mélasse?

Ça semble déjà d'un autre monde pour un film dans le top 3 du box office, compare ça au dernier spider-man (ou dernier/prochain mission impossible), la quantité d'information visuelle par seconde a assez explosé, un peu comme:
https://www.youtube.com/watch?v=2THVvshvq0Q

On est passé de l'habitude de montrer les gens entrer dans les buildings dans les films dans les années 40-50 à ce genre de rythme:
https://www.youtube.com/watch?v=FD-0KG-h2-c

MI 1, ça semble une autre époque comme rythme, y'a des plan simples de 50s

Berslak

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« Réponse #718 le: juin 27, 2023, 10:19:19 pm »
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Pour moi, c'est les films d'aujourd'hui qui semblent sortis d'un autre monde. On perd vraiment en qualité en amenant trop de quantité. Fait chier d'être rendu trop vieux pour ces conneries. Le dernier Spiderman est un bon exemple d'action gâchée par trop d'informations trop rapides.

Ramenez-moi dans les années 90, svp. Les meilleures années.
« Modifié: juin 27, 2023, 10:24:35 pm par Berslak »
Je suis ici seulement pour m'exprimer un peu et non pour discuter activement sur plusieurs messages. Merci de respecter mon désir de m'exprimer à petites doses.

Charlemagne

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« Réponse #719 le: juin 27, 2023, 10:27:19 pm »
0
Si on avait pas eu le 11 septembre, on serait peut être encore dans l’esprit des années 90.

Smash mouth serait nos nouveaux Beatles après leur séparation de 2005 ( tant de succès en si peu de temps)

Creed serait les rolling stone

Sugar Ray aurait créer le renouveau grunge.

Korn ferait de l’électronique avant-gardisme.

On aurait les cheveux bleachés.

Radiohead aurait jamais fait Kid A.




Berslak

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« Réponse #720 le: juin 27, 2023, 10:38:00 pm »
+2
Jacques Villeneuve serait encore champion du monde.
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Kashmir

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« Réponse #721 le: juin 27, 2023, 10:39:27 pm »
+1

Des livres que tu n'as pas aimé, dans ta liste?


Bonne question. Le livre sur Saint-Simon m’a un peu déçue, étonnamment d’ailleurs parce que j’ai lu plusieurs autres titres de Jean-Michel Delacomptée et je les avais beaucoup aimés (en particulier son livre sur François II, Le Roi miniature), et que Saint-Simon lui-même est vraiment divertissant. Ce livre par contre était plutôt ennuyant, et j’ai un peu souffert en le lisant. Par contre ça m’a donné l’occasion de consulter les manuscrits de Saint-Simon sur le site de la BNF je crois, ce qui était absolument fascinant (ce qui me fait d'ailleurs penser que Pastoureau m'a fait découvrir le Codex Manesse, dont je n'avais jamais entendu parler, et my god ça m'a obsédée pendant des jours tant c'est beau).

Je n’ai pas tellement aimé Hotel Lonely Hearts. Je n’ai pas vraiment adhéré à la reconstitution historique, et j’ai trouvé ça vraiment trop long pour rien. J’aurais peut-être dû le lire en anglais, mais le fait que la traduction était de Dominique Fortier pesait dans la balance lorsque j’ai choisi de le lire.

Pas tellement aimé Passion simple non plus. J’aime vraiment mieux Annie Ernaux quand elle adopte un point de vue sociologique plutôt que lorsqu’elle parle de sa vie sentimentale (quoique j’ai beaucoup aimé Le Jeune homme, que je n’ai même pas osé mettre dans la liste parce que c’est, d’un point de vue quantitatif du moins, à peine un livre).

La reine de rien, j’ai trouvé ça infiniment moins réussi que La Déesse des mouches à feu. J’ai eu l’impression que le travail d’édition avait été bâclé. Je ne me souviens pas précisément, mais il me semble m’être dit souvent que certains axes thématiques ne menaient nulle part en fin de compte. C’est dommage, car ça aurait facilement pu être bien meilleur.

Je n'ai pas tellement tripé sur Six degrés de liberté, c'était bon mais j'avais l'impression de relire Nikolski et Tarmac.

Et puis je ne sais pas si je dirais que j'ai aimé les Vagues. C'était tellement beau, mais au bout de cinquante pages je me suis mise à ressentir une sorte d'épuisement. Et je n'arrivais pas à décider entre le lire en traduction et le lire dans le texte, parce que les deux versions apportaient leur lot de frustration (la version française parce que j'avais beaucoup trop l'impression de lire Yourcenar, la version originale parce que je ne suis en réalité pas assez bonne en anglais pour lire un texte d'une pareille complexité), donc je me suis patentée une édition bilingue avec le iPad et le iPhone, et j'ai lu les deux simultanément. Il y a assurément un côté de moi qui aime souffrir, mais là ça me donnait mal au cerveau. Je trouve que la difficulté avec Woolf c'est qu'elle évoque toujours les choses de biais, donc l'effort d'imagination nécessaire pour comprendre ce dont elle parle est très intense; c'était déjà ardu avec Orlando, mais la côté ludique compensait, ce qui n'est pas le cas avec Les Vagues. Vraiment contente de l'avoir lu, par contre.


Dans tout ce que j'ai lu, celui que j'ai de loin préféré et qui demeurera dans mon coeur pour toujours c'est La Détresse et l'enchantement. C'était tellement beau que je redoutais de le finir parce que je voulais que ça dure encore et encore.

Je l'ai lu il y a quelques années seulement - après la naissance de Bérénice disons - et j'avais été complètement renversée. Parce que j'avais lu d'autres écrits autobiographiques de Gabrielle Roy (nommément, Ces enfants de ma vie, qui peut être assez pastoral par moments - et que j'adore de toute façon), je ne m'attendais pas à ce que la question de l'identité et de la dualité linguistique soit abordée si frontalement et avec autant de justesse. Ça m'a beaucoup touchée et remuée. Et la plume de Gabrielle Roy est juste magnifique, économe sans être simple. J'adore.

Je suis tellement d'accord! Elle a un style si limpide, soigné mais sans la moindre lourdeur. Ça fait plusieurs mois que je l'ai lu et je suis encore incapable de penser aux dernières lignes du livre sans être submergée par l'émotion, tant c'était beau et juste. J'ai été vraiment touchée par la question identitaire, en particulier lorsqu'elle raconte être issue d'une lignée d'Acadiens déportés. C'est aussi mon cas, et ses ancêtres ont probablement côtoyé les miens lorsqu'ils vivaient à Saint-Jacques. Et ce n'est pas qu'une anecdote biographique, c'est le point de départ du raisonnement qui la mène à sa quête d'identité et de succès. Ça m'a tellement touchée que j'ai eu envie de faire quelque chose à partir de ça, et de partager quelques extraits de ce si beau texte; j'en ai parlé à mon père qui est dans le comité organisateur du Festival de la Nouvelle-Acadie, et il comme il y avait déjà un événement littéraire de prévu, il m'a offert d'animer un atelier littéraire. Je ne sais pas encore quelle forme ça va prendre, mais j'ai bien hâte.

J'ai dû lire une douzaine de livres sur Marie-Antoinette avec les années (... je sais), j'ai évidemment mes préférés (je pense avoir parlé déjà souvent de Marie-Antoinette l'insoumise de Simone Bertière et, plus globalement, de toute la série sur les Reines de France des temps modernes de cette historienne qui aura bientôt 100 ans...), mais si quelqu'un me demande une seule recommandation, le seul livre me vient en tête, c'est toujours le Marie-Antoinette de Stefan Zweig. Un ouvrage qui, au chapitre de l'exactitude historique, n'a rien à envier à d'autres comptes-rendus biographiques qui proviennent effectivement d'historiens et d'historiennes, et qui, au contraire, insuffle une narrativité toute romanesque à la vie et au destin tragique de Marie-Antoinette.

Vraiment, à tel point que quand je repense à la fin du livre, mon souvenir se confond avec la fin de l'Oeuvre au noir, comme si une étrange alchimie s'était opérée pour lier une reine de France exécutée et un alchimiste qui se suicide pour échapper à une exécution. Dans ma tête, je vois le sang qui brille dans un rayon de lumière sur le plancher d'une cellule et je ne sais pas si c'est le sang de la guillotine, celui des menstruations de la reine, ou celui de Zénon. C'était extrêmement bien raconté.

Kashmir

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« Réponse #722 le: juin 27, 2023, 11:14:55 pm »
+1
En fait, MadChuck vise plutôt juste. L'année dernière, je me suis mise à écouter des livres audio de façon vraiment obsessive, parce que je me suis aperçue que ça m'aidait à passer à travers un livre en quelques jours plutôt qu'en un mois comme c'était le cas en général dans les dernières années, et que ça bonifiait beaucoup l'expérience d'arriver au bout d'un livre alors que le début est encore frais à ma mémoire.

Autant je suis surpris de lire ça, autant je suis content pour toi si ça marche. Y a quelques années j'allais prendre des marches en écoutant des nouvelles de Maupassant. Parfois ça marchait assez bien. À d'autres moments, je devais reculer sans cesse, car je perdais ma concentration en cours de route. Mais au-delà de ça, je ne retiens pratiquement rien de ces expériences. Quand tu dis, par exemple : "ça bonifiait beaucoup l'expérience d'arriver au bout d'un livre alors que le début est encore frais à ma mémoire", moi c'était pas mal le contraire. Une nouvelle littéraire en 20 ou 40 minutes de marche ça peut aller, mais jamais j'arriverais à "suivre" À la recherche du temps perdu de cette manière.

Moi non plus d'y arriverais pas en prenant une marche, il y a ben trop de stimuli. La seule chose que je peux faire en écoutant un livre audio, c'est de faire du casse-tête. C'est lent et méditatif, seules les mains et le regard sont sollicités donc ça me laisse l'esprit complètement libre. Ça met mon esprit dans un état de pleine disponibilité. Mais même là je passe mon temps à reculer de quelques minutes parce que j'ai l'impression d'avoir manqué un détail ou alors je me suis momentanément perdue dans mes propres pensées.

j'ai pris conscience de deux choses qui me déplaisent beaucoup dans le fait de lire des livres papier : 1. le fait de ne pas avoir les mains libres...

Si c'est pour éplucher des patates ou faire du tricot, je t'arrête tout de suite...

J'ai pu trouver le temps en: lisant en faisant du spinning, lisant en pliant le linge, lisant en me brossant les dents, lisant en frottant la douche, lisant dans les files d'attente.

Ah misère... 

Pas grave, t'as d'autres qualité, je t'aime pareil. :smiley31:

J'étais sûre en écrivant ça que ça te ferait lever le poil sur les bras, mais j'ai pas vraiment de complexe vu que je sais que je consacre aux oeuvres que je lis toute l'attention qu'elles méritent, et que si je dois relire six fois la même phrase parce que ma lecture n'était pas à la hauteur, je vais le faire. En même temps, j'ai le choix entre lire dans des conditions moins optimales et lire abondamment, ou attendre que les astres s'alignent pour que j'aie le temps de m'asseoir et ne rien faire d'autre, et lire peu.

Par contre, je trouve les livres audio trop lents

Oui, la vitesse, y a ça aussi. Et Lisa et PL disent la même chose.

Pour ma part, même quand je lis dans ma tête, c'est sensiblement à la même vitesse que quelqu'un qui lit à haute voix. Ou alors je relis. J'ai tendance à faire des allers-retours dans le texte, donc ça prend un temps considérable (quoique là en ayant repris l'habitude de lire constamment, c'est moins pire qu'avant). Faudrait que je fasse l'exercice de comparer, mais a priori je ne pense pas que dans mon cas il y ait vraiment une différence entre livre physique ou livre audio. Après avoir constaté dans le rapport d'évaluation neuropsychologique de mon fils qu'il souffre d'un déficit au niveau de la vitesse de traitement de l'information, je me dis qu'il ne tient peut-être pas ça des voisins.

Ciné

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« Réponse #723 le: juin 28, 2023, 09:33:19 pm »
0
J'étais sûre en écrivant ça que ça te ferait lever le poil sur les bras

Je te taquine, tu sais bien. Ciné ne serait pas Ciné si je laissais passer ça sans dire un mot. ;)

En même temps, j'ai le choix entre lire dans des conditions moins optimales et lire abondamment, ou attendre que les astres s'alignent pour que j'aie le temps de m'asseoir et ne rien faire d'autre, et lire peu.

C'est sûr. En fait, je ne sais même pas où Simone et toi (ou n'importe quel parent) trouvez le temps.

Par contre, je trouve les livres audio trop lents
Oui, la vitesse, y a ça aussi. Et Lisa et PL disent la même chose.
Pour ma part, même quand je lis dans ma tête, c'est sensiblement à la même vitesse que quelqu'un qui lit à haute voix.

Ce n'est pas tant la vitesse en soit que le fait de dépendre du rythme imposé par la lectrice ou le lecteur. Ça me fait ça aussi pour certaines vidéos YouTube pour lesquelles j'ai envie de dire : "Envoye, aboutis!"

Dans tout ce que j'ai lu, celui que j'ai de loin préféré et qui demeurera dans mon coeur pour toujours c'est La Détresse et l'enchantement. C'était tellement beau que je redoutais de le finir parce que je voulais que ça dure encore et encore.

Je l'ai lu il y a quelques années seulement - après la naissance de Bérénice disons - et j'avais été complètement renversée. Parce que j'avais lu d'autres écrits autobiographiques de Gabrielle Roy (nommément, Ces enfants de ma vie, qui peut être assez pastoral par moments - et que j'adore de toute façon), je ne m'attendais pas à ce que la question de l'identité et de la dualité linguistique soit abordée si frontalement et avec autant de justesse. Ça m'a beaucoup touchée et remuée. Et la plume de Gabrielle Roy est juste magnifique, économe sans être simple. J'adore.

C'est sûr que quand vous vous y mettez à deux c'est dur de résister...



Je suis tellement d'accord! Elle a un style si limpide, soigné mais sans la moindre lourdeur. Ça fait plusieurs mois que je l'ai lu et je suis encore incapable de penser aux dernières lignes du livre sans être submergée par l'émotion, tant c'était beau et juste. J'ai été vraiment touchée par la question identitaire, en particulier lorsqu'elle raconte être issue d'une lignée d'Acadiens déportés. C'est aussi mon cas, et ses ancêtres ont probablement côtoyé les miens lorsqu'ils vivaient à Saint-Jacques. Et ce n'est pas qu'une anecdote biographique, c'est le point de départ du raisonnement qui la mène à sa quête d'identité et de succès. Ça m'a tellement touchée que j'ai eu envie de faire quelque chose à partir de ça, et de partager quelques extraits de ce si beau texte; j'en ai parlé à mon père qui est dans le comité organisateur du Festival de la Nouvelle-Acadie, et il comme il y avait déjà un événement littéraire de prévu, il m'a offert d'animer un atelier littéraire. Je ne sais pas encore quelle forme ça va prendre, mais j'ai bien hâte.

Vraiment emballant tout ça. Faudra que tu nous racontes ça!

Avec Djeezus on a eu une grosse période généalogie il y a une dizaine d'années à mon retour à Québec. Il me semble en avoir parlé un peu ici à l'époque. J'ai passé des semaines à rassembler tout ce que je pouvais sur les ancêtres de mes quatre grands-parents et ai rédigé de courtes biographies de leur naissance en Europe jusqu'à leur décès en Nouvelle-France; incluant donc leurs enfants et petits-enfants.
« Modifié: juin 28, 2023, 09:35:03 pm par Ciné »

Kashmir

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« Réponse #724 le: août 17, 2023, 10:16:36 pm »
+3

Vraiment emballant tout ça. Faudra que tu nous racontes ça!


L'activité a eu lieu la fin de semaine dernière. Bien humblement, ça a été un franc succès : l'organisatrice nous avait prévenus qu'on aurait peut-être juste cinq participants, mais en fin de compte nous étions plus d'une trentaine. L'essentiel de l'événement a pris la forme d'un atelier d'écriture autour de la question de l'identité (on ne voulait pas nécessairement trop centrer ça sur l'Acadie ni sur la déportation), mais j'ai aussi eu l'occasion de donner une mini-conférence qui reprenait essentiellement ce que je disais plus haut à propos de La détresse et l'enchantement. L'expérience a été tellement positive que ma soeur (avec qui j'ai animé l'activité) et moi venons de proposer de fonder un cercle littéraire à la bibliothèque de notre village.

Charlemagne

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« Réponse #725 le: mars 07, 2024, 10:25:17 pm »
+1
Avez vous un objectif cette année ?

J’ai pris la classique: 52 livres en un an.

Ça allait bien jusqu’à ce que je tombe malade, j’ai repris un peu après mais là je m’étire dans catch 22.

Je suis en rattrapage pour des classiques, j’ai resté pris dans les années 1915 à 1945, raisin de la colère, bonheur d’occasion, l’adieu aux armes, Gatsby, biographie de Malraux,

Ciné

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« Réponse #726 le: mars 08, 2024, 01:14:08 am »
0
Avez vous un objectif cette année ?

J’ai pris la classique: 52 livres en un an.

Certainement un défi le fun à faire à la retraite, mais jamais j'aurais le temps de faire ça d'ici là. Je te tire mon chapeau!

cibiou

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« Réponse #727 le: mars 08, 2024, 05:06:45 am »
+1
C'est mon objectif à moi aussi depuis 3-4 ans, après mettre rendue compte que j'avais beaucoup diminué mes lectures après l'arrivée des enfants. Quand je me rend compte que je m'éloigne de l'objectif, je me bloque du temps de lecture et c'est génial.
J'admet que j'ai rajouté de la BD dans le mélange (bon, je ne compte pas les Boule et Bill, mais les BD un peu plus verbeuses sont éligibles dans mon système).

De façon générale, je me fie aux recommandations de quelques personnes choisies et on fait circuler les livres entre nous.
On m'a offert un abonnement de 6 mois de livre : un livre par mois choisi par un libraire selon certaines indications que je lui donne. C'est inégal, mais ça permet de belles surprises et surtout de sortir de la "bulle" de mon petit réseau littéraire.

Le fait que mes deux enfants sachent bien lire maintenant, nous conduit beaucoup plus souvent à la bibliothèque (d'où les BD). Je peux aussi leur lire des choses plus intéressantes le soir. Ce sont des relectures pour moi, pour le plaisir de partager avec eux des histoires que j'avais aimées à leurs âges (on est dans Bilbo, après avoir revisité du Pagnol et du Petit Nicolas)

Dans le sujet lecture, on a fait une fête du livre dans l'école avec l'asso des parents d'élèves. Un truc très simple à organiser et qui a rencontré un succès inespéré : 8 personnes / 8 classes / 8 univers de lecture. Pendant 1h30, un parent lit à voix haute des histoires sur un thème, et les enfants (entre 3 et 12 ans) peuvent circuler.
J'ai adoré et si je change de travail un jour, ce sera pour devenir conteuse :)


Et pour répondre au sujet du fil de discussion :
Histoire de fille, Annie Ernaux
Le jardin secret, Frances Hogson Burnett
Les aiguilles d'or, Michael McDowell
Hiver à Sokcho, Elisa Shua Dusapin
Klara et le soleil, Kazuo Ishiguro
« Modifié: mars 08, 2024, 05:09:19 am par cibiou »

cibiou

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« Réponse #728 le: mars 08, 2024, 05:11:47 am »
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« Modifié: mars 10, 2024, 04:26:11 pm par cibiou »

dalporto

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« Réponse #729 le: mars 08, 2024, 08:58:13 am »
+3
Qui a lu le dernier Lagaffe qui a été fait par Delaf? (ok, ok, c'est pas un livre, mais je suis un gamin). Ah pis fuck you, c'est un livre. Je suis un gamin vulgaire.

Je l'ai trouvé crissement bien fait, la meilleure reprise d'une BD d'un autre que j'ai vue de ma vie; le dessin, le scénario, les personnages, tout est fidèle à l'univers de Franquin.

D'aucun diront qu'il ne s'est pas "approprié" l'oeuvre, mais c'est dans la subtilité des thèmes qu'il l'a fait, et ça il faut du talent en crisse pour faire ça.

M'enfin.

Bravo M. Delafontaine, belle job.

dalporto

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« Réponse #730 le: mars 08, 2024, 08:58:53 am »
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Mon objectif est de relire 52 BDs cette année.

Objectif atteint.

exademine

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« Réponse #731 le: mars 08, 2024, 01:02:24 pm »
0
Avez vous un objectif cette année ?

J’ai pris la classique: 52 livres en un an.

Ça allait bien jusqu’à ce que je tombe malade, j’ai repris un peu après mais là je m’étire dans catch 22.

Je suis en rattrapage pour des classiques, j’ai resté pris dans les années 1915 à 1945, raisin de la colère, bonheur d’occasion, l’adieu aux armes, Gatsby, biographie de Malraux,

Il y a de ça très longtemps, lorsque je devais me déplacer pour le travail j'en profitais pour lire beaucoup. Ça m'a pris un peu de temps retrouver ce temps ailleurs.

Pendant un bout je faisais le défi Goodreads où l'on s'engage à lire un nombre de livres de son choix dans l'année. La loi de Goodhart en a suivi et par moment je lisais juste pour lire.
Maintenante j'abhorre et j'évite l'utilisation de métriques comme incitatif comportemental, alors je ne le fais plus.

Je lis un peu moins mais je lis mieux. Je ne termine pas ce que je n'ai pas envie de terminer. Je prends beaucoup de notes lorsque c'est particulièrement intéressant. Parfois je lis 4h par jour pendant une semaine. Parfois c'est 4h dans un mois.

La BAnQ a pratiquement tout ce je veux lire et à l'occasion ils ont fait des achats suite à mes suggestions.

Mon seul objectif non officiel est de lire plus en pas anglais.

Mon objectif est de relire 52 BDs cette année.

Objectif atteint.

Tu lis quoi comme BDs à part Lagaffe?

J'ai retrouvé mes vieux Picsou Magazine et Super Picsou Géant récemment. La qualité du contenu passe de peinture à numéro à chef-d'oeuvre (surtout quand c'est du Don Rosa) dans la même revue. Les histoires de Mickey je trouve ça aussi ordinaire que quand j'étais jeune.

Simone

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« Réponse #732 le: mars 08, 2024, 01:50:27 pm »
+2
Avez vous un objectif cette année ?

J’ai pris la classique: 52 livres en un an.

Ça allait bien jusqu’à ce que je tombe malade, j’ai repris un peu après mais là je m’étire dans catch 22.

Je suis en rattrapage pour des classiques, j’ai resté pris dans les années 1915 à 1945, raisin de la colère, bonheur d’occasion, l’adieu aux armes, Gatsby, biographie de Malraux,

J'essaie toujours de lire 20-25 livres par année, mais je ne vire pas ma vie à l'envers pour ça. J'essaie principalement d'alterner lecture en français et lecture en anglais et je lis de tout. Dans ma pile présentement: The Winners de Fredrick Backman (3e tome de Beartown, une série que j'ai ADORÉE, j'explique pourquoi dans ma critique sur Goodreads), Heartstopper vol. 5 (en français, parce que je me suis dis que mes filles les liraient dans quelques années alors je les ai achetés - usagés pour vraiment pas cher, j'étais bien fière - en français), À l'est d'Eden de John Steinbeck (pour lequel j'ai beaucoup d'espoir parce que le dernier Steinbeck que j'ai lu, Tortilla Flat, était vraiment ordinaire) et If you can't take the heat: tales of food, feminism and fury. À travers ça, je continue de (re)lire les 82 tomes des romans du Club de baby-sitters que j'ai en ma possession, j'en lis à peu près deux par semaine, mais je ne les compte pas dans mes lectures régulières. :smiley36:
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

Kashmir

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« Réponse #733 le: mars 08, 2024, 03:52:50 pm »
+3
J'ai fini 107 livres en 2023 (62 livres "lus", 45 livres audio). Ça a impliqué de sacrifier la plupart de mes autres loisirs qui n'étaient pas combinables avec la lecture, donc je ne suis pas sûre d'avoir envie de faire ça à long terme. Je ne crois pas que je vais en lire autant cette année, j'ai des problèmes de santé qui me grugent énormément d'espace mental et ça nuit à ma concentration et à ma motivation - je dis ça, mais je viens de jeter un oeil au calendrier et j'en suis quand même à plus de deux livres par semaine jusqu'à maintenant. J'ai quand même l'impression que le coeur y est un peu moins que l'année dernière.

Dernièrement j'ai lu plusieurs livres à thématique animalière en vue de la réunion de mon cercle littéraire dans deux semaines : Chien blanc de Romain Gary (absolument adoré), La chatte de Colette (j'ai détesté le début, puis au fil du texte Colette a fini par me gagner, en fin de compte c'était magnifique), L'ours. Histoire d'un roi déchu de Michel Pastoureau (passionnant, j'ai passé deux semaines à assommer mon entourage avec des histoires sur les ours), Un coeur simple de Flaubert (toujours sublime), Vingt ans avec mon chat de Inaba Mayumi (un beau récit touchant) et Le lièvre de Vatanen de Arto Paasilinna (très belle lecture pleine de péripéties, j'ai d'autant plus apprécié l'expérience que je l'ai lu à mon fils, qui a vraiment adoré même si c'était pas tant pour les enfants, ça parle d'ivrognes, d'avortement et de théories du complot). Je suis aussi en train de relire La métamorphose de Kafka.

À date ma lecture préférée de 2024 c'est Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras. J'ai une affection particulière pour les livres qui résistent à la compréhension, où on a l'impression que le sens se dérobe constamment, et je me suis sentie comblée. C'était beau, étrange et énigmatique. Je ne suis pas très familière avec l'oeuvre de Duras, mais ça m'a donné envie de l'explorer davantage.

Lisa

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« Réponse #734 le: mars 10, 2024, 09:21:18 pm »
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J'ai du lire un livre en 2023, que j'ai terminé en 2024. Il faut vraiment que je m'y mette, j'avais trouvé le message de Kashmir très inspirant sur sa reprise. Je lis beaucoup, mais souvent pour le travail, et le soir je travaille souvent trop tard, je rattrape de l'info sur le cellulaire, etc.

Ceci dit, ce que j'ai terminé, c'est Manikanetish, de Naomi Fontaine, et j'ai adoré. L'affaire, c'est que c'était dur de le trainer pour le lire dans les temps morts d'attente, parce que je me mets toujours à pleurer peu importe c'est fatigant.

Mais c'était parfait, des petits chapitres, très très "Gabrielle Roy" comme feeling de roman, très beau, très touchant.
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Charlemagne

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« Réponse #735 le: mars 14, 2024, 06:04:31 pm »
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Je vire pas fou pour atteindre le 52 livres, le. Le but est de m’éloigner les yeux du cellulaire mais surtout, de m’éloigner d’une source d’information qui projette de l’information rapide et courte que je n’ai pas le temps analyser.

Quand je fini un livre, je suis sur une inertie mentale de bon fonctionnement, je vais sur internet et je trouve ça vide. C’est cet état d’esprit que je recherche.

Je viens de finir catch 22.

J’ai lu la femme qui fuit d’Anaïd Barbeau et j’arrive pas à savoir si l’auteure essaie de présenter sa grand mère sous un meilleur jour que ce qu’elle est réellement quand elle parle avec amour d’un personnage que je n’arrive pas à aimer. Ça m’a laissé une drôle d’impression.

Je commence Nickel Boy de Colson Whitehead.

Ça calme mon déficit d’attention.

Simone

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« Réponse #736 le: mars 16, 2024, 02:32:48 pm »
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Oh, je veux de la rétroaction pour Nickel Boys. Il est dans ma liste, mais j'avais été déçue dans mes attentes pour The Underground Railroad, et j'avais trouvé Sag Harbor correct mais sans plus, donc Nickel Boys est probablement la dernière chance que je laisse à Colson Whitehead.
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

El Kabong

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« Réponse #737 le: mai 25, 2024, 03:51:40 pm »
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Qui étaient nos ancêtres?

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Connaître l'homme, c'est savoir comment il est devenu homme.
Le long et patient travail des préhistoriens et des paléontologistes tire des traces de nos lointains ancêtres un tableau toujours plus précis de la lente naissance de l'homme.
A partir des plus récentes découvertes des spécialistes, voici l'histoire, admirable et souvent émouvante, du développement de l'humanité. L'émergence du langage, l'invention d'outils, la création de cultures fondent ce développement, scandé par l'apparition du feu, de l'art, de l'agriculture, de la métallurgie, de l'architecture et de l'écriture.
"Nous devons tout à ces hommes d'avant l'histoire. Une même solidarité nous lie à tous les peuples de la terre, ceux qui vivent aujourd'hui comme ceux qui ont disparu."

Les étapes, cent fois millénaires, de l'évolution du singe jusqu'à sa forme humaine sont simples.
Se lever debout, donc voir plus loin et ramasser plus de nourriture.
Tailler des outils qui coupent, plusieurs centaines de milliers d'années de chocs et d'entrechocs.
Et le cerveau ne cesse de grossir.
L'agriculture, la cueillette et la chasse, la domestication d'animaux, le village.
Et puis la cité... là, ça dégénère.

Ça se lit très bien sur la porcelaine.


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El Kabong

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« Réponse #738 le: mai 25, 2024, 03:58:43 pm »
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Comme disait le plus grand salaud d'Amèrique (Hoover du FBI):  La mafia n'existe pas, mais il y a des michants communistes partout.

Citer
Le Parrain est mort. Désormais Don Corleone et les siens ne sont plus que les vestiges hollywoodiens d'une époque révolue.

Aujourd'hui le crime organisé n'a jamais été aussi puissant, efficace et présent. Utilisant depuis longtemps des modèles de développement similaires aux grandes multinationales, les mafias se sont mises à l'heure de la mondialisation. Et aux habituels trafics de drogue, prostitution, racket et corruption, les mafias sont venues ajouter blanchiment d'argent, terrorisme, course à l'Euro, menaces nucléaires, trafics humains et arnaques sur internet.

Des secrets de la French Connection à ceux unissant depuis des années criminalité organisée, haute finance, politique internationale et monde du renseignement, du Kremlin à la Maison-Blanche, en passant par New York, Palerme, Paris, Marseille, Medellín mais aussi Montréal, Londres, Berlin, Bruxelles et Kaboul, Mafia S.A. plonge pour la première fois dans les coulisses du village global et dévoile les arcanes de la criminalité planétaire d'hier comme d'aujourd'hui.

Grâce à une multitude de documents inédits, des témoignages de procureurs, de magistrats, de policiers, de victimes et de mafiosi, écrit au rythme d'un thriller, Mafia S.A., dresse un portrait effrayant mais captivant de l'histoire du crime organisé et de l'état de la planète.

Après avoir lu cela, vous risquez de devenir incapable de voter pour les grands partis, puisque les mafias en tous genres les achète gràce à de larges contributions électorales.
Et voilà l'impunité!

 
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exademine

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« Réponse #739 le: septembre 08, 2024, 04:04:45 pm »
+1


J'ai terminé Eifelheim (2006) de Michael Flynn. Science-fiction dure et histoire.

Au 14e siècle un petit village en Allemagne a disparu et n'a jamais été repeuplé par la suite, même si tout indique que c'est un endroit où il y a tous les éléments requis pour qu'un village existe. Dans une trame narrative on suit un historien qui se penche sur la question. En parallèle, on vit ce qu'il s'est passé dans le dit village, principalement à travers le pasteur du village. Un homme bien éduqué, à jour sur les écrits de Roger Bacon, Jean Buridan et Occam.

L'auteur a fait un travail de recherche rigoureux sur le mode de vie de l'époque, ce qui donne des personnages complets et complexes. Les éléments de science-fiction sont tous bien plausibles et ne se basent que sur un seul élément faux (la vitesse de la lumière n'est pas constante dans l'Histoire) pour en dériver des résultats.

Des discussions philosophiques sur les sujets à la fine pointe des connaissances de l'époque: humeurs, éther, la forme du corps et son incidence sur l'âme, la logique, l'empirisme. Un monde où la théologie fournit le principe premier pour les sciences naturelles. Un monde qui semble extrêmement étranger.

Une histoire sur l'humanité, la compassion, le Christianisme du 14e siècle, la cosmologie.

Pas mal bon.

cibiou

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« Réponse #740 le: septembre 09, 2024, 07:12:45 am »
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ça me tente bien, je vais le chercher!

De mon côté,
- du classique : "Le Comte de Monte Cristo". Le film sorti cet été m'a donné envie de m'y plonger et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
- "Treize à la douzaine" : une relecture, mais cette fois, je n'ai plus 10 ans et j'ai wikipédia sous la main : j'ai pu aller lire l'histoire de la famille et plus spécifiquement de la mère à qui je tire mon chapeau https://fr.wikipedia.org/wiki/Lillian_Moller_Gilbreth. J'ignorais qu'il y avait une suite, que je vais chercher.
- "Dix petits nègres" Une relecture après plus de 20 ans - ça perd un peu de son sel quand on se souvient de la fin,  évidemment, mais ça vieillit bien quand même
- Douglas Kennedy - "Et c'est ainsi que nous vivrons" ; l'idée est pas mal (imaginons qu'une partie de l'Amérique a fait sécession et que deux visions de la vie s'affrontent de chaque côté de la frontière : d'un côté des puritains ultra libéraux, de l'autre des wokes technophiles et ultra contrôlés). Mais je crois qu'il faut laisser la dystopie aux auteurs du genre. Il en a fait un roman lourdaud et sans surprise, dommage. La même idée dans les mains de Margaret Atwood...

Le Jam

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« Réponse #741 le: septembre 09, 2024, 08:12:04 am »
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- "Dix petits nègres" Une relecture après plus de 20 ans - ça perd un peu de son sel quand on se souvient de la fin,  évidemment, mais ça vieillit bien quand même


Tu t'es trompé, maintenant c'est " Ils étaient dix".

Douglas KENNEDY a une époque je les lisais tous, j'aimais beaucoup l'ambiance qui régnait dans ces livres, c'était mon époque "féminine".
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« Réponse #742 le: septembre 09, 2024, 09:02:56 am »
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Je sais et j'ai quand même choisi de mettre l'ancien titre. Tu vois bien que je ne suis pas si woke que ça.

Douglas Kennedy, de la lecture "féminine"? Quelle est ta définition?

"Comme dans ces nouvelles pour dames, de Somerset Maughan" --> une phrase d'une chanson Souchon, que je trouve condescendante au possible.

Le Jam

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« Réponse #743 le: septembre 09, 2024, 09:25:25 am »
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Douglas Kennedy, de la lecture "féminine"? Quelle est ta définition?


Je ne sais pas j'avais dû lire ça quelque part je ne retrouve rien dessus mais je crois qu'il a une sensibilité très féminie d'ailleurs avec la femme du Véme (je crois que c'est celui-là) il écrit comme si il était une femme.

D'ailleurs quand on l'entend parler Français qu 'il maitrise très bien il a un côté très féminin.

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« Réponse #744 le: septembre 09, 2024, 03:26:20 pm »
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Connaître l'homme, c'est savoir comment il est devenu homme.
Le long et patient travail des préhistoriens et des paléontologistes tire des traces de nos lointains ancêtres un tableau toujours plus précis de la lente naissance de l'homme.[/color]

J'ai appris hier que nos ancêtres commun avec les grand singes n'avait probablement pas de moustache et barbe (comme les chimpanzé en non pas aujourd'hui), que c'est quelque chose qui a évolué chez les hommes et on ne sait pas pourquoi au juste.

Le Jam

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« Réponse #745 le: septembre 10, 2024, 06:04:54 am »
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C'était vraiment très intéressant!
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« Réponse #746 le: septembre 10, 2024, 02:29:19 pm »
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C'était vraiment très intéressant!

Il y a de plus en plus une idée que les évolutions du genre pourrait être juste une question de goût et non pas nécessairement signalé quelque chose de réelles.

Peut-être que les femmes trouvent ça beau, les hommes trouvent ça intimidant, en soi, sans être un signe de meilleure santé ou génétique que signale la barbe.

Il y a certaines espèces d'oiseau ou les fruits sont facile a trouver et la survie facile qui sont entraints de se détruire le corps (évolution parlant) pour séduire, des choses qui ne semble pas signaler de quoi d'intéressant, juste parce que c'est beau, leur ailes se transforme en instrument de musique et ne seront peut-être plus capable de voler et ainsi de suite.

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« Réponse #747 le: septembre 10, 2024, 02:52:36 pm »
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Si je me fie à la théorie de l'évolution qui est un concept assez solide en science, les évolutions génétiques spontanées et hasardeuses sont de 3 types :

1. Elles sont négative pour la survie et la reproduction de l'espèce et tendent donc à disparaitre
2. Elles sont bénéfiques pour la preproduction et la survie et dans ce cas elles perdurent
3. Elles n'ont aucun impact et dans ce cas elles peuvent perdurer aussi

Dans aucune des situation l'aspect esthétique ne joue de rôle d'autant plus qu'il est subjectif. Ce que nous trouvons beau est peut être simplement un signe de danger (venimeux par exemple) ou un signe sexuelle ou de bonne santé favorisant l'attirance de l'autre sexe et donc la capacité à se reproduire.

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« Réponse #748 le: septembre 10, 2024, 03:15:22 pm »
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Elles ont juste besoin d'être bénéfiques à la reproduction et/ou la survie pour survivre j'ai l'impression (ça semble impossible que ce ne soit pas le cas, si tu as plus d'enfants et voila ce gene devient plus commun).

Dans aucune des situation l'aspect esthétique ne joue de rôle d'autant plus qu'il est subjectif. Ce que nous trouvons beau est peut être simplement un signe de danger (venimeux par exemple) ou un signe sexuelle ou de bonne santé favorisant l'attirance de l'autre sexe et donc la capacité à se reproduire.

C'était une idée très forte assez récemment, mais les oiseaux pour qui la beauté mais leur santé et survie en jeux change beaucoup cet idée:
https://freakonomics.com/podcast/the-worlds-most-controversial-ornithologist/

LEVITT: So the traditional view that people have held through the 20th century is that females choose male mates because whatever dance they’re doing provides information about the fitness of potential offspring. That’s been the traditional view, and one that you think is ridiculous, right?

PRUM: That’s a good summary, yeah. The idea of sexual selection by mate choice was proposed by Darwin. And at the time, in 1871, many of his most enthusiastic supporters thought it was a disastrous idea.

LEVITT: Everybody knows about natural selection. That’s what gets talked about all the time. But when you say sex selection, you’re talking about a very different force that’s acting in evolution. Can you explain the difference between those two?

PRUM: Darwin proposed the idea of sexual selection, which is that, unlike the struggle for survival, which gave rise to adaptation by natural selection, there was also competition among mates. And some of the times it’s direct competition, like imagine males with antlers battling over opportunities to mate, or sometimes it’s through choice — females selecting and choosing among available competing males for mates. In both those cases, the features like antlers or display behavior don’t contribute to survival of the males involved. They may actually get in the way. They may make it harder to survive. So how would they evolve? And Darwin proposed that they evolve by sexual selection. But when Darwin proposed it, the idea of the male-male competition structured the sexual world was immediately adopted. This looked just like the Victorian world, right? So that makes sense to us. But the idea that females were choosing, which of course was fundamental to Darwin’s ideas, was parodied and rejected.