Je ne peux pas connaître les questions du test à l’avance et ce n’est pas ce que je souhaitais savoir (j’aurais effectué des recherches sur le Net sinon). Ce que je voulais savoir, c’est comment celles et ceux (s’il y en a) qui ont passé le test WAIS-IV ont vécu ladite expérience (leurs ressentis, etc.). J’ai déjà lu les expériences d’autrui sur d’autres forums et j’ai trouvé cela intéressant. (Les personnes en question disaient d’ailleurs que les tests de QI trouvables sur le Net n’avaient quasiment rien à voir – exercices différents – avec le test WAIS-IV et que, par conséquent, il était inutile de chercher à s’entraîner au préalable, d'autant plus qu'il y a des exercices pratiques / physiques.) Je connaissais déjà ce test (son nom et le nom des indices) auparavant, car je m’étais déjà renseignée sur le HPI, etc., qui ne sont pas des notions nouvelles pour moi (on m'en avait déjà parlé), mais je ne sais pas si c’est vraiment le test que mon neuropsychologue avait en tête.
L’as-tu passé, toi ? (Si oui, peux-tu me faire part, si tu le souhaites, de tes résultats chiffrés détaillés, car je trouve cela intéressant.) Car sur un autre fil, tu avais dit à Berslak que cela avait été confirmé par un psy, mais je ne sais pas trop si tu parlais du TDAH ou du HPI…
Pour ce qui est de l’attention, je ne sais pas du tout quel test il compte me faire passer et je n’ai pas cherché. Et je ne pense pas qu'il soit possible de s'entraîner en la matière non plus...
Le diagnostic TDAH avait déjà été posé par des spécialistes (hôpital parisien connu) lorsque j’étais enfant et une sorte de « cobaye » (le TDAH n’était pas très connu – et encore moins à la mode – à l’époque en France). Et j’ai pris de la Ritaline durant 7 ans… Cela fait partie des antécédents médicaux que les médecins regardent et ne remettent pas en question lors des rendez-vous. Je ne me rappelle plus du tout comment le diagnostic s’était déroulé. Il faut dire que j’avais vu une ribambelle de spécialistes… D’ailleurs, contrairement à ce qu'a prévu le neuropsychologue, je n’avais pas passé qu’un petit test lors d'une seule séance d’1 h, au contraire… J’avais eu plusieurs rendez-vous, etc.
Le neuropsychologue en question souhaite peut-être savoir si le TDAH est toujours présent, car il peut s’atténuer, voire « disparaître », à l’âge adulte… Je pense qu’il est toujours présent, même si avec le temps, je suis heureusement (car il était sévère) parvenue à l’apprivoiser / mieux le gérer et à compenser certaines choses… Il se manifeste surtout lorsque quelque chose ne me passionne pas ou lorsque je ne suis pas contente, ou à l’inverse très contente, par exemple. Je parle toujours très vite, je peux couper la parole à autrui, d’autant plus lorsque je suis stressée ou excitée, etc. Je suis toujours un tantinet impulsive… Et j’ai toujours un peu de mal avec la frustration, même si je gère mieux les choses (au moins en apparence ^^). Je suis facilement distraite, émotions exacerbées, procrastination, impossible d'arrêter de penser, etc. Le TDAH, ce n'est d'ailleurs pas qu'un problème d'attention... Moi, j'avais et ai toujours (même si mieux géré) tout le côté hyperactif-impulsif en prime, et c'est cela qui causait le plus de problèmes...
Le neuropsychologue m’a par exemple dit que le résultat du test relatif à
l’attention (= qu'une partie du TDAH, donc) risquait d’être faussement normal en cas d’hyperconcentration au moment M… Sous-entendu : il n’est pas fiable à 100 %. Or, je pense qu’en tant qu’adulte, je vais être capable (d’autant plus que je suis perfectionniste) de fournir les efforts nécessaires pour bien rester concentrée au cours du test. Le résultat du test passé au moment M sera donc peut-être normal…
Quelles seraient mes réactions lors des résultats ? Je ne sais pas… Les résultats en question peuvent d’ailleurs dépendre du praticien qui a fait passer les tests… À vrai dire, je ne sais même pas si je vais accepter de faire les tests en question… Ce n’est pas moi qui lui ai demandé de les passer… « Par curiosité », « je dois en avoir un (test de QI) quelque part », m’a-t-il dit… Mais 1) il faut que je lui demande combien cela va me coûter (s’il veut juste se faire du pognon et qu’il ne rédige pas de bilan détaillé et utile à la fin, ce n’est pas la peine), et 2) il n’a pas l’air spécialisé en la matière… Je ne l'ai pas choisi et je ne lui fais pas particulièrement confiance (je pense que les spécialistes vus durant mon enfance étaient plus compétents), d’autant plus que je ne l’ai vu qu’une fois… (Lorsque je lui ai parlé de mes problèmes neurologiques et de la thérapie cognitivo-comportementale que les médecins recommandent en pareil cas, il m’a parlé de psychanalyse… Je lui ai répondu quelque chose comme : « il est vrai qu’on ne sait pas toujours quelle thérapie est la mieux adaptée à notre cas, mais apparemment, une psychanalyse n’est pas trop conseillée aux gens comme moi, qui ont déjà tendance à trop réfléchir en permanence… » Il m’a répondu : "Ah oui, peut-être" … Pour ce qui est du HPI, qui n'est ni un trouble ni une maladie, il voulait me communiquer le nom d’un psy spécialisé en la matière…) Plus globalement, je ne fais pas confiance de manière absolue aux psys, etc. (cf. mes expériences passées, entre autres ; je commence malgré moi à très bien connaître cet univers), et je prends les tests de QI, entre autres, avec des pincettes…
Je ne pense pas être HPI, déjà… Puis je vais probablement être stressée, etc. (Il ne faut pas voir cela comme un contrôle passé à l'école, mais je ne peux pas m'empêcher de ressentir ça comme cela... Et vu mes problèmes actuels, ce n'est vraiment pas le moment idéal... En outre, j'ai généralement besoin de tout préparer en amont, y compris mes rendez-vous médicaux ; or là, je ne vais rien pouvoir préparer du tout...)
Donc ce qui risque de m’agacer, c’est plutôt, imaginons : QI trop hétérogène, donc bilan / résultat « non concluant » (= « on ne sait pas trop », à différencier de « résultat négatif »), QI total non communiqué car non pertinent / significatif, compte rendu non détaillé (cela arrive souvent, surtout lorsque le psy en question n’est pas spécialisé en la matière, car un psy spécialisé parvient à effectuer certaines analyses intéressantes – à partir des scores obtenus aux différents sous-tests, etc., et de la personnalité de la personne en question – en dépit de la présence d’un QI hétérogène) et inutile, et donc plusieurs centaines d’euros dépensées pour rien…
Par ailleurs, concernant le HPI, le test de QI n’est pas suffisant et doit en principe – afin que l’analyse soit plus globale – être accompagné d’un test relatif à la personnalité, apparemment… Le neuropsychologue m’en a d’ailleurs parlé (il m'a dit que le test de QI ne serait pas suffisant), mais il ne compte pas me le faire passer, car il n’est pas spécialisé en la matière… Il va juste me faire passer un test de QI d’1 h, apparemment... (Il ne pourra donc pas interpréter certains résultats à la lumière de ma personnalité, de mes caractéristiques ou de certains de mes problèmes, étant donné qu’aucun entretien n’a été réalisé pour cela. Il ne connaît quasiment rien de moi, en somme.)
Si je les fais, que les résultats soient clairement négatifs ou positifs, je souhaite surtout qu’ils soient utiles à quelque chose (= me proposer une solution, m’orienter vers quelque chose – prise en charge adaptée – ou vers quelqu’un – professionnel spécialisé dans tel ou tel domaine –) … Car, que vais-je en faire, moi toute seule ?! Rien... Je connais déjà mes problèmes et mes caractéristiques (personnalité, points forts, points faibles, etc.) … Tellement qu'à force d'y avoir réfléchi, je ne fais que tourner en rond maintenant... Le reste, c’est juste une question d’ « étiquette », ce qui me fait d’ailleurs penser aux erreurs de diagnostic… (Le neuropsychologue en question sait que je n’aime pas les étiquettes et pour ce qui est du HPI, par exemple, il était d’accord avec moi concernant les trucs « à la mode » …)
Pour ce qui est du TDAH, si le diagnostic déjà établi est confirmé, cela ne m’étonnera pas… (Mais comment pourra-t-il sérieusement confirmer ou infirmer un diagnostic d'hyperactivité sur la seule base d'un test relatif à l'attention, qui n'est qu'une partie du TDAH ?!) S’il n’est pas confirmé, cela m’étonnera un petit peu / beaucoup (vu mes caractéristiques), je serai dubitative (et si je le souhaite, je pourrai toujours aller consulter un spécialiste en la matière ensuite), mais cela ne me décevra pas pour autant. Je veux dire, je ne souhaite pas particulièrement qu’il soit positif. Ce n’est pas un désir. Ce n’est bien évidemment pas moi (ni mes parents) qui avais demandé à être diagnostiquée lorsque j’étais enfant et que mes problèmes comportementaux (que je ne maîtrisais pas à l’époque) étaient on ne peut plus évidents (dès mon plus jeune âge) … Sur le plan comportemental, j’étais tout bonnement une « catastrophe » … Et le diagnostic de TDAH en question n’a jamais été une fierté ou quelque chose de positif pour moi ; il ne m’a rien apporté dans la vie et je n’en parlais pas à mes camarades, etc. Je préfèrerais n’avoir aucun trouble / problème. Je ne fais pas partie des gens qui courent après de tels diagnostics (HPI, etc.), je souhaite simplement que l’on trouve l’origine de mes problèmes (si je suis allée consulter un neuropsychologue, c'est parce que j'ai des troubles de la mémoire, entre autres) afin que l’on puisse les résoudre.
En parlant de cela, concernant une partie de mes autres problèmes (pas mes problèmes neurologiques, malheureusement) plus anciens, une de nos (avec mon médecin) pistes va être approfondie... J'ai eu rendez-vous avec une cardiologue d'un CHU spécialisée dans le
syndrome de Marfan ... Elle a constaté que mon aorte était un peu trop grosse... Donc vu cela, certaines de mes autres caractéristiques et les antécédents médicaux familiaux, elle m'a dit de prendre contact avec un généticien afin que des tests génétiques puissent être effectués, et de dire à ma mère et à ma sœur d'aller faire une échographie cardiaque. (Elle m'avait préalablement dit que si elle ne suspectait pas un tel syndrome, elle ne m'adresserait pas à un généticien... J'avais donc peur que cette piste ne puisse pas aboutir...) Dans la salle d'attente, quand j'ai vu deux grandes girafes arriver, j'ai dit à ma mère : "Je suis sûre qu'ils ont le syndrome de Marfan, eux !" ^^ Et je ne pense pas m'être trompée... La cardiologue les a d'ailleurs appelés par leurs prénoms respectifs, signe qu'ils devaient probablement déjà être suivis pour cela depuis un certain temps, peut-être même depuis leur enfance...
Sinon, concernant mes problèmes neurologiques, j'ai consulté une (jeune) neurologue d'un centre de référence (maladies neuromusculaires) d'un CHU... Elle était plus à l'écoute et consciencieuse, elle... C'était la première fois qu'on me faisait un examen clinique aussi poussé. Une nouvelle hospitalisation aura lieu au mois d'octobre prochain pour réaliser prise de sang (certains anticorps, etc.), ponction lombaire, EMG, potentiels évoqués moteurs et somesthésiques, scintigraphie osseuse...
Résultat de l'IRM hypophysaire : kyste de la poche de Rathke. Mon médecin va recontacter le service d'endocrinologie du CHU où je m'étais fait hospitaliser pour en savoir davantage.
Résultat du scanner thoraco-abdomino-pelvien prescrit il y a quelque temps : pas de tumeur visible, calcul rénal, bulle d'emphysème et épanchement intrapéritonéal de faible abondance (mais atypique).
Ophtalmo : légère hypermétropie et sévère carence en pigments xanthophylles (« comme les personnes âgées », m’a-t-il dit ; ça craint…).
Prise de sang : Présence d’anticorps anti-gangliosides (anti-GM1, isotype IgM).
Autre prise de sang : "Conclusion : cryoglobulines mixtes polyclonales : type III".