Cinéphile: Je n'ai pas lu le livre en question, je ne connais pas les motivations et les intentions de l'auteure. Je ne suis pas non plus particulièrement bien renseignée sur le sujet. Mon impression est que l'on veut faire ressortir que même si on est dans un groupe de gauche-militant-activiste-bien pensant-pis toute on est pas à l'abri des comportements sexistes et des agressions sexuelles. Parce qu'on a tendance à penser que quelqu'un avec qui on partage certaines valeurs devrait nécessairement en partager d'autres qui vont de soi, selon nous, alors que c'est pas vrai.
Pour le comportement des policiers, je sais pas, j'en ai jamais entendu parler.
Je ne pense pas que par "relation sexuelle avec un consentement flou" il est question de se faire pogner une boule ou une fesse au passage dans une manif, même si c'est franchement pas plaisant quand l'intention est évidente (parle-en à n'importe quelle fille qui se tient à l'avant dans les shows rock). Sur les médias sociaux, on voit de plus en plus de référence à des histoires d'agression, particulièrement
celle-là qui s'est passé durant l'occupation à St-Henri (non lié à la grève).
Militant est un meilleur mot qu'étudiant, je crois. On parle de personnes actives dans une occupation, dans les associations étudiantes, etc. qui faisaient plus qu'assister aux assemblées et à quelques manifs par ci, par là (comme moi). C'est pas juste des étudiants, c'est des personnes actives dans le conflit et ça ne limite pas juste à la grève étudiante.
Je pense que le but c'est justement d'élargir ça aux groupes impliqués dans des causes sociales. De faire sortir que ce genre d'histoires peuvent arriver et que malgré la pression qu'une personne peut se mettre en se disant qu'en dénoncant elle risque de nuire à la cause, il faut adresser ces problèmes.