La "cause" d'un Québec français est perdue et aujourd'hui obsolète et vaine.
Les raisons sont nombreuses:
- La démographie et le multiculturalisme.
- L'état des lieux: l'anglais domine déjà à Montréal, en Outaouais, dans les territoires cris, inuits, mohawks.
- La technologie. Elle a même fait disparaître les accents et signes propres au français.
- La difficulté d'apprendre le français, de le conserver et son utilité relative.
- Les relations aujourd'hui quasi anorexiques avec la France et la francophonie (en fait, de plus en plus de pays africains sont en train de passer du français à l'anglais, ex. le Rwanda) Eux aussi commencent à trouver que le français devient de plus en plus une nuisance qu'autre chose.
- La réalité, c'est que tout le Québec rural sera unilingue français et ses enfants désavantagés avec un avenir hypothéqué. Derrière la scène, nos politiciens les plus vocaux à l'endroit du Québec français s'assurent que leurs enfants soient parfaitement anglicisés.
La réalité, c'est qu'il faut planifier notre passage à l'anglais dans le cadre d'un programme de 8-10 ans.
On aura beau avoir les états d'âme qu'on veut, mais il faut s'adapter au changement linguistique comme il le faudra pour le changement climatique.