Ce qui est déplorable c'est la quasi-absence de protection offerte aux femmes qui se rendent à la police pour porter plainte contre leur partenaire.
Tu veux dire, offrir ce que le système rend de disponible?
Penses-tu deux secondes que ce sont les policiers qui font les changements législatifs, décident des conditions de libération de crimes graves, opèrent les regroupements de maisons pour femmes victimes de violence conjugale, forcent des femmes à retourner auprès de leur agresseurs?
Sérieux, ça pourrait faire du bien de penser un peu avant d'écrire.
Mais aussi y'a quoi, 50% de chance que je réplique à quelqu'un de batté, ou juste "fuck toute" à jeun?
Réalises-tu à quel point t'es un homme sexiste de penser qu'une femme est pratiquement incapable de violence?
Je vais supposer qu'il y a une politique provinciale au Québec qu'ailleurs au pays de "tolérance zéro" envers la violence conjugale.
Dès que le policier a des motifs raisonnables et probable qu'un acte de violence conjugale (ie assault) s'est produit, on doit arrêter le suspect (même si ce sont des allégations mineures, même si la victime ne veut pas coopérer, même si la victime ne veut pas porter d'accusations).
Pour un assault simple, les conditions de libération usuelles seront de ne pas entrer en contact avec la victime directement ou indirectement, ne pas aller à sa résidence, lieu de travail, lieu de culte, autre endroit où elle se trouve. Perte de permis de possession d'armes, perte de ses armes, etc. Proposition active de service d'aide aux victimes, discussion de refuge / famille / tiers parti.
La 1ere apparation en Cour sera environ 10 semaines plus tard, si les charges sont approuvées par la Couronne.
Dans ta grande analyse globale de la situation, vite de même, quelles protections supplémentaire devraient offrir les policiers d'office, envers les victimes de violence conjugale (dans le cadre législatif actuel, avec la jurisprudence du jour)?
Juste pour mettre en perspective, un dude en criss qui va au parc avec son shotgun, pique une crise envers un groupe de jeunes, les font s'agenouiller, load son gun et les pointe à la tête à bout portant pour leur faire peur, c'est même pas assez pour aller au centre de détention provisoire.
Côté gravité, tu vas quand même pas suggérer qu'un assault simple, sans preuve, sans coopération de la victime mérite d'aller au centre de détention provisoire?