Ce qui est dommage avec ce genre de situation, c'est qu'il y a des niaiseuses comme Combat Rock qui récupèrent l'événement à des fins politiques pour pousser son idéologie. Tout comme elle ne se peut plus quand il y a une fusillade aux États-Unis.
Hein
Parce que tu ne tombes jamais dans ce panneau-là, jamais...
Justement hier, quelqu'un me rappelait que lors de l'arrestation massive du Commando Bouffe du Reine-Elizabeth (en 1998), les policiers raillaient les manifestants arrêtés en leur disant qu'ils préféraient les pédophiles aux gauchistes.
Et ça doit n'être qu'un hasard si la majorité des victimes d'abus policiers sont les minorités ethniques (les Noirs, en particulier), les Autochtones, les itinérants (en grande partie psychiatrisés), les personnes engagées dans des causes politiques et les marginaux.
De plus, il est clair que les épithètes utilisées par l'agent 728 envers les personnes arrêtées (rats, mangeux de marde, gratteux de guitares, esties d'artisses, Carrés-rouges, crottés, Plateauyenne du Nowhere - ma préférée) s'ajoutent au lexique des mots codés policiers. Maintenant, tout le monde et ta mère savent comment ils nous décrivent dans les postes de police.
C'est toute filmé, ah !
728 est perturbée, dénoncée à maintes reprises par ses propres coéquipiers qui la trouvent inapte pour son travail et qui sont en crisse de la voir nuire à la réputation de la police.
Bon, l'agent 728 est une malade qu'il faut soigner.
Rejeter la thèse qu'il existe une culture d'intimidation dans la police, et que le profilage (ethnique, social et politique) existe bel et bien, c'est faire preuve d'aveuglement volontaire. De plus, ce n'est pas d'hier que des groupes de citoyens et des organismes dénoncent la culture du silence (autrement appelée esprit de corps) qui règne dans les corps policiers et qui fait que les pommes pourries et les caractériels comme l'agent 728 peuvent agir en toute impunité.
La semaine dernière, Yves Francoeur, le président de la Fraternité des policiers du SPVM réclamait la démission du maire Tremblay, dont la perte de crédibilité le rend inapte à supervisé le service de police. On attend toujours sa réaction concernant les policiers que minent la crédibilité de son organisation. Apparemment, le syndicat qu'il dirige offre un soutient psychologique à la policière et à ses proches. Je n'ai pas de problème avec ça.
Si cette policière a été dénoncée par ses pairs, et a été citée (et sanctionnée) en Commission de déontologie à maintes reprises, le public est en droit de se questionne sur le maintient en patrouille d'une policière qui est visiblement inapte à ce genre de tâche, qui demande un certain contrôle de soi.
En plus que maintenant, un témoin confirme que les policiers arrangent les rapports pour se protéger en cour:
C'est toute filmé, ah !