Bon, moi j'ai fait le tour...
J'aimerais bien être d'accord avec tout ce que je lis ici, mais au bout du compte y a de quoi qui continue à m'achaler avec cette façon de se faire justice soi-même (et ce, même si oui, oui, oui, c'est un système de justice lent et trop souvent déficient qui a créé cette voie de contournement) : le fait que la victime se fasse humilier autant sinon plus sur les réseaux sociaux qu'elle l'avait été dans le bar, le fait d'être obligé de contre-vérifier à peu près chaque mot que je lis (ici mais surtout ailleurs), les ostis de blogueurs et/ou influenceurs qui s'autoproclament juges dans cette histoire et essaient de surfer là-dessus (Gab Roy en a dénoncé combien d'affaires avant de se faire ramasser à son tour?), le manque de nuances dans 90% des publications qui se retrouvent sur les réseaux sociaux, les compagnies qui larguent les artistes (avec raison) et dont les annonces se transforment en véritable campagne marketing usinée au quart de tour...
Et le pire c'est qu'on a un maudit beau cas ici ou tout est pas mal noir et blanc, dans le sens ou c'est femme victime VS femme agresseur-qui-admet-sa-culpabilité-au-bout-de-24 heures.
Ça va être quoi quand on va tomber dans des zones grises (et on s'entend que tout est susceptible d'être plus gris que cette histoire-là)?
Est-ce que les médias, les réseaux sociaux et le public vont faire la part des choses? Bien sûr que non. Fuck la présomption d'innocence, on n'a pu de temps pour ça.
Faque scusez, mais non.
Même si je comprends le problème autant que vous, même si j'ai pas de solution de rechange, ça reste que j'pas capable de backer cette voie-là à 100%.
J'imagine que je suis juste trop idéaliste/utopiste comme on me l'a rappelé quelques fois cette semaine...