Vite de même...
Les bons débarras de Francis Mankiewicz, un scénario de Réjean Ducharme. Quand la petite Charlotte Laurier qui veut garder sa mère pour elle toute seule lui dit: "On aurait un accident... un gros. On perdrait beaucoup de sang. Ton sang se mélangerait avec le mien dans l'asphalte, puis il pousserait une fleur dans l'asphalte. Pas arrachable, pas cassable, pas écrapoutissable. T'aimerais pas ça, toi?" avec la pure intensité d'une enfant de 10 ans... Bouleversant.
Le chat dans le sac ("Tu t'agites, tu t'agites Claude, mais tu fais RIEN." - tiens toi, Claude.)
Les beaux souvenirs, un autre doublé Mankiewicz/Ducharme
Entre la mer et l'eau douce, un film qui valse sur la ligne mince entre autobiographie et autofiction, sur la vie de Claude Gauthier, avec Geneviève Bujold comme principale protagoniste. Une très belle histoire d'amour.
La trilogie des fusils de Denys Arcand - je sais pas si
La maudite galette est là, me semble que je ne l'ai pas vu en scrollant, mais
Réjeanne Padovani, toujours d'actualité, et
Gina, parce que j'aime ça les femmes qui prennent leur revanche.
Octobre, pas besoin d'explication.
Quiconque meurt, meurt à douleur de Robert Morin, je pense que c'est son film le plus fort à mes yeux, tourné avec des comédiens non-professionnels qui ont souffert d'addiction, raconte l'histoire d'une descente dans une piquerie qui tourne en prise d'otage, avec l'artifice du "caméran / documentariste" qui suit les policiers et les assiégés. Assez incroyable merci, entrecoupés de passage de La ballade des pendus du François de Villon.
Gaz Bar Blues, storytelling classique très sympathique, avec une belle trame sonore blues.
Camion de Rafaël Ouellet.
Confessions, c'était pas fabuleux, mais un bon film de crime qui n'a pas grand chose à envier à une production américaine à petit budget.
Pas dans la liste, mais dans les films québécois récents qui méritent qu'on passe 2h sans se lever pour les regarder:
Souterrain de Sophie Dupuis et
Solo de Sophie Dupuis, des films INCROYABLES avec un acteur époustouflant, avec un range complètement fou (faut voir les deux films pour comprendre l'étendu du range de Théodore Pellerin). Ce duo réalisatrice / acteur est promis à de grandes choses, je suis d'avis que c'est notre Scorcese / Di Caprio québécois.
Viking de Stéphane Lafleur.
Vampire humaniste cherche suicidaire consentant de Ariane Louis-Seize (et monté par Stéphane Lafleur, si vous aimez son travail de ce côté).
Voilà mes deux sous en matière de cinéma québécois