74. Mais qui êtes-vous
Belle inconnue ?
À corps perdu
Je pense à vous
75. Je viens du ciel
Et les étoiles, entre elles
Ne parlent que de toi
76. Le ciel prétend qu'il te connaît
Il est si beau, c'est sûrement vrai
Lui qui ne s'approche jamais
Je l'ai vu pris dans tes filets
77. Même si tu gardes tes secrets
Si tu caches tes regrets
Aujourd'hui, il faut que je comprenne
D'abord quelle est ta vie, et puis, pourquoi je t'aime
78. Seul, je t'imagine, que fais-tu de ta vie ? Qui est près de toi ?
Dis, qui est dans tes bras à dire les mêmes mots que moi ?
79. Parle-moi, parle-moi de toi
Qu'est-ce tu veux, qui tu es, où tu vas
Parle-moi, parle-moi de toi
Qu'est-ce tu dis, fais entendre ta voix
80. Parle, parle, parle-moi de toi
Parle-moi de nous
Parle-moi des peines
Qui parfois nous viennent
On ne sait trop d'où
Comme ces étoiles
Qui filent leurs toiles
Dans la nuit d'août
Quels rêves t'entraînent
Quand l'aube incertaine
Vient à pas de loup
Vérité mensonge
La vie est un songe
À dormir debout
81. Laisse-moi planter ma tente
Sous ton aire cérébrale
Me hisser sur les pentes
Où tes pensées détalent
Voir comment ça palpite
Sous ton toit céphalite
Comment ça vient, ça va
Sous ton ventricule droit
82. Tu penses à quoi ?
À ta voix sur le fil quand je cherche ta voix ?
À toi qui t'enfuyais quand j'allais te connaître ?
À tout ce que tu sais de moi et à ce que tu crois ?
À ce que je connais de toi sans te connaître ?
Tu penses à quoi ?
À ce temps relatif qui blanchit mes cheveux ?
À ces larmes perdues qui s'inventent des rides ?
À ces arbres datés où traînent des aveux ?
À ton ventre rempli et à l'horreur du vide ?
Tu penses à quoi ?
À la brume baissant son compteur sur ta vie ?
À la mort qui sommeille au bord de l'autoroute ?
À tes chagrins d'enfant dans les yeux des petits ?
À ton cœur mesuré qui bat coûte que coûte ?
Tu penses à quoi ?
À ta tête de mort qui pousse sous ta peau ?
À tes dents déjà mortes et qui rient dans ta tombe ?
À cette absurdité de vivre pour la peau ?
À la peur qui te tient debout lorsque tout tombe ?
Tu penses à quoi ? Dis, tu penses à quoi ?
À moi ? Des fois ? …
83. Depuis l'temps que j'te rêve
Depuis l'temps que j't'invente
Ne pas te voir, j'en crève
84. Je passe mes nuits
À trinquer à la peine
Je titube dans les rues
En criant que je t'aime
85. Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi
Et quoi que j'apprenne
Je ne sais pas
Pourquoi je saigne
Et pas toi
86. Cent fois, sans toi
J'ai cherché ma route
Sans foi ni loi
Seule avec mes doutes
Cent fois, sans toi
Le cœur en déroute
Sans foi ni loi
J'ai perdu ma route
Je t'attends
87. Mes jours passent, mes nuits pleurent
Et pleure le vent
Ma raison sombre et se meurt
Quand meurt le temps
Ce temps mort que je regrette
Tant et tant
Car sans toi, ma vie s'arrête
Et je t'attends
88. Je t'attends, je t'attends, je t'attends, je t'attends
Je t'attends, je t'attends, je t'attends, je t'attends
Tout le temps, tout le temps,
Tout le temps, chaque instant
Je t'attends, je t'attends, je t'attends
Depuis si longtemps
89. J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes
Et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allègrement sur le cadran solaire de ta vie
90. Que tout est noir
Que tout est noir
Comment te dire
Que tout est noir
Comment j'ai peur
Comment j'ai froid
Comment te dire
Quand t'es pas là
Que moi sans toi
Ça ne veut rien dire
Comment te dire, dis-moi
Comment te dire
Que moi sans toi
C'est comme un rire
Qui trouve pas
Vers où mourir
91. Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout, se lient
Des bagues aux doigts
Et si la mienne était poème
Et si la mienne était en bois
Elle était pour toi
Elle était pour toi
92. J'veux plus rêver, j'voudrais qu'tu viennes
Me faire voler, me faire je t'aime
93. J'aimerais tant te parler tendre
Un soir d'hiver au coin d'un feu
Te dire des mots à pierre fendre
À fendre la banquise des yeux
94. Fais-moi une place au fond d'ta bulle
Et si j't'agace, si j'suis trop nul
Je deviendrai tout pâle, tout muet, tout p'tit
Pour que tu m'oublies
Fais-moi une place au fond d'ton cœur
Pour que j't'embrasse lorsque tu pleures
Je deviendrai tout fou, tout clown, gentil
Pour qu'tu souries
95. Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au-dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets la vie, de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux, rien que des au revoir
96. Si le soleil ne te sourit plus et que la vie ne t'offre que la pluie
Je serai là, je serai là
Si les éclairs te font trembler et que la nuit, tu n'trouves pas la paix
Je serai là, je serai là
97. Oui, je veux vieillir avec toi
Comme un grand arbre aux mille bras
Oui, je veux vieillir avec toi
Je te porterai loin là-bas
Oui, je veux vieillir contre toi
Là où la vie n'en finit pas
98. C'est tellement simple, l'amour
Tellement possible, l'amour
À qui l'entend, regarde autour
À qui le veut vraiment
C'est tellement rien d'y croire
Mais tellement tout, pourtant
99. Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là, tu as de la peine
À trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
100. On pourrait se faire, sans que ça gêne
De la place pour deux
101. Je voulais te dire que je t'attends
Et tant pis si je perds mon temps
Je t'attends, je t'attends tout le temps
Ce soir, demain, n'importe quand
102. Et s'il faut attendre que le temps passe
Que la lune montre une autre face
Je saurai tenir le coup
Je t'attendrai jusqu'au bout
103. Je t'attendrai
Comme on attend le ciel et ses odeurs d'orage
Et de plus belles nuits pour de nouveaux partages
Comme on attend la flamme au bûcher, malheureux
J'attendrai si je tiens, si tu tiens pour nous deux
104. Je t'écris pour te dire que je rêve encore
Je rêve encore de la Belle et du Prisonnier
Je pense au film que ça ferait
Au tapis rouge pour toi et moi
Enfin, une fois
Tu serais en robe et je serais beau gosse
Enfin, une fois
Je t'écris pour te dire que j't'attends
Malgré tout
Malgré les murs en paysage
Malgré les chaînes et les boulets
Malgré la chambre sans rivage
Une heure suffirait
105. Oh oh, même si je m'améliore
Oh, j'en rêve encore, encore
Ton absence qui me mord
Oh, j'en rêve encore, encore, encore
106. Tu n'es pas là
Mais quand je ferme les yeux
Je t'aperçois
De ce côté-là de mes paupières
107. Les yeux fermés, je peux te voir
Chaque sens est déployé
C'est pas la mer à boire
C'est l'océan … à s'y noyer
108. Ce soir, je ferme les yeux, j'observe et là, ma prose explose
J'apprends à garder l'œil ouvert avec des paupières closes
Quand je les ferme, je sens léviter mes rêves
Je n'les rouvrirai que pour qu'un jour, la vérité m'les crève
109. Je ferme les yeux, oui, je ferme les yeux
L'espoir me reprend
110. Sur la Lune, tous mes rêves flottent
Je balaie la poussière d'étoile avec ma plume
111. On pourrait se rejoindre
J'ai des rêves à te peindre
Retrouve-moi Rue des étoiles
La deuxième après Jupiter
Je connais un endroit pas mal
D'où l'on peut voir tout l'univers
112. À la lumière obscure
Je te croise enfin
Oh Dieu ! que tu es belle
113. J'ai tout vu, j'ai tout vu
Mais rien qui ne te ressemble
114. Tu les vois, les étoiles ?
Moi, j’en vois plein
On dirait des papillons, les étoiles
115. Connais-tu la légende des chasseurs de comètes ?
Sur chaque étoile filante, un rêveur, un poète
Qui éclaire
Ce monde à refaire
116. J'ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux
Elle prétendait qu'avec les mots, on pouvait traverser les cieux
Je lui ai dit : « Je t'ai déjà croisée et franchement, tu vaux pas le coup
On m'a parlé de toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou »
Mais la poésie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes
J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes
Je lui ai demandé : « Tu penses qu'on peut vivre ensemble, je crois que je suis accro »
Elle m'a dit : « T'inquiète, le monde appartient à ceux qui rêvent trop »
117. Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal
Tenter, sans force et sans armure
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête
118. S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Nous ferions de ce rêve un monde
S'il suffisait d'aimer
119. Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève
Et si malgré ça, j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets
Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux
120. J'aurais aimé t'écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
121. Le soleil s'incline en silence, il me dit que tu manqueras
Je sais qu'à l'autre bout du monde, il doit s'incliner devant toi
Le soleil s'incline en silence, il me dit que tu manqueras
122. Qu’il ne faut pas pleurer
Que la vie est ainsi
Qu’il faut laisser couler
Les jours mélancolie
Les jours matins de pluie
Que viendra le beau temps
Que viendra l’éclaircie
Que revient le printemps
Comme un mot qu’on se dit
Sans un mot, sans un bruit
123. Dis-toi bien que jamais rien ne séparera
La force des amours qu'on garde au fond de soi
Et que, oui, pour toujours, toujours au fond de moi
Tu sais, le seul amour que je garde, c'est toi
124. Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi
125. Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problèmes
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime ?
Dieu réunit ceux qui s'aiment
126. Si les étoiles reviennent
J'te jure que je te les décroche
Et pour apaiser ta peine
J'en glisserai une dans ta poche
En attendant, dors bien
On se reparle demain
127. P.-S. : I love you
Fin.