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 L'Encyclopédie du Peuple

Auteur Sujet: L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:  (Lu 2484 fois)

Atlas

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:

<a href="http://www.youtube.com/watch?v=WhvOHQWn-x8" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=WhvOHQWn-x8</a>

Très inquiétant!

MadChuck

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:
« Réponse #1 le: juin 11, 2013, 03:03:08 pm »
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Non et pas inquiétant du tout.

Disons autant qu'utiliser des ziplock sans les laver au savon avant. Les aliments était rempli d'e-coli et avant la chaîne du froid/pasteurisation ont déjà été incroyablement plus dangereux. Regarder l'espérance de vie à Montréal au 19ième siècle par exemple.

La relation naturelle, (ou encore facile à prononcé) avec bon pour la santé et l'inverse pour les choses synthétique ou difficile à prononcer est tellement ridicule, comment un adulte éduqué peut se laisser embarquer dans un marketing aussi ridicule.
« Modifié: juin 11, 2013, 03:07:28 pm par MadChuck »

Le pape

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:
« Réponse #2 le: juin 11, 2013, 06:00:20 pm »
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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché.

On sous-estime le nombre de blessures de gens qui glissent sur des raisins à l'épicerie.

Dogma

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:
« Réponse #3 le: juin 11, 2013, 07:20:36 pm »
+1
Par ce que je suis un homme avisé et prudent je n'entre jamais seul dans la rangée des petits pois en conserve.

Simone

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:
« Réponse #4 le: juin 11, 2013, 08:16:30 pm »
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Disons autant qu'utiliser des ziplock sans les laver au savon avant. Les aliments était rempli d'e-coli et avant la chaîne du froid/pasteurisation ont déjà été incroyablement plus dangereux. Regarder l'espérance de vie à Montréal au 19ième siècle par exemple.


T'étais mieux de pas parler de les faire bouillir.  :smiley7:
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

Atlas

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« Réponse #5 le: juin 11, 2013, 09:38:16 pm »
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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché.

On sous-estime le nombre de blessures de gens qui glissent sur des raisins à l'épicerie.

T'as pas vu le nombre de bléssés graves quand ils glissent sur des pelures de bananes à l'épicerie!

Atlas

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« Réponse #6 le: juin 11, 2013, 09:41:43 pm »
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Par ce que je suis un homme avisé et prudent je n'entre jamais seul dans la rangée des petits pois en conserve.

Tu as raison!
J,ai vu quelqu'un cette semaine se faire bombarder par des milliers de petits pois dana l'allée des légumineuses! :smiley36: :smiley36: :smiley36: :smiley36:

Atlas

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:
« Réponse #7 le: juin 11, 2013, 09:45:11 pm »
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Non et pas inquiétant du tout.

Disons autant qu'utiliser des ziplock sans les laver au savon avant. Les aliments était rempli d'e-coli et avant la chaîne du froid/pasteurisation ont déjà été incroyablement plus dangereux. Regarder l'espérance de vie à Montréal au 19ième siècle par exemple.

La relation naturelle, (ou encore facile à prononcé) avec bon pour la santé et l'inverse pour les choses synthétique ou difficile à prononcer est tellement ridicule, comment un adulte éduqué peut se laisser embarquer dans un marketing aussi ridicule.

L'espérance de vie aujourd'hui, est surtout du^e aux médicaments et aux meilleurs soins de santé.
De plus, au 19ème siècle, les gens mangeaient plus sains.

Simone

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« Réponse #8 le: juin 12, 2013, 06:49:49 am »
+1

De plus, au 19ème siècle, les gens mangeaient plus sains.

C'est tellement une affirmation générale que c'est impossible qu'elle soit vraie.

Les gens au 19e siècle: crevaient de faim dans les villes, mangeaient encore plus mal que maintenant quand ils étaient fortunés et gaspillaient une quantité incroyable de nourriture, avaient de quoi survivre mais souffraient de toutes sortes de carences nutritives dans les campagnes, ont connu des famines et aussi des périodes de rationnement, et généralement, n'avaient aucune notion de nutrition et mangeait de manière peu variée.

La différence avec maintenant, c'est le nombre d'aliments transformés qui sont consommés actuellement, et surtout la quantité. Mais on est loin de pouvoir affirmer que "les gens au 19e siècle mangeaient plus sainement".
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dardar32

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:
« Réponse #9 le: juin 12, 2013, 07:04:15 am »
0
Plus sérieusement, je suis allergique aux noix et je trouve toujours ça très DÉBILE que les supermarchés exposent les noix et arachides en vrac à quelques pieds des fruits et légumes.
Il est clair que les commis et que les clients tripotent les noix et vont ensuite contaminer les autres aliments, ce qui rend a risqué tout ce qui se trouve en vrac dans le magasin. Les entreprises payent des fortunes pour avoir les certifications sans trace de noix et eux, ils foutent ça en vrac dans les centres d'Alimentation.

dardar32

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« Réponse #10 le: juin 12, 2013, 07:07:17 am »
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D'un autre côté, les médicaments y sont pour beaucoup aussi.

De plus, au 19ème siècle, les gens mangeaient plus sains.

C'est tellement une affirmation générale que c'est impossible qu'elle soit vraie.

Les gens au 19e siècle: crevaient de faim dans les villes, mangeaient encore plus mal que maintenant quand ils étaient fortunés et gaspillaient une quantité incroyable de nourriture, avaient de quoi survivre mais souffraient de toutes sortes de carences nutritives dans les campagnes, ont connu des famines et aussi des périodes de rationnement, et généralement, n'avaient aucune notion de nutrition et mangeait de manière peu variée.

La différence avec maintenant, c'est le nombre d'aliments transformés qui sont consommés actuellement, et surtout la quantité. Mais on est loin de pouvoir affirmer que "les gens au 19e siècle mangeaient plus sainement".
D'un autre côté, les médicaments y sont pour beaucoup aussi.

MadChuck

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:
« Réponse #11 le: juin 12, 2013, 07:18:26 am »
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L'eau potable et les vaccins y sont pour pas mal, mais la pasteurisation/chaine de froid/manger à tous les jours/pas travailler 10 heures par jours pour y arriver aussi.

Atlas

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« Réponse #12 le: juin 12, 2013, 01:06:35 pm »
0
Plus sérieusement, je suis allergique aux noix

Pas chanceux, moi j'en raffolle!

MadChuck

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« Réponse #13 le: juin 12, 2013, 01:11:05 pm »
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Plus sérieusement, je suis allergique aux noix

Pas chanceux, moi j'en raffolle!

non.

Charlemagne

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:
« Réponse #14 le: juin 12, 2013, 04:43:01 pm »
+12
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un commis. Pour moi, c’était même mieux que de devenir président des États-Unis. Ils faisaient ce qu’ils voulaient, quand ils voulaient, ils étaient libres.

Je suis entré dans l’épicerie en 1998, en bas de l’échelle, comme tous ceux qui n’avait pas la chance d’avoir de lien familial dans la « compagnie ».

Il y avait une multitude de gang regroupé en quatre grands chapitre : Alimentaire, non-alimentaire, caissières  et le service. Le chapitre alimentaire était divisé en deux sous-chapitres : les produits frais et le cannage. Les produits frais, c’était l’élite, là où se trouvait tout l’argent. Ils étaient divisés en 5 phalanges, ils étaient le fives points. Il y avait les boulangers, les fruits, le dairy, les mets-préparé et les plus dangereux, les bouchers.

Le cannage n’était pas en reste, fournissant poudre et alcool au five-points.

Puis, on traversait « el barillo ». La barrière. L’allé qui divisait l’alimentaire du non alimentaire. Depuis aussi loin que je me souvienne, les deux clans avaient toujours été en guerre. Les alimentaires parce qu’il ne voulait pas perdre leur place, les non-alimentaire parce qu’il voulait que l’on reconnaisse leur place. Les non-alimentaire était eux aussi séparé en trois chapitre : l’électronique, les vêtements et les saisonniers. Ces derniers se était appelé ainsi car ils ne restaient jamais longtemps. Comme il n’avait rien à perdre et tout à prouver, c’est à eux que l’on donnait les pires tâches. Ils étaient les plus vicieux, issue d’une lignée de moins que rien qui n’accordait aucune valeur à la vie humaine.

On trouvait chez les caissières les plus jolies dames. Voleuse et charmeuses, elles étaient prêtes à tout pour charmer les clients et leurs détrousser tous leurs dollars.

Puis il y avait le service. Le bas de l’échelle. Emballeur, commis de service et  technicien de surface. Ceux qui étaient à la solde de tous les autres. Des esclaves dans un système injuste et cruel. C’est avec eux que je me suis retrouvé, comme emballeur. Ce n’était pas ce que je souhaitais, je voulais être dans le five-points. Quand j’ai exprimé mon souhait à mon voisin de caisse, celui m’a répondu d’un air apeuré que ça ne marchait pas ainsi, que je serais mieux de me contenter de ce que j’avais. Ici, disait-il, tu gardes ta place ou tu perds ta vie, mais tu ne montes pas, sauf si tu as des liens.

J’ai compris. Si je ne pouvais changer de place, alors je changerais nos conditions à nous, le service. J’allais entreprendre le plus grand chamboulement qu’allait vivre cet épicerie.

C’est à ce moment qu’a commencé l’aventure qui allait me mener du bas de l’échelle à son sommet, pour me ramener ici, dans cet entrepôt puant la salade décomposée, la tête placée dans le compacteur à carton, tenu par trois autres commis vêtu de tabliers couverts de sang.

Dans le lieu le plus dangereux au monde : l’épicerie.

Atlas

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Atlas

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L'endroit le plus dangereux au monde est votre supermarché:
« Réponse #16 le: juin 12, 2013, 04:52:42 pm »
0
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un commis. Pour moi, c’était même mieux que de devenir président des États-Unis. Ils faisaient ce qu’ils voulaient, quand ils voulaient, ils étaient libres.

Je suis entré dans l’épicerie en 1998, en bas de l’échelle, comme tous ceux qui n’avait pas la chance d’avoir de lien familial dans la « compagnie ».

Il y avait une multitude de gang regroupé en quatre grands chapitre : Alimentaire, non-alimentaire, caissières  et le service. Le chapitre alimentaire était divisé en deux sous-chapitres : les produits frais et le cannage. Les produits frais, c’était l’élite, là où se trouvait tout l’argent. Ils étaient divisés en 5 phalanges, ils étaient le fives points. Il y avait les boulangers, les fruits, le dairy, les mets-préparé et les plus dangereux, les bouchers.

Le cannage n’était pas en reste, fournissant poudre et alcool au five-points.

Puis, on traversait « el barillo ». La barrière. L’allé qui divisait l’alimentaire du non alimentaire. Depuis aussi loin que je me souvienne, les deux clans avaient toujours été en guerre. Les alimentaires parce qu’il ne voulait pas perdre leur place, les non-alimentaire parce qu’il voulait que l’on reconnaisse leur place. Les non-alimentaire était eux aussi séparé en trois chapitre : l’électronique, les vêtements et les saisonniers. Ces derniers se était appelé ainsi car ils ne restaient jamais longtemps. Comme il n’avait rien à perdre et tout à prouver, c’est à eux que l’on donnait les pires tâches. Ils étaient les plus vicieux, issue d’une lignée de moins que rien qui n’accordait aucune valeur à la vie humaine.

On trouvait chez les caissières les plus jolies dames. Voleuse et charmeuses, elles étaient prêtes à tout pour charmer les clients et leurs détrousser tous leurs dollars.

Puis il y avait le service. Le bas de l’échelle. Emballeur, commis de service et  technicien de surface. Ceux qui étaient à la solde de tous les autres. Des esclaves dans un système injuste et cruel. C’est avec eux que je me suis retrouvé, comme emballeur. Ce n’était pas ce que je souhaitais, je voulais être dans le five-points. Quand j’ai exprimé mon souhait à mon voisin de caisse, celui m’a répondu d’un air apeuré que ça ne marchait pas ainsi, que je serais mieux de me contenter de ce que j’avais. Ici, disait-il, tu gardes ta place ou tu perds ta vie, mais tu ne montes pas, sauf si tu as des liens.

J’ai compris. Si je ne pouvais changer de place, alors je changerais nos conditions à nous, le service. J’allais entreprendre le plus grand chamboulement qu’allait vivre cet épicerie.

C’est à ce moment qu’a commencé l’aventure qui allait me mener du bas de l’échelle à son sommet, pour me ramener ici, dans cet entrepôt puant la salade décomposée, la tête placée dans le compacteur à carton, tenu par trois autres commis vêtu de tabliers couverts de sang.

Dans le lieu le plus dangereux au monde : l’épicerie.

Bravo Charlemagne. :smiley32:
Quand j'ai été étudiant, moi aussi j'ai déja travaillé comme commis chez Steinberg! Sauf que j'ai pas été plus loin dans l'endroit le plus dangereux du monde!

M. Bonheur

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« Réponse #17 le: juin 13, 2013, 12:57:30 pm »
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Ademine devrait automatiquement fermer les fils de discussion dès qu'un épilogue aussi complet et définitif que celui de Charlemagne vient rendre toute discussion additionnelle inutile.
Le message ci-haut est une boutade.

Atlas

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« Réponse #18 le: juin 13, 2013, 01:09:01 pm »
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 :smiley4: :smiley4: :smiley4:
« Modifié: juin 13, 2013, 01:25:58 pm par Atlas »

Jay.

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« Réponse #19 le: juin 13, 2013, 01:23:21 pm »
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Ademine devrait automatiquement fermer les fils de discussion dès qu'un épilogue aussi complet et définitif que celui de Charlemagne vient rendre toute discussion additionnelle inutile.

Ou remplacer la section des messages les plus populaires par les plus récents messages de Charlemagne.
J'avais une idée de signature géniale, mais je ne m'en rappelle plus.

Le pape

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« Réponse #20 le: juin 14, 2013, 11:10:58 am »
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D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un commis. Pour moi, c’était même mieux que de devenir président des États-Unis. Ils faisaient ce qu’ils voulaient, quand ils voulaient, ils étaient libres.

Je suis entré dans l’épicerie en 1998, en bas de l’échelle, comme tous ceux qui n’avait pas la chance d’avoir de lien familial dans la « compagnie ».

Il y avait une multitude de gang regroupé en quatre grands chapitre : Alimentaire, non-alimentaire, caissières  et le service. Le chapitre alimentaire était divisé en deux sous-chapitres : les produits frais et le cannage. Les produits frais, c’était l’élite, là où se trouvait tout l’argent. Ils étaient divisés en 5 phalanges, ils étaient le fives points. Il y avait les boulangers, les fruits, le dairy, les mets-préparé et les plus dangereux, les bouchers.

Le cannage n’était pas en reste, fournissant poudre et alcool au five-points.

Puis, on traversait « el barillo ». La barrière. L’allé qui divisait l’alimentaire du non alimentaire. Depuis aussi loin que je me souvienne, les deux clans avaient toujours été en guerre. Les alimentaires parce qu’il ne voulait pas perdre leur place, les non-alimentaire parce qu’il voulait que l’on reconnaisse leur place. Les non-alimentaire était eux aussi séparé en trois chapitre : l’électronique, les vêtements et les saisonniers. Ces derniers se était appelé ainsi car ils ne restaient jamais longtemps. Comme il n’avait rien à perdre et tout à prouver, c’est à eux que l’on donnait les pires tâches. Ils étaient les plus vicieux, issue d’une lignée de moins que rien qui n’accordait aucune valeur à la vie humaine.

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J’ai compris. Si je ne pouvais changer de place, alors je changerais nos conditions à nous, le service. J’allais entreprendre le plus grand chamboulement qu’allait vivre cet épicerie.

C’est à ce moment qu’a commencé l’aventure qui allait me mener du bas de l’échelle à son sommet, pour me ramener ici, dans cet entrepôt puant la salade décomposée, la tête placée dans le compacteur à carton, tenu par trois autres commis vêtu de tabliers couverts de sang.

Dans le lieu le plus dangereux au monde : l’épicerie.

Prochaine étape : Soumettre le projet à Téléfilm Canada.