Force Québec

[Gros Bidule]

*plus

[Splatch...]

Je ne crois pas que je verrai de mon vivant une élection ou un référendum où la majorité des électeurs saisira réellement ce pourquoi ils votent, mais je crois qu'on s'en va vers ça.

C'est bizarre mais tu vois Bonheur, j'ai plutôt le sentiment inverse.

Il me semble que les gens votaient plus avec leurs tripes il y a 30 ans qu'aujourd'hui.

Pas pour rien qu'on est capable de ramasser 60 000 manifestants à Québec pour le retour d'une équipe de hockey, mais qu'on ne rassemblerait pas plus de 5000 pékins pour demander l'ouverture d'une enquête publique sur la construction.

[Lula]

Que les gens en général étaient plus passionnés par la politique il y a 30 ans, je peux facilement le concevoir mais il y devait avoir autant de monde qui votait pour des raisons idiotes que maintenant.

[Cinéphile IV]

Je ne crois pas que je verrai de mon vivant une élection ou un référendum où la majorité des électeurs saisira réellement ce pourquoi ils votent, mais je crois qu'on s'en va vers ça.

C'est bizarre mais tu vois Bonheur, j'ai plutôt le sentiment inverse.

Je me suis fait exactement la même remarque en lisant le message de Bonheur, mais à sa défense, quand je réécoute Le Confort et l'Indifférence et que je vois le type qui bave en racontant combien ça lui a pris de gallons de colle pour fixer le tapis au plafond de sa van, je me dis qu'il n'a peut-être pas tord.
 

[Cinéphile IV]

D'un autre côté...

<a href="http://www.youtube.com/watch?v=bhsHwnA6JiI" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=bhsHwnA6JiI</a>

[Evergreen Terra]

Tu parles d'un sondage fiable.

Selon l'étude QS perdrait 2% de ses électeurs au profit de Force Québec.

Passer de QS à FQ soit c'est de l'ignorance politique crasse, soit le sondage ne vaut pas grand chose.

Je penche pour la seconde hypothèse.

Vois ça autrement. Peut-être que ce 2% est allé au PQ pour contrecarrer le nouveau parti de droite et qu'en fait le PQ a perdu 2 % de plus que ce qui est indiqué dans ce nouveau sondage. Du bumpage électoral en somme    

[Berslak]

Faut penser aussi que 2%, ca rentre généralement dans la marge d'erreur d'un sondage.

[M. Bonheur]

Il me semble que les gens votaient plus avec leurs tripes il y a 30 ans qu'aujourd'hui.

Je n'en doute pas, mais je suis pas mal sûr qu'il y avait encore moins de gens capables de saisir le concept de gauche et de droite qu'en ce moment. As-tu déjà vu des vox-pop des années 60-70?

[Cinéphile IV]

Ajoutons aussi qu'au Québec, avec QS et l'ADQ, on ne verse ni dans l'extrême gauche, ni dans l'extrême droite.

Qui plus est, ce n'est pas à la vie à la mort : un mandat durant généralement quatre ans.

Alors quelqu'un qui ne vote que sur une seule priorité - par exemple s'attaquer au déficit - peut très bien vouloir mettre un parti à l'essai pour quatre ans.

[Tam!]

Je ne crois pas que je verrai de mon vivant une élection ou un référendum où la majorité des électeurs saisira réellement ce pourquoi ils votent, mais je crois qu'on s'en va vers ça.

C'est bizarre mais tu vois Bonheur, j'ai plutôt le sentiment inverse.

Il me semble que les gens votaient plus avec leurs tripes il y a 30 ans qu'aujourd'hui.

Pas pour rien qu'on est capable de ramasser 60 000 manifestants à Québec pour le retour d'une équipe de hockey, mais qu'on ne rassemblerait pas plus de 5000 pékins pour demander l'ouverture d'une enquête publique sur la construction.

Disons que c'est drôlement plus stimulant  de s'unir pour bâtir un pays que pour demander l'ouverture d'une enquête publique sur la construction.

ceci étant dit, je ne dis pas ici que je suis contre l'enquête publique sur la construction

[M. Bonheur]

Encore là, entre aller manifester pour le retour d'une équipe de hockey plutôt que pour une enquête sur la corruption, on s'entend que les "tripes" vont généralement choisir l'option A.

[Tam!]

Aussi.

[Pontiak]

Avec Internet c'est devenu plus facile de comparé et lire les budgets et les programmes des différents parti.

Pas de temps a perdre, les programmes n'ont plus aucune crédibilité. Personne ne signe ca.

[MadChuck]

On pourrait jouer a comparé le plan de 2008 du PLQ (http://www.plq.org/fr/pdf/programme_plq_2008_fr.pdf)

avec ce qui est réellement survenu, pour voir le niveau de crédibilité qu'on peut leur accorder.

Mais sinon on peut se fier a quoi, imagine si les programmes écrit non pas de crédibilité que dire des paroles ? Toi tu te fis sur quoi pour faire un choix ?

[Cinéphile IV]

Peut-on gouverner en mettant la question nationale de côté?

58% des Québécois pensent que non tandis que 27% qui pensent que oui.

Un sondage dont devra tenir compte les Legault et cie...

Sondage Léger Marketing-Le Devoir - Le Québec tient à la question nationale

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/298271/sondage-leger-marketing-le-devoir-le-quebec-tient-a-la-question-nationale

[M. Bonheur]

Peut-on gouverner en mettant la question nationale de côté?

58% des Québécois pensent que non tandis que 27% qui pensent que oui.

C'est tellement une question de marde comme ce à quoi Léger Marketing nous a habitués dans le passé.

Sur le 58%, combien sont juste des gens cyniques qui sont écoeurés de parler de souveraineté, mais se rendent compte qu'on en parle quand même à chaque élection? Combien tiennent à garder la question nationale en vie, pour que les souverainistes se fassent rentrer dedans encore une fois, parce qu'ils aiment casser du séparatisse? Et sur le 27%, combien sont des souverainistes qui ne cessent d'entendre que la souveraineté est dépassée et croient qu'ils doivent accepter que leur rêve ne se réalisera jamais? Combien croient tout simplement que c'est un beau projet, mais qui ne le considèrent simplement au top des priorités.

Cette question ne veut rien dire et ces résultats ne nous permettent pas du tout de comprendre ce qui se passe dans la tête des électeurs.

[Cinéphile IV]

Y a deux mois je t'aurais donné raison mais ça été posée dans la foulée du coming out de Force Québec et tu le sais très bien.

[Cinéphile IV]

Suite et fin des aventures de Legault? Probablement pas, mais comme on le souligne ici, ça se refroidi quelque peu et Landry semble vouloir faire de son mieux pour mettre l'option au congélateur.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201010/22/01-4334928-landry-veut-faire-obstacle-a-legault.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2

Landry veut faire obstacle à Legault

Le vaste mouvement de réflexion que veut lancer François Legault a déjà du plomb dans l'aile. L'ex-ministre péquiste peine à recruter dans les rangs des ténors fédéralistes, un passage obligé selon lui pour assurer une certaine crédibilité à son aventure.

Le groupe en gestation a trouvé au moins un adversaire: Bernard Landry dénonce «l'erreur» de ses anciens ministres François Legault et Joseph Facal: «Je suis étonné que des gens intelligents comme MM. Legault et Facal prennent une voie aussi illogique», a dit hier l'ancien premier ministre. «Je les respecte beaucoup, mais ils se trompent.»

Il compte bien plaider contre le nouveau mouvement devant tous les auditoires possibles. «Les hommes et les femmes qui pensent que ce n'est pas une bonne chose ont le devoir de prendre la parole et de le dire. C'est ce que je dis à tout le monde qui m'en parle. J'en ai parlé encore aujourd'hui au cégep de Joliette.»

«Illogique», dit Landry

Ce nouveau parti «est absurde parce qu'il ferait éclater la nébuleuse, fracturerait le vote francophone, ce qui n'est pas bon pour le PQ», a soutenu M. Landry.

De toute façon, sans égard au PQ, «c'est illogique de dire: "Réglons nos problèmes, on fera l'indépendance après." L'indépendance, comme disait René Lévesque, sert à régler nos problèmes», tranche l'ancien chef péquiste.

De plusieurs sources, La Presse a appris que l'un des piliers de la démarche de M. Legault, l'homme d'affaires Charles Sirois, s'est considérablement refroidi depuis que son nom s'est subitement trouvé associé à un parti en gestation dans les médias.

M. Sirois avait déjà flirté avec le monde politique - il avait été responsable des candidatures du PLQ aux élections de 1998, quand les Monique Jérôme-Forget et Benoît Pelletier avaient été convaincus de se joindre au PLQ.

M. Sirois, qui vient de perdre son père, est actuellement président du conseil de la CIBC. Or, le secteur financier est toujours un peu allergique aux sympathies politiques, explique-t-on.

Il faisait partie des convives venus souper chez François Legault le 11 septembre dernier. Mais, à la différence de bien d'autres, sa réflexion était plus avancée, et il envisageait déjà de mettre son nom sur le manifeste que compte publier M. Legault au mois de novembre. Fait significatif, d'ailleurs, on a repoussé la publication de ce texte, prévue à l'origine au mois d'octobre.

Le groupe de M. Legault misait sur une vingtaine de signataires; on n'en compte désormais qu'une dizaine, 12 tout au plus. «Bien des gens sont prêts à débattre, mais pas à se battre», ironise un acteur social bien connu qui, bien qu'on l'ait courtisé, ne sera pas de l'aventure.

D'autres invités au fameux souper n'ont pas aimé voir leur nom dans La Presse. Christiane Germain, du Groupe Germain, plus proche des libéraux, a signifié sa déception à l'ancien ministre péquiste.

Pas d'eau dans le gaz

Joint hier, François Legault a nié qu'il y ait «de l'eau dans le gaz» de son mouvement: «Au contraire, je reçois beaucoup d'appels, je rencontre bien des gens», a-t-il affirmé.

Au sujet de M. Sirois, il a choisi l'esquive: «Des personnes vont se contenter d'appuyer le manifeste; d'autres seront présentes par la suite. Pour l'heure, un groupe de réflexion examine la possibilité d'intervenir dans le débat public. Je ne commencerai pas à dire qui en fait partie ou non.»

«Charles Sirois n'est pas moins engagé qu'au début», a soutenu un autre disciple de François Legault sous le couvert de l'anonymat.

Comme le mouvement a «de plus en plus l'air d'un parti politique», certaines personnes qui ont un emploi se montrent réservées. Marie Grégoire, ex-députée adéquiste, a été pressentie. Tout en étant sympathique à la démarche, elle reste à bonne distance puisqu'elle est analyste à Radio-Canada.

Lucien Bouchard, qui parlait fréquemment à François Legault, a fait savoir publiquement qu'il ne serait signataire d'aucun manifeste, quel qu'il soit, et surtout qu'il n'a pas l'intention de participer au financement du nouveau parti.