J'ai appris le décès d'un de mes vieux amis ce matin.
Vieux surtout en raison de l'âge (vs le temps de la relation). Il est décédé à 78 ans, c'est jeune pour une personne âgée contemporaine, mais il était physiquement assez poqué (bossu, incapacité respiratoire, trachéo permanente, etc.), sa qualité de vie avait beaucoup décliné au cours des dernières années, et j'ai appris que ça s'était empiré au cours des dernières semaines. Dans un sens, c'est presqu'un soulagement pour lui.
Il n'est d'aspects de ma vie qui n'aient été touchés par ce monsieur. C'est lui qui nous a aidés, ma blonde et moi, à suivre "la parade" en Macintosh, quand nous étions dans une situation financière difficile, deux fois plutôt qu'une. Il m'a été d'un grand secours lors de mon premier achat de caméra numérique (et on a jasé photo d'abondance par la suite, il avait "l'oeil américain"), il était le co-fondateur de Fleurbec (dommage, on est désormais sûrs qu'il n'y aura pas de réédition revue et augmentée de "Plantes sauvages des villes et des champs"). C'est chez lui que j'ai bu mon premier espresso à la machine, que j'ai eu envie de vivre en Gaspésie (quand il contait ses jeunes années et ses rencontres, ses évocations me faisaient rêver... il y avait vécu presque 10 ans comme ingénieur pour Pêches et Océans Canada).
Un gros morceau de la vie de ma blonde qui disparaît (car c'est par elle que je l'ai rencontré; elle avait 20 ans quand elle l'a connu).
Bye, monsieur ! Repose-toi bien...