Je présume qu'avec des kids, c'est pas la même histoire.
oui c'est évident.
Avant d'avoir des enfants les séparations sont pas vraiment difficiles, en tout cas avec l'armée on y était habitué.
là où j'ai commencé à trouver ca tof, c'est quand le bilou a été muté à Cognac pour 6 mois, nous vivions à Salon de provence. 7 heures de route. et un accouchement en plein milieu des 6 mois. Voir mon chum partir le dimanche soir sachant que j'allais accoucher d'un jour à l'autre j'ai pas aimé ca. Une chance il a eu le temps de faire la route de nuit avant que le bébé débarque, pis fuck on est parti avec bébé faire les 3 autres mois à Cognac. voir ton gamin qui vient de naitre 24h par semaine c'est ...
Puis faut apprendre à vivre seule, et avoir seule la responsabilité des enfants, quand ils sont malades, quand tu es malades, ya que toi. pendant plusieures semaines. On dirait des fois que les évenements attendent que bilou partent pour me faire chier. Le ptit opéré en urgence à 6 semaines de vie, le chum à l'autre bout de la planète, genre...
ici c'est different, je n'ai plus le stress de l'armée et les risques, mais je suis vraiment seule, pas de famille sur place. Au début au Quebec j'ai trouvé ca bizarre, maintenant je suis habituée. Faut dire au max il part 3 semaines ca va encore.
Le pire en fait, c'est de penser qu'il peut ne pas revenir. L'afganistan nous a malheureusement confronté à ca, et ca reste encré, je sais pas comment dire, une espèce de traumatisme, ressenti très fortement encore par le plus jeune des enfants.
Les aux revoirs...je préfère maintenant : on sait pas quand il part, ni où, ni combien de temps. très souvent je ne suis pas là quand il part donc à chaque fois qu'on se quitte on se dit au revoir (même s'il va juste à l'épicerie), c'est très drôle comme facon de vivre. Puis il rentre jamais quand il dit qu'il va rentrer, des fois c'est chiant, mais la plupart du temps on s'adapte, on s'y fait.
putin j'écris trop moi.