Si j'ai bien compté, j'arrive au même résultat que Bonheur, soit 41 films vu dans le top 100. Et ce sont, pour la plupart, tous des films que j'ai énormément appréciés, donc j'aurais tendance à dire que le top est bien fait, quoique certains résultats me laissent perplexe.
Par exemple, jamais je n'aurais pensé voir
Eternal Sunshine of the Spotless Mind dans un top 10 quelconque, même si c'est un bon film et qu'il utilise avec succès l'analepse comme artifice narratif, bien, ça reste un film que tu ne regarderais pas inlassablement. Je pense l'avoir écouté trois fois quand j'ai acheté le DVD à sa sortie, et je ne l'ai plus jamais réécouté. Bref, je lui aurais bien donné une place dans le top 100, mais certainement pas dans le top 10.
Aussi, mais ça fait longtemps que je me pose cette question, pour quelles raisons considère-t-on tous les films de Haneke comme des chefs-d'oeuvre? J'ai souvent l'impression que Haneke donne surtout dans la provocation et le malaise, et comme les gens ne savent pas comment réagir à ce genre de sentiments, ils crient au génie devant ses œuvres alors que je suis, pour la plupart du temps, lassée par le même motif qui revient sans cesse (c'est-à-dire le malaise du spectateur, c'est donc un motif de spectature plutôt qu'un motif cinématographique, mais on s'entend que ça procède du même mécanisme). Bref. Une réflexion comme ça.
Dans les films que j'ai vus et que je suggèrerais sans hésiter, et que ça m'a fait plaisir de voir dans cette liste (j'enlève les films que je pense que la plupart des gens ont vu, comme There will be blood, No Country, Social Network, Mystic River et tout et tout):
- Le voyage de Chichiro/Spirited Away (mais voyons, tout le monde doit avoir vu ça, mais juste au cas)
- Elephant
- Before sunset
- Grizzly man
- Children of Men (c'est rare que je vais dire ceci, mais c'est définitivement meilleur que le livre de P.D. James que pourtant, j'adore)
- Synecdoche, New York
- The act of killing
- Let the right one in (la version suédoise qui est là, pas le remake américain s'il vous plaît)
- The Fog of War
Quand même, trois excellents documentaires dans le lot, c'est rare qu'on les voit ressortir autant parmi les films de fiction.
EDIT: Je commence à analyser le top 200 et déjà je suis outrée de voir Inside Llewyn Davis en 104e place alors qu'il serait probablement aussi haut que Eternal sunshine.. dans mon coeur.
American Splendor , le biopic sur la vie d'Harvey Pekar
Plusieurs solides choix dans le top 200, dont Almost Famous de Cameron Crowe. Awww.