Plus le mouvement sera violent, plus il aura gain de cause en bout de ligne. L'entre-deux, on s'en crisse.
Sans les débordements, les leaders ne peuvent pas passer a la radio pour expliquer les débordements, s'en laver les mains, et promouvoir leur cause par la bande.
Plus il y a de l'action, plus il y a de martyrs, plus les leaders étudiants sont contents et plus la cause avance, et plus leur future carrière s'enracine, car eux, ils savent ce qu'ils font, et ils savent que la seule chose qui compte, c'est eux. Le combat pour les frais est accessoire, c'est un outil de promotion pour eux. Quand ils disent vouloir le gagner ce combat, ils sont on-ne-peut-plus-sincère. Ils veulent le gagner non pas pour ce que le combat représente en soi, mais pour ce qu'il représente pour leur avenir a eux. Ces jeunes carriéristes sont assoifés de pouvoir et d'exposure. L'étage d'en dessous s'y colle en espérant que ca déteigne sur eux, ils n'ont pas ce qu'il faut. Le troisième pallier lui s'investit corps et âme pour la cause, et le quatrième suit le mouvement de foule parce-que c'est de bon ton.
Pendant ce temps, l'état québécois croule, les finances publiques commencent a mettre sérieusement a risque le projet d'indépendance, et peu importe le gain que feront ces étudiants, ils devront payer en main propre, ou par la main de leur descendance, car la situation du Québec deviendra insoutenable et les millieux financier vont nous crisser une sérieuse pression un jour ou l'autre, et nous devrons obéir.
Vous pouvez repousser le paiement, mais il sera toujours a payer.