ok je reconnais que ta citation te donne raison.
Par contre, j'ai la plus grande admiration pour les profs. C'est plus qu'une profession, c'est une vocation et, aujourd'hui, un véritable défi que de descendre dans l'arène du milieu scolaire au secondaire et primaire.
Cela dit, j'ai eu bien peu de "bons" profs. Sur cent, j'aurais peine à en nommer dix qui étaient excellents. Au premier rang, un prof de philo qui nous a fait traverser la pensée et l'histoire de la philosophie de Descartes à Teilhard de Chardin (comme examen final, il fallait discourir sur la loi de complexité-conscience de ce dernier). Un érudit (doctorat en philo de Genève, et ses notes de cours étaient un trésor pour une vie). Le second était un prof de français, fort en gueule et haut en couleur. Il avait longtemps enseigné à Haïti et donc été influencé par l'école française. Dans son cas, je me rappelle la question de l'examen: Quel est le rôle de l'amour-propre dans la pièce On ne badine pas avec l'amour? Cinq pages à chier en trois heures, munie de feuilles blanches et d'un seul crayon. Il y avait aussi le prof de civilisation grecque: Nommer onze vases grecques avec leur utilité. Tous des religieux d'une école privée. A l'école publique, je retiens un prof de math, j'étais pourri en cette matière et à la maison personne ne pouvait être d'aucun secours. C'est la seule année où j'ai bien réussi et aimé les maths. Plus est, à l'université j'ai suivi plein de cours aux sciences de l'Éducation, au cas ou je me dirigerais vers cette profession. Et si je suis critique, c'est parce que j'ai une considération immense pour cette profession.