Ayoye! Je suis tellement dans l'équipe Dogma sur ce sujet là!!!
Par contre, à la place d'avoir utilisé la métaphore de l'adulte et de l'enfant, je serais resté sur celle du patron et du subalterne.
Entre moi et moi, il n'y a ni patron ni subalterne. Je ne fais jamais l'épicerie au même moment de la semaine, mais toujours quand ça adonne et que ça poppe pour une raison ou une autre, pratique et spontanée (la plupart du temps quand ma blonde me le demande, ou quand j'ai faim, une bonne idée de souper, etc). J'ai aussi assez de nourriture sèche et de cannage pour me sentir bien sécur là-dedans.
J'attend toujours une belle demie-journée de disponible pour aller faire mes paperasses hebdomadaires (j'ai un horaire atypique donc je peux me le permettre) et ça m'arrive toujours quand même. Je ne le fais jamais à reculons, et on dirait que même payer des tickets ou jaser avec des caissières devient plaisant. Il y a toujours un moment où je regarde la salle à manger et que je me dis «hop! c'est le temps de passer le balais, ça va faire du bien!».
Même chose que pour les activités avec les enfants. Je décide à la dernière minute de ce qu'on va faire, et parfois j'ai aucune idée et un ami passe chez nous au cas où avec son boy et on décide de faire de quoi.
Je pense que pour ceux qui sont à l'aise là-dedans, ça peut être quand même être plus efficace de tout planifier. Mais moi j'en serais incapable. J'ai déjà essayé et c'est vraiment pas fait pour moi.
Une différence c'est que moi, s'il y avait un truc de cabane à sucre et que ça me tentais pas (mais je suis plutôt du genre à aimer les cabanes à sucre ET les rencontres de familles) je dis plutôt genre «hmmm, vraiment pas garanti d'y aller. 20% de chances, on sait jamais, mais ne préparez rien pour moi». Je trouve ça plus poli et en plus ça me laisse encore une porte ouverte, même si les chances sont proches de zéro que je passe cette porte, j'aime me laisser toutes les possibilités le plus longtemps possible.