Bon, ben c'est toujours ça de pris (je parle aux deux). Mais Snookey, si c'est leux choix de croire en la religion, c'est leur choix aussi d'aller à la messe comme de célébrer le Frère André aussi non? Aussi bien que c'est notre choix à nous de s'abstenir.
Pour le reste, je suis d'accord avec toi MadChuck et ton truc sur le poste de pouvoir (pas pour rien que j'ai parlé de Stockwell Day) tout comme je suis d'accord avec toi Snookey pour les cas d'exception comme le truc par exemple de fucker la file à la SAAQ. Idem pour l'histoire des parking le dimanche. Parce que ça justement, ça peut avoir une incidence sur la vie des autres citoyens. Et si on veut une société vraiment laïque, c'est le genre de truc à régler.
Maintenant, ce que la religion fait aux croyants, on pourrait en discuter longtemps. Oui, la religion a souvent servi de prétexte pour faire couler le sang et c'est tout à fait condamnable. Mais l'Homme n'a jamais eu besoin de ça pour voler l'un de ses voisins, en tuer un autre, enchaîner le troisième ou même pour essayer d'asservir sa propre femme. Ça lui vient naturellement.
Là où je rejoins peut-être un peu plus la pensée athéiste typique du forumeux moyen c'est quand certains affirment que la religion est en une de béquille pour les croyants.
Ok, peut-être. Mais même à ça, y en a combien d'autres dans le monde en ce moment? L'alcool, la drogue, le jeu... Je me rappelle d'une soirée chez un couple d'amis y a quelques années. Après le souper, on jase sur le balcon et à moment donné ils disent "Bon, v'là Bud" en me désignant un type qui marche vers le dépanneur en face de leur immeuble. Puis me raconte qu'à chaque soir, à la même heure, le type vient chercher une caisse de 12 de Budweiser. Comme de fait, ça prend pas deux minutes que le type ressort avec sa caisse sous le bras. Avez-vous une idée à quel point l'alcool est une "béquille" dans le vie de ce bonhomme là? Oui, c'est vrai, il ne prend pas d'espace public pour nous casser les oreilles avec le goût de sa bière, mais sérieusement je trouve ça bien plus triste que quelqu'un qui s'agenouille une fois par semaine dans une église dans l'espoir d'être reçu dans un au-delà.