Touchant texte de Paul Sèxe du duo Sèxe Illégal:
Cher Richard Martineau,
en tant que personne qui ne comprend pas grand-chose, je me sens très proche de toi ces derniers temps. J'ai toujours été, moi aussi, ce qu'on appelle communément un ''imbécile'', un ''retard'' voir même un ''esti de tata''. Je me sens donc très bien placé pour te conseiller dans la situation ...actuelle.
Je serai court puisque visiblement, ta capacité de compréhension est simili-nulle, un peu comme le poulet que tu ne manges plus depuis que tu habites Outremont. Voici donc les 3 trucs que j'utilise couramment pour paraître plus intelligent que je ne le suis vraiment:
1- Quand je sais pas de quoi je parle, je me ferme la yeule.
C'est super simple. Si on parle de la lune ou de l'économie ou de trucs compliqués, je dis rien pis je hoche la tête. Mais si la discussion tombe sur les fruits: BAM ! Je fais une énumération qui souffle tout le monde. Banane, pomme, prune, pêche, va chier je sais toute !
2- Casse ton ordinateur.
Si tu savais le nombre de fois où j'ai écrit des niaiseries juste parce que c'était trop l'fun avec un ordi. Y'a full de pitons pis toute, c'est malade. Mais devant une feuille, tu te rends compte assez vite que tes opinions valent définitivement pas la peine de prendre tout ce temps-là à être écrites.
3- Ne lis jamais le Journal de Montréal.
Ça, c'est full important. Le monde qui écrivent là-dedans sont tellement déficients que ça devient contagieux. Y'a même des rumeurs comme quoi Michel Beaudry manque d'air DEPUIS la naissance. Je te jure, tiens toi loin de ce torchon dégueulasse et ça devrait bien aller. Personnellement, je ne l'utilise que pour partir des feux ou recevoir le caca de bébé chien et je m'en porte très bien.
Alors merci de ton attention. Je te souhaite tout le succès que tu mérites, c'est à dire possiblement aucun. Mais regarde Stéphane Gendron... des fois, on est chanceux pis tout le monde dans notre ville est plus retard que nous faque on devient maire. Bonne chance (et déménage à Tchernobyl, sérieux. C'est ta seule chance).
Pas vraiment sincèrement moi,
Paul Sèxe