Parlons en du mépris, le mépris de la démocratie et le mépris du travailleur qu'on voit encore a matin.
Qui ne dit mot... A défaut de vous entendre, on vous voit. Et c'est assez insultant.
Mépris de la démocratie ? C'est quoi pour toi la démocratie, c'est être élu par 25% des électeurs inscrits et d'imposer ta volonté politique à la majorité en t'appuyant sur ce 25% pour refuser de même entendre le mécontentement de ta population ?
C'est s'appuyer sur des sondages maison pilotés par des empires médiatiques qui marchent main dans la main avec le gouvernement pour justifier ton droit de mépriser les étudiants ?
OUI, exactement. Car 3 ou 4 ans plus tard, (1 ans dans notre cas) un autre 25% de la population peut se mobiliser et détrôner ce parti. Le nouveau parti pourra alors, annuler la hausse, rembourser les étudiants et non seulement instaurer la gratuité scolaire, mais payer les étudiants pour étudier.
C'est ca la démocratie. Se soumettre au vote libre et secret et que ses opposants puissent défaire ce que tu as fait, aux mêmes conditions.
Si vous voulez niaiser avec le puck, qu'on soumette la hausse a un référendum provincial.
Ce qui n'est PAS la démocratie, c'est qu'un gouvernement élu soit paralysé par un petit groupe de bénéficaires dans une décision qui recoit l'approbation de la population. Ce sont les sessions de vote a main levée qui s'accompagnent d'intimidation et ou l'on s'arrange pour que seul l'élite militante endure 5 heures de marde d'AG patentée. Les témoignages pleuvent sur l'intimidation et les astuces qui règnent dans ces AG ou 250 carrés rouges se massent pendant que 6000 n'osent pas s'y pointer. Ca se comprend, ils doivent faire face aux mêmes petits révolutionnaires qui n'hésitent pas a affronter la loi et la police pour imposer leur point de vue.
Plus loin tu reviens sur le fameux manque d'écoute, le refus d'entendre les étudiants en grêve. On les a tous plus qu'entendu, on le sait plus qu'en masse depuis 3 mois qu'ils refusent l'augmentation des frais. Ce que tu veux nous reprocher dans le fond, ce n'est pas un refus d'écoute, mais un refus d'obéir et de se soumettre.