Depuis que je suis enfant (hyperactivité), je ne sais pas combien de trucs j’ai essayés pour favoriser mon endormissement… J’ai toujours eu du mal à m’endormir, car je pense trop, etc.
Fin août 2023, vu mes symptômes angoissants, mon médecin m’a prescrit de l’alprazolam, un anxiolytique de la famille des benzodiazépines. Je lui ai fait part de mes craintes/réticences. Il m’a assuré à plusieurs reprises que les benzodiazépines ne créaient pas de dépendance ; il m’a dit que ses travaux de fin d’études étaient notamment relatifs à ce sujet-là, etc. Pourtant, il est écrit partout, y compris sur la notice du médicament, qu’il y a un risque de dépendance, entre autres. Bref. Je lui ai promis de le prendre, donc je l’ai pris : 1 comprimé de 0,25 mg par jour, avant d’aller me coucher.
Personnellement, je trouve que l’effet « tranquillisant » n’est pas flagrant, je ne le constate pas vraiment. Parfois, lorsque je ne suis pas trop stressée/anxieuse, cela m’aide peut-être à m’endormir un peu plus rapidement, mais je mets toujours plusieurs heures à m’endormir. Reste que « permettre l'endormissement n'est pas la propriété principale de l'alprazolam. "L'alprazolam est indiquée pour l'anxiété de courte durée, ce n'est pas un bon hypnotique, ce n'est pas sa propriété principale", explique le psychiatre niçois. "Ceci dit, beaucoup de gens en prennent pour le sommeil parce que, si l'anxiété est une des premières causes de l'insomnie du patient, en diminuant l'anxiété, du coup vous dormez mieux". »
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-medicaments/2784045-alprazolam-definition-effet-pour-dormir-posologie-dosage-surdosage-medicament-anxiolytique/L’alprazolam n’a, en tout cas, aucunement amélioré les symptômes qui m’avaient conduite chez le médecin. Cela prouve bien que les symptômes en question ne résultent pas de mon stress/anxiété, qui existe depuis toujours. Mon anxiété ne m’aide sûrement pas, mais elle n’a pas créé les problèmes en question.
La seule chose que j’ai vraiment remarquée n’est pas très positive : Je fais des cauchemars toutes les nuits. Tout un chacun fait des cauchemars. J’en faisais déjà auparavant, également. Mais certainement pas toutes les nuits. Je faisais aussi de beaux rêves.
J’ai fait un compte rendu au médecin 1 mois plus tard et il m’a dit qu’il faisait partie des médecins qui pensent qu’il vaut mieux arrêter un traitement qui fait plus de mal que de bien. Mais vu qu’il avait constaté mes réticences initiales, j’avais peur qu’il doute de ma bonne foi, donc je lui ai dit que j’allais tout de même continuer le traitement jusqu’au prochain rendez-vous (soit 1 mois supplémentaire) : le 10 octobre 2023.
Pour ce qui est du poids, je me bats (alimentation : je mange plus que mon propre père + renforcement musculaire) pour en prendre un maximum, notamment pour prouver aux médecins (y compris les endocrinologues consultés – je ferai une mise à jour à ce sujet dans quelque temps, mais « rien de nouveau sous le soleil », en quelque sorte ; la deuxième IRM cérébrale a en revanche révélé un kyste pinéal de 15 mm) – qui ne trouvent rien et qui se disent « démunis » et « ignorants/incompétents » au sujet de l’hypervitaminémie B12 – que mon poids n’est pas la cause de mes symptômes/problèmes. (Vu qu’ils ne trouvent rien, ils font des suppositions, et les choses les plus évidentes lorsque l’on me voit pour la première fois sont, bien évidemment, mon poids et mon stress, mais cela a toujours été… Les endocrinologues, eux, ont en revanche bien compris/constaté qu’il n’était pas question d’anorexie, que c’était « constitutionnel » ; c’est déjà cela. Les neurologues te disent d’aller consulter un endocrinologue, les endocrinologues te disent d’aller consulter un neurologue, etc. Prochaine étape : le médecin interniste, à ne pas confondre avec l’étudiant/interne en médecine. Cf. la série
Dr House, pour reprendre l’image utilisée par mon médecin généraliste. Si l’interniste est également « démuni », les recherches s’arrêteront probablement là, malheureusement…) Depuis la fin du mois de juin, j’ai (très difficilement) réussi à prendre 5 kilos. (La nuit, je perds plus d’1 kilo, donc chaque jour est un éternel recommencement…) Je me demandais justement si l’anxiolytique ne m’aidait pas à prendre du poids, et je souhaitais poser la question à mon médecin. Cela m’embêterait, car cela signifierait « perte de poids après l’arrêt de l’anxiolytique ».
Cerise sur le gâteau : Je me paie une rhinopharyngite carabinée depuis 4 jours (je suis restée alitée durant 2 jours) …