Ah ben tabarnak.
https://www.ledevoir.com/politique/canada/551463/trudeau-et-jwr?fbclid=IwAR0yz0jchR7dgu6cIQGr8KeRrXHDIhq7vmr2bz38gAGlF7JUkL7pEmwlnYo"Mercredi soir, des médias anglophones ont rapporté que lorsque l’affaire SNC-Lavalin a éclaté dans les médias en février, Mme Wilson-Raybould a négocié sa « collaboration » avec le bureau du premier ministre. Le Devoir a pu faire confirmer cette information. Mme Wilson-Raybould exigeait des excuses de Justin Trudeau et la démission de trois personnes (deux conseillers de M. Trudeau, Gerald Butts et Mathieu Bouchard, et le greffier du Conseil privé, Michael Wernick). Sa cinquième condition est celle qui fait aujourd’hui sourciller : elle voulait que son successeur, David Lametti, se fasse ordonner de maintenir sa décision dans le dossier SNC-Lavalin."
D'un côté de la bouche elle dit que le PM a fait pression sur elle, d'un autre, elle veut que le PM fasse pression sur son successeur.
Pour citer une connaissance sur FB qui l'exprime mieux que moi : "Ça montre que la ministre avait une lecture manichéenne du dossier où il y avait les méchants (l'entreprise québécoise corrompue et ses petits amis) vs elle qui défendait la lutte contre la corruption. Vu ainsi, l'indépendance du PG, question de principe, apparaît soudainement comme secondaire dans la mesure où qq semaines plus tard elle exige qu'on "ordonne" certaines actions à son successeur."
Pis Jagmeet Singh pas plus intelligent qu'un autre... Boulerice est très raisonnable là-dessus : "Même au NPD, qui s’est attaqué sans relâche au gouvernement à cause de cette affaire, on reconnaît que cette cinquième condition place l’ex-ministre de la Justice en contradiction avec elle-même. « Si effectivement c’est ça, c’est complètement incohérent et ça vient mettre en doute sa propre version de l’histoire, il faut l’admettre », a lancé le chef adjoint, Alexandre Boulerice. Le chef Jagmeet Singh est sorti plus tard pour désavouer son bras droit. Selon lui, cette histoire ne sert qu’à « salir la réputation » de Mme Wilson-Raybould. « C’est absurde de dire […] que demander de ne pas avoir d’ingérence politique est de l’ingérence politique. »"
Pour moi ça confirme ce que je pensais depuis le début. Une vendetta personnelle contre le PM.