Jour 3: Le documentaire The other F word sur la paternité et le punk. Intéressant, mais très axé sur le chanteur de Pennywise qui a quitté le groupe il y a quelques années pour des raisons familiales.
Un peu de repos sur la terrasse des foufs avant d'aller -encore- faire la file pour pouvoir entrer au Club Soda le soir.
Souper très ordinaire qui a mal passé dans un resto d'apparence propre dans le quartier chinois.
Entre au Club Soda, écoute un peu de Inside Riot.
Quitte pour obtenir une étampe aux foufs pour être certaine de ne pas manquer Classics of love. Ils ne font pas d'étampe.
Bon, on va aller voir ça ressemble à quoi aux Katacombes. Band pas pire dont je ne connais pas le nom. Terrasse.
Des chars de polices, des camions de polices, des vélos de polices, des autobus de polices à profusion... Celle qui semble être la gérante du bar devient nerveuse, voit que la manif s'approche, demande à tout le monde d'entrer à l'intérieur pour éviter un St-bock II.
Entre en-dedans, tout le monde se tient près de la porte de la terrasse et de l'entrée. La porte d'entrée est verrouillée et on ne laisse personne sortir (voyant quelques unes des personnes non-montréalaises qui semblaient prêtes à sortir pour beugler "fuck the police" c'était peut-être pas une mauvaise idée). Personnes fâchées, personnes qui ne comprennent pas ce qui se passent. Le temps passe et nous ne voulons pas rater Suicide machines. Demande au gars qui tient la porte d'entrée fermée de sortir.
Une fois dehors, une centaine de personnes qui commencent un sit in et beaucoup, beaucoup de police. Le doorman nous suggère de ne pas rester là. Un peu intense comme réaction, mais après les événements de la veille ça peut se comprendre.
Retourne au Club soda en sens contraire de la manif en croisant des visages médusés et des personnes qui parlent de la violence par la police. On entre dans la salle à point pour le début de Voodoo Glow Skulls, bien sympathique comme prestation qui change les idées entre deux lectures de tweets qui donnent la chair de poule.
Suicide machines, tight, possiblement la meilleure prestation que j'ai vu d'eux, mais la peur de manquer de places aux foufs me fait quitter après 30min. Arrive aux foufs, un band qui joue devant une salle presque vide. Bon, ok c'était un risque à prendre.
Classics of love, enfin, commence leur set 10 minutes plus tôt que prévu. Les musiciens ont l'air heureux d'être contents, mais Jesse Michaels (Op Ivy, Common rider) n'est pas plus entraînant qu'il ne le faut et on entend pas la voix. Très bon set néanmoins qui s'est terminé, rappel inclu en 30 minutes sans aucun cover des précédents groupes à Michaels, un peu court pour un groupe qui termine la soirée. Vu la durée, il aurait fallu attendre une heure avant la prestation surprise des suicide machines qui suivait, la fin de semaine nous a déjà assez claqué et nous sommes retournés nous coucher et nous informer des évéments survenus en parallèle.