On s'entend que ce qui se passe maintenant, les révélations de Zambito, c'est 100 fois, mille fois plus important que le débat sur la hausse des frais de scolarité. Mais il n'y aura aucune manifestation contre ce qu'on voit aujourd'hui. Aucune. Ça en dit long sur l'incapacité de bien des québécois à définir les bonnes priorités.
Franchement là.
C'est une toute autre dynamique qui rejoint un tout autre groupe, tu mélanges les pommes et les oranges.
S'il n'y a pas de têtes qui tombent, si Tremblay demeure en poste, nous allons certainement ëtre quelques uns qui seront prêts à sortir dehors, galvanisés par les foules dans lesquelles nous nous sommes trouvés il y a quelques mois. Il y en a d'autres pour qui la rue ne sera jamais une option non plus. Le vent d'Occupy pourrait en motiver quelques uns et, sincèrement, je le souhaite que ça prenne cette tournure, mais on ne peut pas s'imaginer que toute la population embarquerait alors qu'ils ne vivent aucune menace directe, comme avec la hausse des droits de scolarité.
Des étudiants ont été en grève pour signaler leur désaccord par rapport à une décision du gouvernement, le gouvernement a géré ça tout croche, un parti a capitalisé une partie de sa campagne là-dessus, il a gagné à moitié et a tenu sa promesse. Il va falloir que tu en reviennes un moment donné. On peut parler d'autre chose sans revenir sans cesse là-dessus.