Paradoxale comme façon de penser.
Comment on peut manifester contre un gouvernement et les abus de répression sans aussi critiquer les forces de l'ordre qui appliquent cette répression abusive?
Je ne vois pas le paradoxe dans la mesure où c'est exactement mon point de vu. Ou je t'ai mal compris, ou je e suis mal fait comprendre (mais il est vrai que mon poste était mal écrit).
Comment dénoncer sans dénoncer? Elle est là ma question.
Il y a une limite à la résistance passive. Quand tu milites pour une cause et que tu le fais bien et que tu te fais frapper sans discernation et poivré en guise de réponse, je pense qu'on se rapproche dangereusement de la légitimité morale de se défendre.
J'ai un exemple qui me vient à l'esprit. Les moines de Shaolin. Les fameux moines guerriers. Ils refusent de se battre et sont contre la violence, mais refuse d'être agressé physiquement. Tu peux les traiter de tous les noms, mais ne les touches pas.
En gros, l'abus de force employé pour faire taire les manifestants sous prétexte qu'une très infime proportion de casseurs sont dans leurs rangs est selon moi injustifiable et pourrait finir par justifier une contre-mesure de la part des étudiants.
À ce niveau, qui est coupable? Le gouvernement qui refuse de laisser le monde s'exprimer? Ou les manifestants qui tiennent a leurs droits?
Double Post: La dictature, c’est ferme ta gueule et la démocratie c’est cause toujours.
Voila, on accepte, ou pas...