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 L'Encyclopédie du Peuple

Auteur Sujet: US c. China L'inévitable collision.  (Lu 886 fois)

sharl

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US c. China L'inévitable collision.
« le: mai 23, 2019, 08:33:03 pm »
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La Chine de Xi veut détrôner les États-Unis de Trump sur les plans industriel, militaire et technologique.

Bien évidemment les USA ne vont pas laisser prendre leur place.

Aucun doute que la situation va dégénérer. La querelle sur les tarifs et les transferts technologiques, notamment avec Huawei et le l'implantation du G5 dans le monde, ne sont que le prélude à une confrontation planétaire. La forme est encore brouillonne, mais tous les ingrédients sont maintenant là et chacun des camps sait que la l'affrontement  aura lieu et s'y prépare. Les parties tiers réalisent aussi qu'ils auront à se positionner.   
« Modifié: mai 24, 2019, 09:00:55 am par sharl »

El Kabong

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US c. China L'inévitable collision.
« Réponse #1 le: mai 25, 2019, 04:08:40 pm »
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La Chine possède la majorité des ressources en "terres rares" (lanthanides & actinides).  Elle ferme le robinet et c'en est fait de la haute technologie en Occident.

Xi rigole.

De plus, L'armée US est incapable de vaincre sur le terrain... à part la Grenade.
« Modifié: mai 25, 2019, 04:10:37 pm par El Kabong »
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sharl

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US c. China L'inévitable collision.
« Réponse #2 le: mai 25, 2019, 04:29:23 pm »
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Le 5G sera fort probablement la mèche qui fera éclater le conflit larvé entre ces deux super puissances.

Les États-Unis font tout pour que les Chinois ne réussissent pas cette percée de première importance sur le plan technologique: entre autres, pression sur les alliés, infos insidieuses à l'effet que le gouvernement chinois pourra connaître tout ce qui passera par leur système, pression sur les géants américains des technos pour qu'ils gênent le développement du système chinois.

Il en va plus qu'une simple question de fierté pour les Chinois, c'est clair pour que les USA veulent entraver leur développement.     
« Modifié: mai 25, 2019, 04:35:34 pm par sharl »

El Kabong

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US c. China L'inévitable collision.
« Réponse #3 le: mai 25, 2019, 04:33:27 pm »
0
Le pentagone espionne tout le monde avec ces technos.  Ils capotent à l'idée que d'autres puissent faire la même chose.

C'est un phénomène impossible à réguler.

Plus les USA jappent fort, plus ils démontrent leur impuissance.

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Atlas

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US c. China L'inévitable collision.
« Réponse #4 le: mai 27, 2019, 03:59:58 pm »
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Les amerloques sont à près de 25% endéttés par les chinois.

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La Chine pourrait frapper le dollar américain
Les autorités chinoises pourraient réduire leurs investissements dans la dette américaine et porter un coup dur au dollar non pour se venger auprès des États-Unis, mais pour protéger leur monnaie nationale alors que la guerre commerciale entre Washington et Pékin s’accentue, a déclaré l’agence Bloomberg.

https://fr.sputniknews.com/economie/201905151041129159-chine-usa-dollar-bons-tresor/

« Modifié: mai 27, 2019, 04:01:47 pm par Atlas »

MadChuck

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US c. China L'inévitable collision.
« Réponse #5 le: mai 27, 2019, 04:10:58 pm »
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Les amerloques sont à près de 25% endéttés par les chinois.

Citer
La Chine pourrait frapper le dollar américain
Les autorités chinoises pourraient réduire leurs investissements dans la dette américaine et porter un coup dur au dollar non pour se venger auprès des États-Unis, mais pour protéger leur monnaie nationale alors que la guerre commerciale entre Washington et Pékin s’accentue, a déclaré l’agence Bloomberg.

https://fr.sputniknews.com/economie/201905151041129159-chine-usa-dollar-bons-tresor/


Sonne comme du fake news

US national debt:  22.03 trillions, 4 avril 2019
US debt to china: 1.12 trillion

1.12/22 = 5%

Ce 25% est probablement le pourcentage de la dette extérieur appartenant a des pays étrangés et encore la c'était de 17% en Mars versus 16.6% pour le Japon:

https://en.wikipedia.org/wiki/National_debt_of_the_United_States#Foreign_holders_of_US_Treasury_securities

Je ne sais pas ce que ton point est exactement, que la China doit jouer le jeux avec les États-Unis vu qu'ils veulent se faire repayer cette dette et que ça donne une corde de plus a l'arc de Trump ?

C'est seulement 5% du PIB annuel de la Chine, la même chose que pour le Canada alors je ne suis pas sur que ce soit un si gros facteur.

la disparition des investissement Chinois en sol Américain:
https://www.cnn.com/2019/01/14/investing/china-foreign-direct-investment/index.html

Est vraiment quelque chose.


« Modifié: mai 27, 2019, 04:13:33 pm par MadChuck »

Snookey

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US c. China L'inévitable collision.
« Réponse #6 le: mai 27, 2019, 05:08:26 pm »
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C'est ça qui arrive quand tu cites un torchon de propagande russe comme SputnikNews...

Voici le vrai article sur Bloomberg, que Sputnik ne prend même pas la peine de citer :

https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2019-05-13/u-s-china-trade-war-how-a-china-bond-selloff-will-help-trump

"To be clear, this process would be painful for U.S. consumers, just as the tariffs are. In this case, however, the proximate cause of the pain would not be Trump’s tariffs but China’s selling. In short, if China decided to sell huge amounts of U.S. Treasuries, it would do far more to accomplish Trump’s goals than any tariffs he might impose."
« Modifié: mai 27, 2019, 05:12:50 pm par Snookey »

sharl

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« Réponse #7 le: mai 27, 2019, 08:27:21 pm »
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Les Chinois ne vont pas liquider massivement les bons du Trésor américain, car ils perdraient de leur valeur.

Quant aux USA, ils veulent réduire le nombre d'étudiants chinois dans leurs universités:

"Véritables laboratoires d'innovation, les universités américaines se retrouvent malgré elles au centre de la compétition technologique qui oppose Washington à Pékin. Doivent-elles davantage se fermer, notamment aux étudiants chinois, pour mieux se protéger? Le dilemme est grand au sein de ces institutions où l'ouverture a toujours été une valeur fondamentale.

« J’ai trouvé que c'était plus difficile d’obtenir mon visa. Ça a été bien plus long que pour d’autres personnes qui sont venues ici il y a deux ou trois ans », lance Tiancheng Yu, étudiant au doctorat en sciences informatiques au Massachusetts Institute of technology (MIT).Véritables laboratoires d'innovation, les universités américaines se retrouvent malgré elles au centre de la compétition technologique qui oppose Washington à Pékin. Doivent-elles davantage se fermer, notamment aux étudiants chinois, pour mieux se protéger? Le dilemme est grand au sein de ces institutions où l'ouverture a toujours été une valeur fondamentale.

« J’ai trouvé que c'était plus difficile d’obtenir mon visa. Ça a été bien plus long que pour d’autres personnes qui sont venues ici il y a deux ou trois ans », lance Tiancheng Yu, étudiant au doctorat en sciences informatiques au Massachusetts Institute of technology (MIT). "

Atlas

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« Réponse #8 le: mai 28, 2019, 09:57:48 am »
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C'est ça qui arrive quand tu cites un torchon de propagande russe comme SputnikNews...

Voici le vrai article sur Bloomberg, que Sputnik ne prend même pas la peine de citer :

https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2019-05-13/u-s-china-trade-war-how-a-china-bond-selloff-will-help-trump

"To be clear, this process would be painful for U.S. consumers, just as the tariffs are. In this case, however, the proximate cause of the pain would not be Trump’s tariffs but China’s selling. In short, if China decided to sell huge amounts of U.S. Treasuries, it would do far more to accomplish Trump’s goals than any tariffs he might impose."

Le géant asiatique est assis sur un matelas de presque 1170 milliards de dollars de bons du Trésor américains, selon des chiffres de Washington. Il détient donc dans ses colossales réserves de change 20 % du total de la dette des États-Unis aux mains d’institutions étrangères.
https://www.ledevoir.com/economie/524985/la-dette-americaine-une-arme-trop-risquee-pour-la-chine


MadChuck

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« Réponse #9 le: mai 28, 2019, 11:10:52 am »
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Oui près de 20% du total de la dette des États=Unis qui est aux mains d'institution étrangères, pas de la dette Américaine (qui comme la plupart des pays riches ont une dette très majoritairement dans leur propre mains). C'est les chiffres que je venais de te donner.

Leur PIB annuel approche les 22 trillions (En anglais american), si 1170 milliard était le quart de leur dette il serait un des pays les moins endetté du monde.

sharl

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« Réponse #10 le: juillet 07, 2019, 12:00:52 pm »
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Bien hâte de voir comment la Chine de Xi va mettre le couvercle sur la marmite qu'est devenu Hong-Kong avec ses manifestations monstres,,,

El Kabong

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« Réponse #11 le: juillet 14, 2019, 06:14:49 pm »
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Les raisins encore verts de la colère

Les jeunes citoyens de Hong Kong expriment une colère sur laquelle ils ne parviennent pas à mettre un nom, étant les dindons de la cruelle farce que leur a faite la Perfide Albion en leur octroyant, en 1995 (après 150 ans de colonisation britannique nullement placée sous le signe de la démocratie participative), un semi-droit de vote (même pas au suffrage universel, mais par un collège électoral de 1200 représentants du peuple), leur faisant croire deux ans seulement avant le retour dans le giron chinois qu’ils accédaient à la démocratie libérale à l’occidentale. Le problème est qu’ils y ont cru!

Les manifestations actuelles à Hong Kong ne sont pas illégitimes. Elles sont l’expression d’une colère de la jeunesse hongkongaise qui se rend compte qu’elle a été sacrifiée aux intérêts de l’Empire anglo-saxon et de la caste locale de compradores qui a pris le relais depuis 1997. Les citoyens hongkongais les plus fortunés ont tous acheté un passeport américain, canadien, australien dans les années quatre-vingt et 90, une partie de la classe moyenne supérieure a obtenu un passeport britannique (British National [Overseas]) lors de la décennie précédant la rétrocession, mais la grande majorité de la population est devenue citoyenne de la Chine du jour au lendemain, jouissant tout de même d’un passeport spécial qui est un sésame convoité par tous les Chinois.

Depuis 1997, la spéculation immobilière d’une minuscule caste d’oligarques hongkongais a rendu l’accès à la propriété impossible pour le commun des mortels. La jeunesse hongkongaise réalise, trop tard, qu’elle ne pourra jamais acquérir un appartement exigu en grande banlieue, même en s’endettant sur trente ans. Les jeunes couples trentenaires à Hong Kong doivent encore habiter chez leurs parents, faute de pouvoir se loger décemment, même avec deux salaires.

De telles revendications économiques, si elles étaient exprimées telles quelles, seraient entendues par Beijing, qui ne sait que trop bien que pauvreté, surtaxation et injustices sociales sont les déclencheurs des grands bouleversements dynastiques qui jalonnent l’histoire du pays.

Malheureusement, cette jeunesse en colère, ainsi qu’une frange de la population en voie de paupérisation, s’est laissée berner depuis vingt-deux ans par l’illusion du capitalisme libéral à l’occidentale, distraire par le mirage hollywoodien, cajoler sur sa spécificité et son sentiment de supériorité par rapport aux Chinois (le célèbre «Je ne suis pas Chinois» péroré par tous les Hongkongais), et bercer de revendications sociétales et séparatistes toutes plus stériles les unes que les autres, sans même avoir considéré une minute le modèle de développement indigène proposé par Beijing, certes plus austère mais plus efficace, d’une économie de marché aux caractéristiques chinoises.

Retranché derrière le principe «Un pays, deux systèmes» qu’il a mal compris, le peuple de Hong Kong dans sa grande majorité a, depuis 1997, fait comme si la Chine n’existait pas, ne le concernait pas. A l’approche de la date fatidique de 2047, le retour de la réalité est douloureux.

La jeunesse défile aujourd’hui derrière des banderoles conçues à Washington, saccage des édifices publics et attaque la police selon des méthodes de guérilla urbaine qui lui sont enseignées par des étrangers, sur des sujets périphériques qui ne la concernent pas au quotidien. Elle ne peut rencontrer qu’une fin de non-recevoir de la part de Beijing, au grand dam des détracteurs occidentaux qui n’y voient que des tactiques de court terme, alors que Beijing ne joue au contraire que sur le temps long.

J'imagine les petits dindons chinois occidentalisés aller piocher de la terre dans un camp de rééducation dans un coin perdu de la Chine...
Le pentagone brûle ses dernières cartouches à Hong-Kong pour un résultat nul.

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