C'est pas déprimant, cet article, en fait je l'ai trouvé hyper encourageant à plein de niveaux. Ca m'a beaucoup parlé personnellement. Le yoga en moins.
Je voulais pas avoir l'air dramatique dans mon message, c'est probablement pas si pire que ça
J'ai une deux-ans-capable-toute-seule qui refuse de se coucher et qui se lève oh-so-fucking-tôt et une minie enrhumée qui ne se comprend plus. Ça se peut que mon manque de sommeil me rende plus intense!
Je pense pas qu'il y a des mères bullys tant que ça (ou...non
..oui il y en a en masse dans les commentaires sur Internet, mais faut jamais lire les commentaires). Je pense que c'est dans l'air. Dans tout ce qu'on lit. Dans les cours prénataux. Dans les recommandations à n'en plus finir. Etc. Evidemment, si tu es dans des sphères qui militent pour une certaine vision de la maternité, c'est pire.
Du jugement de pairs ici et là, c'est arrivé en cours de route. Je pense avoir réussi à vivre une maternité assez décomplexée, mais ça ne se fait pas sans effort. Je pense qu'il y a un mélange de discours ambiant, d'hormones et de vouloir ce qu'il y a de mieux pour ses enfants.
Même si on veut faire un fuck you général à tout ce qui peut contredire tes choix, tu peux avoir une petite voix qui te fait douter de faire ce qu'il y a de mieux pour toi ou tes enfants pendant 2 minutes. Et je pense que c'est important de le dire pour déculpabiliser celles qui se sentent mal de douter.
J'ai rapidement passé par dessus d'avoir flanché pour l'épidurale. C'était les premiers jours. Avec les hormones dans le tapis. Alors que tout le monde te demande des stats sur ton accouchement. Combien de temps? Epidurale ou sans? Déchirures? Combien de points de suture? Etc.
C'est minime, c'est juste un exemple que j'ai senti que c'est comme si je présentais une feuille de score. Même si personne le présente comme tel et qu'on le demande comme on demande le poids et la taille d'un bébé.
En tout cas, giving birth in yogaland est une super lecture si on s'intéresse à ça un peu.
PS- j'écris beaucoup trop. S'cusez. M'en va essayer de dormir un peu.