@Sapolin : Comme Splatch, je ne suis pas surpris que tu aies aimé (de mon souvenir, la version française n'était pas si mal). Tu as nommé Brando et Pacino, mais j'ajouterais aussi James Caan. J'adore le personnage de Santino qui est à l'émotion ce que Michael est à la raison.
C'est à première écoute, mais je savais que Santino ne durerait pas (et je dois dire que j'ai dû résister à l'envie d'aller voir un synopsis détaillé sur wiki, comme je résiste actuellement pour aller voir pour le II et le III, parce que ma blonde m'a laissé entendre avec son regard des choses que je n'aurais pas envie de voir, mais qui seraient prévisibles, genre déclin du pouvoir de Michael). Trop primaire. Pas un mauvais bougre, mais pas assez intelligent. Il "veut" trop.
Ceci étant, je jubile quand il fout une rouste de tous les diables au mari de Connie, sa soeur.
À moment donné il faut savoir admettre qu'on passe à côté de la track. C'est mon cas avec Blade Runner.
Essaie encore. C'est une bonne dystopie. T'étais peut-être juste pas dans les bonnes dispositions les autres fois où tu as essayé. Moi, je ne lis pas n'importe quoi, je ne regarde pas n'importe quoi et je n'écoute pas n'importe quoi à n'importe quel moment comme ça, il faut que je sois en disposition pour le faire. Il faut que je sois prêt à me laisser émouvoir, à recevoir l'intensité et à apprivoiser mes réactions face à l'oeuvre.
Par exemple, ça fait tout un bout que ma blonde me suggère de regarder "Piché entre ciel et terre", l'autre jour elle est allé jusqu'à essayer de m'y faire mordre "pendant 5 minutes". Nan. Ça voulait pas (le ton bleu du film, l'atmosphère downante au possible au centre de détox, la sale gueule du thérapeute -joué par Normand D'Amour- enfin bref, bleargh !), et je ne suis pas à la veille de le regarder. Pas parce que c'est un film québécois, mais parce que c'est un film qui -à mon avis, basé sur ses 15 premières minutes- est mal fait ou plutôt, plus exactement,
pour lequel le cinéaste n'a pas trouvé les moyens de me séduire. Pour un roman, c'est la même chose: si l'incipit (la première phrase) ou le premier paragraphe ne me tire pas dans l'histoire tout de suite, oublie ça. Si je vais plus loin, il faut qu'il fasse un effort de plus pour me garder jusqu'à la fin.