Dans tous les contrats d'achat de billets rencontrés, il y a clause que l'avionneur peut renvoyer des personnes au besoin.
Ça arrive relativement souvent, soit pour cause d'overbooking, soit pour cause météorologiques, troubles mécaniques ou besoin de personnel.
Par exemple, si un vol précédent a eu un problème mécanique et n'a pu décoller, la compagnie peut être prise avec des centaines de passagers à replacer sur d'autres vols (et ils étaient évidemment tous en direction de la même place, avec possible autre destination ultérieure).
Si le personnel était pour être l'équipage d'un autre vol subséquent, il doit d'une façon ou d'une autre être remplacé. Les limites d'heures travaillées sont aussi importantes, surtout pour les pilotes, qui seront cloués au sol s'ils sont pour dépasser leur limite d'heures. (ce qui fait que parfois, lors de délais causés par météo ou mécanique, un avion qui attendait sur la piste pour décoller devra parfois revenir au terminal pour changer une partie de l'équipage).
Y'a pas de différence entre une fois assis et une fois enregistré, du moins que je sache.
J'ai eu un cas semblable (juste overbooking, pas retiré de force d'un avion), lors du dernier segment revenant de Corée, entre Minneapolis et Winnipeg : la plupart des passagers en étaient à leur dernier segment, sur le dernier vol de la soirée, en milieu de semaine. Certains vols avaient été retardés / annulés plus tôt en journée pour cause de météo, et il y avait maintenant davantage de passagers que de place, en sus d'employés à retourner à Winnipeg.
Il y avait quatre personnes de trop (rendus à l'embarquement). Ils ont premièrement demandé s'il y avait des volontaires pour prendre le premier vol le lendemain. Puis s'il y avait des volontaires pour ce même vol, mais avec l'hôtel et repas fournis. Puis de même avec un coupon de 400$, suivi de 800$. Finalement ce fut un coupon de 1000$us par personne volontaire, hôtel et repas. Je me suis fait dire par le responsable du poste d'enregistrement qu'il avait autorité d'offrir jusqu'à 1200$, au besoin, avant de devoir passer par son superviseur. S'il n'y avait pas de volontaires, c'était pour être des clients au hasard de la classe régulière. La vaste majorité des passagers sur cette liaison travaillaient le lendemain.
Pour ce cas en particulier, une fois que la personne refuse de quitter et résiste, ça revient à la même chose que pour n'importe quel refus et résistance en ce qui a trait à l'usage de la force.
Je laisse toujours au moins une journée de lousse au retour si j'ai quelque chose d'important de prévu, genre un procès. En partie pour me remettre sur pied, mais surtout en cas de délais / retards / re-routage.