Effectivement, en France, nous disons : « Je gare ma voiture ». « Parker : Anglicisme utilisé au Québec pour dire "Garer" »
https://www.je-parle-quebecois.com/lexique/definition/parker.html ;
https://www.laparlure.com/terme/parker-son-char/.
Pour ce qui est du verbe « canceller », il faut savoir qu’en droit, nous employons un certain nombre de locutions / d’expressions latines…
« Canceller » :
Terme de jurisprudence qui a vieilli. Annuler une écriture en la croisant par des traits de plume, ou en y donnant un coup de canif.
Étymologie : Provenç.
cancellar; espagn.
cancelar; ital.
cancellare; du latin
cancellare, biffer, couvrir de barreaux, de
cancellus, barreau, cancel (voy. ce mot). »
https://www.littre.org/definition/canceller« Le verbe
canceller et le nom
cancellation ne sont, pour ainsi dire, plus utilisés en français. En effet, on ne trouve attesté dans notre langue le terme
cancellation qu’en droit ancien, avec le sens de « procédé d’annulation d’un acte juridique, consistant à recouvrir l’écrit de lignes croisées rappelant le grillage d’une barrière ». De même, le verbe
canceller avait, en droit ancien, le sens d’« annuler un acte aboli ou périmé par cancellation ». Ces sens très anciens ne sont plus guère attestés que dans quelques ouvrages.
En langue courante, les mots
canceller et
cancellation viennent des formes anglaises
to cancel et
cancellation. Ils sont utilisés principalement à l’oral et devraient être remplacés par
annuler et
annulation.
Ainsi, on ne dira pas
canceller un appel, un chèque, un rendez-vous, mais
annuler un appel, un chèque, un rendez-vous. Même chose pour
cancellation de réunion, de conférence ou de concours, qu’on remplacera par
annulation de réunion, de conférence ou de concours. »
https://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=990« Juridictionnaire
Le mot
canceller (parfois écrit avec un seul l) et son dérivé
cancellation sont des archaïsmes. La
cancellation est un vieux terme de notariat; elle désignait l’action de
biffer, de
barrer en y apposant un barrement, de
raturer tout document (par exemple le banquier
cancellant un chèque payé), mais surtout un acte testamentaire, en faisant des croix ou des X tracés côte à côte et superposés sur tout ou partie de l’acte (telle la signature des parties) pour l’annuler; parfois l’atteinte portée au document était matérielle, elle s’effectuait au moyen d’une incision ou d’une lacération et annonçait ainsi l’inutilité ou la fausseté de l’acte. La suppression réalisée, notamment dans le cas de l’acte formaliste ("deed"), par rature, rayure ou biffage des signatures ou par arrachement du sceau, était effectuée, soit par une partie, soit par consentement des parties, soit enfin à la suite d’une décision judiciaire annulant l’acte pour cause de fraude ou d’erreur.
Intention de canceller un testament, de le détruire, de le raturer :
animus cancellandi en latin.
Canceller et
cancellation ont été abandonnés au 19
e siècle et ne s’emploient plus, sauf, peut-être, en matière testamentaire. Étant restés dans la langue courante au Canada sous l’influence de l’anglais, on les trouvait encore récemment malgré tout dans nos textes juridiques. L’anglais a emprunté ces deux mots en les anglicisant ("cancel" et "cancellation"), leur donnant les sens qu’ont aujourd’hui tous les mots français qui désignent les différentes formes d’anéantissement d’un acte juridique. Il est donc important d’énumérer la plupart des équivalents modernes de
canceller et
cancellation selon les objets auxquels ils s’appliquent généralement. »
https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/juridi/index-fra.html?lang=fra&lettr=indx_catlog_c&page=95vpG8fmgIYY.html« En français,
canceller est un usage juridique ancien, aujourd’hui désuet, signifiant « annuler (un acte) en le raturant par des croix ou en le lacérant ». En français canadien, son emploi et ses nombreux élargissements de sens ont été favorisés par ceux de l’anglais
to cancel.
En français européen, « dans le franglais des transports aériens » (Grand Robert),
canceller (un vol) et
cancellé s’emploient depuis environ 1970 sous l’influence de l’anglais. Cet usage est « très critiqué » selon ce dictionnaire. »
https://books.google.fr/books?id=sFNfJBsqZD0C&pg=PA98&lpg=PA98&dq=ancien+fran%C3%A7ais+canceller&source=bl&ots=pY2wAkVDUx&sig=ACfU3U2HBFH59xGiyTGRjfqTrJgJ85T7Vg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjQ74GK2bD5AhUp-YUKHVAeBnI4ChDoAXoECBUQAw#v=onepage&q=ancien%20fran%C3%A7ais%20canceller&f=false« Le verbe
canceller est un anglicisme dans le sens d’« annuler ». Selon le contexte, il peut être remplacé par : […]. »
https://www.noslangues-ourlanguages.gc.ca/fr/cles-de-la-redaction/canceller« L’usage de ce terme est critiqué par le Bureau de la traduction du gouvernement du Canada puisqu’il s’agit d’un anglicisme ; on devrait plutôt utiliser
annuler. »
https://fr.wiktionary.org/wiki/cancellerhttps://www.je-parle-quebecois.com/lexique/definition/cancellercancellation.html ;
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/canceller/ ;
https://www.cnrtl.fr/definition/canceller ;
https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/canceller ...