C'est ok si tu ne veux pas y répondre mais tu évites ma question encore.
Aucunement : j’ai pris soin de lire ta phrase à plusieurs reprises et d’y répondre le plus clairement possible, point par point. Si j’ai écrit « viol », c’est parce qu’en l’espèce, Thomas Levac a traité Philippe Bond de « violeur ». Mais tu peux remplacer le terme « viol » par le mot « agression » (incriminée dans le Code pénal/criminel), si tu le souhaites.
«Si ledit individu était par la suite accusé (par X) d’avoir commis un autre viol.» Pourquoi tu me parles d'un autre viol? Ma question était plus simple que ça.
« si tu lisais une vedette clamer son innoncence
après avoir été accusé d,agression et que tu sais pertinement qu'il ment car
une amie s'est confié à toi et que ça corrobore les accusations » :
Cela signifie bien que ladite vedette a été accusée d’ « agression » à au moins deux reprises : par mon amie et par une autre personne. D’où mon « un
autre viol », que tu peux remplacer par « une autre agression », si tu le souhaites.
J’ai abordé tous les « points » de ta question :
Ta question : « Ce que je veux dire, c'est que si tu lisais une vedette
clamer son innoncence après avoir été accusé et que
tu sais pertinement qu'il ment car
une amie s'est confié à toi et que
ça corrobore les accusations, est-ce que tu dirais encore "team
présomption d'innoncence."? »
Ma réponse : « Imaginons que je sois sûre et certaine (preuves indubitables, etc.) qu’un individu a violé
une amie à moi (car ce n’est pas parce que j’aurais naturellement plutôt tendance à croire/faire confiance à mon amie que j’en serais sûre et certaine pour autant, au point de pouvoir le prouver). Si ledit individu était par la suite
accusé (par X) d’avoir commis un autre viol et qu’il
clamait son innocence, j’aurais, certes, probablement des doutes, je me dirais que
cela corrobore les dires de mon amie, mais
je ne me dirais pas nécessairement « je sais pertinemment qu’il ment », car il serait alors question d’une autre affaire (dont je ne sais rien). Je ne le croirais pas forcément (« croyance » vs « connaissance »), mais je n’aurais aucune certitude pour autant, en quelque sorte. Par conséquent,
je ne pourrais par exemple pas affirmer qu’il a violé la personne en question. »
Si ma conclusion est la suivante: « Par conséquent, je ne pourrais par exemple pas affirmer qu’il a violé la personne en question », cela signifie que, oui, je respecte la présomption d’innocence, d’une manière ou d’une autre.
Admettons qu'il y a 7 ans une amie te raconte un calvaire qu'elle a vécu avec Philippe Bond en voiture. Des années plus tard tu vois la viséo de Levac, puis le statut de Bond.
Quelle sorte de « calvaire » ? Pour ce qui est de la vidéo en question, l’on y entend Thomas Levac traiter Philippe Bond de « violeur ». Donc le « calvaire » vécu par mon amie était peut-être différent (= il n'était peut-être pas question de viol).
Est-ce que tu te dis " Je ne peux croire Levac sur parole, il y a la présomption d'innoncence."?
Oui (= ce que je dis depuis le début), je me dis que « je ne peux pas croire Thomas Levac sur parole et qu’il y a la présomption d’innocence ». Cf. mon précédent message : « il [est] question d’une autre affaire (dont je ne sais rien). Je ne […] croirais pas forcément (« croyance » vs « connaissance ») [Philippe Bond], mais je n’aurais aucune certitude pour autant, en quelque sorte. Par conséquent, je ne pourrais par exemple pas affirmer qu’il a violé la personne en question. »
Ce n'est pas une question piège
Tu fais bien de le préciser…
Mais oui, c'est sûr que la bonne réponse du bon élève à dire c'est " que la justice s'en occupe, et non le tribunal Facebook.", C'est sage, mature, droit.
Qu’essayes-tu de faire, au juste ? De récuser/balayer d’un revers de main ou de discréditer par avance ce que je vais te répondre ?
Mais c'est plus compliqué que ça.
Comme si je ne le savais pas, que c’était compliqué… J’ai effectué des stages auprès d’avocats et de magistrats, j’ai assisté à des procès devant le tribunal correctionnel / la cour d’assises / etc., j’ai assisté à des rendez-vous entre des victimes de viols et leur avocat, j’ai échangé avec des victimes de viols, etc. Cela ne m’empêche pas de garder à l’esprit certains principes essentiels, au contraire. Du reste, il est actuellement bien plus compliqué d’avoir une position comme la mienne que comme la tienne, car lorsque nous commençons à aborder la question de la présomption d’innocence, etc., nous sommes limite vus comme de « mauvais individus ». Moi, je n’ai rien à prouver ; je sais pourquoi j’ai effectué des études de droit (et de droit pénal, en particulier), je sais ce que j’ai fait dans le but de lutter contre certaines choses, etc.