Titoine il n'y a pas plus de culture du viol qu'il n'y a de culture du vol, tous les arguments de l'un s'appliquent à l'autre simplement on ne parle que de l'un et pas de l'autre pour deux raisons simples :
1/ La culture du viol est une invention à vue stratégique et politique porté par un lobby féministe ce qui n'est pas le cas du vol.
2/ Les féministes ont bien compris que si on parle de culture du vol aussi bien que de culture du viol alors il faudra également parler de culture pour tout un tas d'autres phénomène de société ou de crime et le concept aura perdu de son impact et de sa spécificité.
Je ne voix pas pourquoi on ne pourra pas parler de la culture du vol après.
Regardes les statistiques sur le vol entre le Canada, France, Japon:
https://knoema.com/UNODCAKRS2015/unodc-assaults-kidnapping-robbery-sexual-offences-sexual-rape-total-sexual-violence?accesskey=aaoztjcPenses-tu que le vol n'existe presque pas au japon et qu'il est commun au Canada et en France pour des raisons génétiques, environnementales ou culturelles ?
Je pense qu'on peut assumer sans trop de chance de se tromper que c'est presque qu'à 100% des différences culturelles qui expliques la différence de fréquences de ce genre de crime entre ses sociétés.
Bon maintenant si quelqu'un veut appeler l'ensemble de ses différences culturelles qui fait en sorte qu'il a plus de vol ici que la bas, une culture du vol on peut décider de débattre du nom au lieu de parler du sujet parce qu'on trouve ça plus le fun et que ces différences culturelles qui favorisent le vol et que le crime des vols nous intéressent pas de toute façon.
Ce serait comme sur un débat sur le projet de loi de Mourir dans la dignité pour légaliser l'euthanasie les gens auraient plus parlé du nom choisie, que ça implique qu'il est indigne de mourir sans aide médicale qui provoque la mort, etc... au lieu de parler bien du sujet.
On a une très très forte culture du vol (ensemble d'élément qui banalise, déculpabilise et ainsi de suite les voleurs et qui jettent le blâme sur les victimes, qui n'existent pas partout), la majorité considèrent que ce n'est pas grave, qui sont même d'accord avec des policiers qui donne des tickets au gens qui ne barrent pas leur porte de voitures, qui utilisent des expressions du style c'est juste des biens, les assurances vont payer de toute façon, choisissez des bon mots de passes solides c'est de votre faute si vous vous faites hacker et d'autre qui n'aiment peut-être pas ça.
Si jamais ça devient un débat public, j'espère qu'il va être sur le fond et non pas sur les noms que les gens auront choisi pour décrire quelque chose.