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 L'Encyclopédie du Peuple

Auteur Sujet: La culture du viol  (Lu 774961 fois)

Le Jam

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La culture du viol
« Réponse #6050 le: octobre 23, 2017, 01:10:25 pm »
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Oui, mais c'est dangereux de faire de fausses équivalences, il a y un facteur de peur générée qui est assez différent quand ça vient d'une femme ou d'un homme.

C'est très sexiste comme discourts.

Oui ce l'est dans un sens, mais une femme qui blague qu'elle va violer/battre un collègue de travail ça peut-être très différent comme peur générer que le contraire.

Sauf que ce que nous expliquent les féministe et l'affaire Weinstein et ce qu'on nous rabache depuis le début de cette affaire et de la culture du viol, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'au viol ou à la violence physique ou verbale pour être hauteur de harcèlement ou de violence sexiste, que les mots, que l'attitude générale ou spécifique peuvent contribuer à blesser, réduire les femmes même sans passer physiquement l'acte, même dans l'anecdotique, et justement ces limites sont dépassées, mais à l'égard des hommes c'est minimisé, tu participes selon les féministes à minimiser le problème en prétendant que c'est moins grave pour les hommes.

Dans l'absolu je ne suis pas en désaccord avec toi, je pense qu'il n'y a pas égalité en tous points en matière de harcèlement sexuel, ça me parait évident mais mon point de vu est qu'actuellement le vigilance est plus porté sur l'attitude des hommes vis avis des femmes que sur celle des femmes vis avis des hommes et mon point (et mon observation subjective) est que les comportement inappropriés en entreprise sont actuellement plus courant du côté des femmes sur les hommes que l'inverse mais ils sont en revanche souvent plus graves quand ce sont les hommes qui les comettent, plus blessant psychologiquement et plus violent quand ils sont portés par les hommes sur les femmes.
« Modifié: octobre 23, 2017, 01:23:08 pm par Le Jam »
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« Réponse #6051 le: octobre 23, 2017, 01:20:05 pm »
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Donc on se tait.

Nomme moi des exemples de ce que tu voudrais dire à cette nana et que tu t'empêches de lui dire.

Je vais te donner un exemple concrêt qui a changé mon attitude depuis ce jour là.

J'étais avec une collègue (une pure féministe mais je ne m'en était pas rendu compte jusqu'alors) et on marchait ensemble et devant nous il y avait une femme d'une entreprise qui bossait pour nous et je me rappelle lui avoir dit (en fait je pensais à voix haute) "cette femme en face de nous quelle culotte de cheval elle a", c'est vrai elle en avait une assez flagrante dans un jean moulant, ça ne se voulait pas insultant, je n'aurais jamais eu ces propos directement à la personne, c'était simplement une réflexion sur le physique particulièrement remarquable de cette femme, ça n'était pas particulièrement malin, pas méchant non plus et ça ne portait pas à commentaire, ma collègue ma sorti une phrase bien cinglante qui m'a fait comprendre que selon elle ma réflexion était insupportablement sexiste.

Elle m'a fait comprendre qu'il était inapproprié de faire une réflexion négative sur le physique d'une femme, je me suis appreçu ce jour là que je ne pouvais me permettre un tel commentaire avec cette collègue, ce que j'aurais pu faire avec une autre sans aucun problème mais peu importe, le bilan, la sentence était là, ferme ta gueule et garde tes réflexions pour toi et tes collègues masculin, il y a une barrière et tu ne sais pas comment l'autre va le prendre, je me suis dis, évite les réflexions qu'elle soit positive ou négative, il y aura toujours une féministe défendresse du sexisme ambiant pour te recadrer, j'ai retenu la leçon.

Ma réflexion n'était pas agressive, pas odieuse, simplement une réflexion comme on peut la faire su le physique de quelqu'un que ce quelqu'un soit un homme ou une femme.

L'important est que la leçon je l'ai toujours aujourd'hui, si je ne suis pas sûr de mon interlocutrice, je me la ferme, je ne fixe personne dans les yeux, j'évite les familiarités, je vouvoie etc...

Bien entendu j'ai des collègues femmes avec qui j'ai un rapport plus familier et plus ancien mais il faut vraiment du temps pour que je me permette des familiarité (sous contrôle quand même).
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« Réponse #6052 le: octobre 23, 2017, 01:36:05 pm »
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Sauf que ce que nous expliquent les féministe et l'affaire Weinstein et ce qu'on nous rabache depuis le début de cette affaire et de la culture du viol, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'au viol ou à la violence physique ou verbale pour être hauteur de harcèlement ou de violence sexiste, que les mots, que l'attitude générale ou spécifique peuvent contribuer à blesser, réduire les femmes même sans passer physiquement l'acte, même dans l'anecdotique, et justement ces limites sont dépassées, mais à l'égard des hommes c'est minimisé, tu participes selon les féministes à minimiser le problème en prétendant que c'est moins grave pour les hommes.

Mon point était beaucoup plus que c'est plus grâve si c'est fait par un homme qu'une femme, pas si la victime est un homme/femme, c'est beaucoup plus le rapport de force physique que je considère que le genre ici.

Et oui les mots, les gestes, les sous-entendu, les menaces peuvent être grâve, mon point étant que pour une foule de cas la peur causé chez la victimes sera plus grande si c'est un homme imposant qui les faits que si c'est une femme.

Le Jam

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« Réponse #6053 le: octobre 23, 2017, 01:44:44 pm »
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C'est bien ce que j'avais compris.
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« Réponse #6054 le: octobre 23, 2017, 01:46:47 pm »
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Donc on se tait.

Nomme moi des exemples de ce que tu voudrais dire à cette nana et que tu t'empêches de lui dire.

Je vais te donner un exemple concrêt qui a changé mon attitude depuis ce jour là.

J'étais avec une collègue (une pure féministe mais je ne m'en était pas rendu compte jusqu'alors) et on marchait ensemble et devant nous il y avait une femme d'une entreprise qui bossait pour nous et je me rappelle lui avoir dit (en fait je pensais à voix haute) "cette femme en face de nous quelle culotte de cheval elle a", c'est vrai elle en avait une assez flagrante dans un jean moulant, ça ne se voulait pas insultant, je n'aurais jamais eu ces propos directement à la personne, c'était simplement une réflexion sur le physique particulièrement remarquable de cette femme, ça n'était pas particulièrement malin, pas méchant non plus et ça ne portait pas à commentaire, ma collègue ma sorti une phrase bien cinglante qui m'a fait comprendre que selon elle ma réflexion était insupportablement sexiste.

Elle m'a fait comprendre qu'il était inapproprié de faire une réflexion négative sur le physique d'une femme, je me suis appreçu ce jour là que je ne pouvais me permettre un tel commentaire avec cette collègue, ce que j'aurais pu faire avec une autre sans aucun problème mais peu importe, le bilan, la sentence était là, ferme ta gueule et garde tes réflexions pour toi et tes collègues masculin, il y a une barrière et tu ne sais pas comment l'autre va le prendre, je me suis dis, évite les réflexions qu'elle soit positive ou négative, il y aura toujours une féministe défendresse du sexisme ambiant pour te recadrer, j'ai retenu la leçon.

Ma réflexion n'était pas agressive, pas odieuse, simplement une réflexion comme on peut la faire su le physique de quelqu'un que ce quelqu'un soit un homme ou une femme.

L'important est que la leçon je l'ai toujours aujourd'hui, si je ne suis pas sûr de mon interlocutrice, je me la ferme, je ne fixe personne dans les yeux, j'évite les familiarités, je vouvoie etc...

Bien entendu j'ai des collègues femmes avec qui j'ai un rapport plus familier et plus ancien mais il faut vraiment du temps pour que je me permette des familiarité (sous contrôle quand même).

De ce que je comprends de ton exemple, tu as critiqué le physique d'une femme alors que tu étais avec une fille que tu ne connais pas beaucoup (tu ne savais pas qu'elle était très féministe est un signe qui me l'indique). En partant c'est un peu étrange comme décision. Je serais mal à l'aise aussi de recevoir ce genre de commentaire de quelqu'un que je ne connais pas. De là à qualifier ça de sexiste, je ne crois pas, mais ça reste étrange comme commentaire dans les circonstances.

edit: il me semble que même avec des gars, ça prend un certain temps pour avoir des familiarités, jokes vulgaires, bitcherie..etc, non? Ça rien à voir avec le féminisme, seulement avec les rapports sociaux en général.

« Modifié: octobre 23, 2017, 01:57:51 pm par Tam! »
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« Réponse #6055 le: octobre 23, 2017, 02:00:32 pm »
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Tu as très bien compris Tam, c'est exactement ça. comme précisé plus haut "en fait je pensais à voix haute", c'était une collègue que je connaissais depuis plusieurs moi et avec qui j'avis plutôt de bons rapports, mais ça réflexion à la suite de la mienne m'a servi de leçon, a réponse à la mienne était particulièrement méchante et blessante à mon égard et injuste compte tenu du contexte, elle s'interprétait clairement comme il est interdit de "penser" une femme en matière d'objet (sexuel ou non) ce qui est toujours le cas quand on fait une critique physique sur un individu.

Je ne m'y ferai plus prendre.
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« Réponse #6056 le: octobre 23, 2017, 02:04:40 pm »
+1
mais ça réflexion à la suite de la mienne m'a servi de leçon, a réponse à la mienne était particulièrement méchante et blessante à mon égard et injuste compte tenu du contexte

Tu vois une autre femme et tu bitch son physique gratuitement devant quelqu'un que tu ne connais pas tant que ça, et tu parles de méchanceté à TON égard? Come on Le Jam...

« Modifié: octobre 23, 2017, 02:10:39 pm par Tam! »
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« Réponse #6057 le: octobre 23, 2017, 02:12:37 pm »
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mais ça réflexion à la suite de la mienne m'a servi de leçon, a réponse à la mienne était particulièrement méchante et blessante à mon égard et injuste compte tenu du contexte

Tu vois une autre femme et tu bitch son physique gratuitement à quelqu'un que tu ne connais pas, et tu parles de méchanceté à TON égard? Come on Le Jam...



Oui, on peut qualifier ma réflexion de maladroite mais elle n'avait rien de méchante, c'était une simple observation, sous forme de confidence, et à cette confidence cette dernière à répondu par l'insulte à mon égard (j'ai oublié le contenu exact mais c'était blessant et direct à mon égard), c'était particulièrement injuste et disproportionné.

Comme je le dis le message était particulièrement pervers et consistait à me dire ou me faire comprendre qu'il est interdit de penser (qualifier, décrire, juger) une femme comme objet et non sujet, alors qu'on le fait tous, à l'égard des gens que l'on rencontre, on le juge physiquement donc on les considère à ce moment comme objet mais ça ne veut pas dire évidemment qu'ils ne sont que ça.

Ce qui est odieux c'est quand on a cette attitude de façon directe et d'aller voie une personne en la qualifiant directement de grosse laide etc, car on les réduit à ce moment à l'état d'objet et on les humilie, mais on le fait tous. Je pensais pouvoir me permettre cette familiarité, mais effectivement ça n'était pas le cas. Evidemment ça a donné un stop définitif à toute forme de familiarité et de copinage avec elle, et pourtant il y en avait eu.

Typiquement le genre d'expérience qui te fait dire plus tard "ok c'est comme ça, on ne m'y prendra plus".
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« Réponse #6058 le: octobre 23, 2017, 02:23:01 pm »
0
Tu veux dire que t'as dit à une fille que la femme que vous suiviez avait un gros cul et qu'elle t'a rétorqué quelque chose du genre "tu peux bien parler toi, - insérer commentaire disgracieux ici - "... c'est ça? Et que ça t'a blessé?

Et c'est à cause de ça que tu penses que c'est risqué de faire des compliments à une collègue de travail?

C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

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« Réponse #6059 le: octobre 23, 2017, 02:37:24 pm »
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Tu veux dire que t'as dit à une fille que la femme que vous suiviez avait un gros cul et qu'elle t'a rétorqué quelque chose du genre "tu peux bien parler toi, - insérer commentaire disgracieux ici - "... c'est ça? Et que ça t'a blessé?

Et c'est à cause de ça que tu penses que c'est risqué de faire des compliments à une collègue de travail?


Je pense que J'ai été très clair de ce que je pensais de cette expérience. La conclusion est que ce genre de féministe te font comprendre qu'il y a une barrière invisible entre hommes et femmes qui font que tu ne pourras jamais te comporter avec une femme comme tu le ferais avec un homme (ce qui est paradoxal d'une certaine manière). Elle m'a recadré à ce niveau, en me faisant comprendre non seulement qu'elle refusait une certaine proximité et donc de liberté de langage que je pensais pouvoir me permettre avec elle (alors qu'il n'y avait rien de grossier du genre "je me la sauterait bien" ou "c'est un laideron", un simple constat physique objectivement)remarquable) mais surtout qu'elle trouvait intrinsèquement inconvenant qu'un homme puisse avoir un regard de jugement sur le physique d'une femme en dehors de toute attitude grossière.
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« Réponse #6060 le: octobre 23, 2017, 02:56:34 pm »
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J'ai bien compris ce que tu sembles retirer de cet incident, mais je me demande comment tu en viens à associer le fait de faire une remarque désobligeante sur le physique d'une personne et faire un compliment honnête et respectueux. C'est à l'opposé du spectre.

Pou ce qui est de ta conclusion, c'est complètement faux, tu peux tout à fait te comporter avec une femme comme tu te comporterais comme avec un homme, mais c'est possible dans un cas comme dans l'autre qu'un commentaire mufle sur le physique d'une tierce personne ne soit pas considéré comme bienvenu, ça n'a rien à voir avec le sexe.
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« Réponse #6061 le: octobre 23, 2017, 02:59:50 pm »
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C'est à l'opposé du spectre.


"Opposé du spectre" c'est la partie subjective du problème car objectivement c'est la même chose c'est a dire un jugement physique qu'il soit jugé subjectivement comme positif ou négatif.
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« Réponse #6062 le: octobre 23, 2017, 03:02:36 pm »
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mufle sur le physique d'une tierce personne ne soit pas considéré comme bienvenu, ça n'a rien à voir avec le sexe.


tu ne comprends pas ou fait semblant de ne pas comprendre. Ce qui le rend mufle c'est le sexe de l'interlocuteur, c'est sur regard sur la réflexion qui l'a rendu mufle, un homme aurait simplement répondu "ouch, oui elle en a une sacrée de culotte de cheval", car il n'y avait aucun sous-entendu désagréable, juste une observation. Cette collègue m'a fait comprendre qu'un homme ne peut faire qu'un commentaire physique positif sur une femme sinon c'est mufle, mais tu comprends bien que ça ne tient pas la route.
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« Réponse #6063 le: octobre 23, 2017, 03:13:32 pm »
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mufle sur le physique d'une tierce personne ne soit pas considéré comme bienvenu, ça n'a rien à voir avec le sexe.


tu ne comprends pas ou fait semblant de ne pas comprendre. Ce qui le rend mufle c'est le sexe de l'interlocuteur, c'est sur regard sur la réflexion qui l'a rendu mufle, un homme aurait simplement répondu "ouch, oui elle en a une sacrée de culotte de cheval".

Non. Pas nécessairement. Ne prend surtout pas ça pour acquis.

Je le répète. Un gars qui n'est pas un intime me sors ça de nulle part, il y a des chances que je trouve ça déplacé. 


« Modifié: octobre 23, 2017, 03:17:55 pm par Tam! »
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« Réponse #6064 le: octobre 23, 2017, 03:22:45 pm »
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« Réponse #6065 le: octobre 23, 2017, 03:27:08 pm »
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mufle sur le physique d'une tierce personne ne soit pas considéré comme bienvenu, ça n'a rien à voir avec le sexe.


tu ne comprends pas ou fait semblant de ne pas comprendre. Ce qui le rend mufle c'est le sexe de l'interlocuteur, c'est sur regard sur la réflexion qui l'a rendu mufle, un homme aurait simplement répondu "ouch, oui elle en a une sacrée de culotte de cheval".

Non. Pas nécessairement. Ne prend surtout pas ça pour acquis.

Je le répète. Un gars qui n'est pas un intime me sors ça de nulle part, il y a des chances que je trouve ça déplacé. 




Je pense comme Tam. C'est le contexte. Ta remarque, même si "objectivement observable", était gratuite (tu l'as dit toi-même, tu réfléchissais à voix haute, ça "sortait" de nulle part). Je connais peu de milieux de travail où ce genre de remarque aurait bien passé à moins d'être vraiment très très proche de la personne à qui tu la formulais (et même à ça ?!).

Et encore, même si quelqu'un est gros ou laid pour vrai, y'a pas beaucoup de circonstances sociales où le dire franchement peu être perçu autrement qu'une muflerie... où c'est peut-être culturel, mais ici, je suis pas mal sûre que ça passerait comme une "cheap shot".
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« Réponse #6066 le: octobre 23, 2017, 03:34:39 pm »
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car il n'y avait aucun sous-entendu désagréable, juste une observation.

Pas sous-entendu puisque directement désagréable, je ne suis pas sur la nuance apporté par juste une observation ici.

Il y a effectivement un double standard ici, au Québec on a rit du gros docteur Barette d'une façon qui aurait été jugé très déplacé si elle avait été une femme, le tout basé sur l'idée que les hommes seraient moins dérangé et leur vie moins impacté quand ils sont gros qu'une femme rendant le tous moins dramatique, plus léger et encore OK d'en rire. J'imagine que ça va rapidement changé cependant.

Je ne suis pas trop sur ou tu veux en venir avec l'histoire que c'est juste correct de faire des commentaires positifs sur le physique des gens et non négatifs dans un milieu de travail.... Il est où le problème avec ça, c'est bien juste normal non, ce serait quoi l'idée de faire des commentaires négatifs sur le physique de quelqu'un ?

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« Réponse #6067 le: octobre 23, 2017, 03:44:50 pm »
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Il y a effectivement un double standard ici, au Québec on a rit du gros docteur Barette d'une façon qui aurait été jugé très déplacé si elle avait été une femme, le tout basé sur l'idée que les hommes seraient moins dérangé et leur vie moins impacté quand ils sont gros qu'une femme rendant le tous moins dramatique, plus léger et encore OK d'en rire. J'imagine que ça va rapidement changé cependant.

Pas vraiment d'accord... pense à toutes les jokes style Piment Fort sur le physique de Ginette Reno. Dans les deux cas, les gens en rient parce que ce sont des figures publiques. Pas mal sûre que personne n'irait dire dans la face du docteur Barette: yo, t'es vraiment gros (bon, moins d'actualité depuis sa chirurgie bariatrique, mais quand même).

Je ne suis pas trop sur ou tu veux en venir avec l'histoire que c'est juste correct de faire des commentaires positifs sur le physique des gens et non négatifs dans un milieu de travail.... Il est où le problème avec ça, c'est bien juste normal non, ce serait quoi l'idée de faire des commentaires négatifs sur le physique de quelqu'un ?

Effectivement, me semble qu'un milieu de travail, c'est juste pas la place pour faire ce genre de remarque (même si elles sont vraies et qu'on ne pense pas à mal).

Je ne comprends juste pas comment cet incident est pour Le Jam une illustration de

Simone la vérité est que la simple existance de cette zone floue est suffisante pojr empêcher les hommes de faire la moindre réflexion, on en parle parfois entre nous et souvent la conclusion est dans le doute ferme ta gueule.

On le voit bien dans le discours, "si ça met mal à l'aise", sauf qu'un jour la nana qui se marrait ou semblait apprécier les compliments dira qu'elle était gêné et riait comle une cruche par malaise HARCELEUR ! Donc on se tait.
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« Réponse #6068 le: octobre 23, 2017, 04:00:21 pm »
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Pas vraiment d'accord... pense à toutes les jokes style Piment Fort sur le physique de Ginette Reno. Dans les deux cas, les gens en rient parce que ce sont des figures publiques. Pas mal sûre que personne n'irait dire dans la face du docteur Barette: yo, t'es vraiment gros (bon, moins d'actualité depuis sa chirurgie bariatrique, mais quand même).

Je n'ai pas écouté Piment fort nouvelle édition et je pensais vraiment que ça avait changé avec le temps et aussi les gens de piment fort c'est reconnu comme étant méchant et grinçant, oui ce genre d'humour aurait été fait sur ce genre de plateforme, je parle plus de radio-canada bye-bye et autre commentateur non humoriste qui ne font pas nécessairement dans l'humour méchant qui ont passé ce genre de commentaire et qui je pense ne l'aurait pas femme pour une femme politicienne (du moins pas sur leur plateforme publique).

Le Jam

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« Réponse #6069 le: octobre 23, 2017, 04:00:44 pm »
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J'évite toute conversation à caractère un temps soit peu personnelle, amicale avec des collègues qui ne sont pas proches, j'évite les contact physiques, le tutoiement, je garde mes distances, c'est un mode de fonctionnement qui me permets de protéger des comportements déplacé de la part de mes collègues et des interprétations bonnes ou mauvaises ds miennes.

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« Réponse #6070 le: octobre 23, 2017, 04:10:09 pm »
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Les affaires Rozon, Parent et Salvail n'ont rien à voir avec une prétendue "culture du viol". On a affaire à des pervers, c'est tout.


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« Réponse #6071 le: octobre 23, 2017, 04:10:15 pm »
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Prenons la pléthore de fonctionnaires qui volent du temps à leur employeur pour niaiser sur le net, se déclarent malade pour allonger leur week-end ou dérobent du matériel appartenant à leur employeur. 

Ils le font presque tous, ils le savent tous et personne ne dit rien. Est-ce qu'on pourrait appeler ça la "culture du vol" chez les fonctionnaires?
« Modifié: octobre 23, 2017, 04:13:02 pm par sharl »

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« Réponse #6072 le: octobre 23, 2017, 04:20:41 pm »
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Les affaires Rozon, Parent et Salvail n'ont rien à voir avec une prétendue "culture du viol". On a affaire à des pervers, c'est tout.


Et selon toi, pourquoi ça pris 15-30 ans dans certains des cas pour dénoncer ces pervers?

Pourquoi ça prend un mouvement de gang sinon rien ne se passe?

Tu te rends compte qu'on aurait pu jamais savoir pour Rozon? Tu trouves ça normal?

Tu trouves ça normal que le pouvoir fait fermer la yeule aux victimes?

Hier à Tout le monde en parle on a su qu'un homme a ordonné a l'une des victimes d'aller porter un dossier à Rozon dans sa chambre d'hôtel. ça te sonne pas une cloche que plusieurs personnes étaient témoins  (voir complice) mais ne disaient rien? Que c'était donc en quelque sorte « dans la culture ambiante ce harcèlment. Qu'on fini par croire que c'est normal. Même toi tu penses que c'est normal qu'on se fasse harceler au moins une fois dans sa vie. Si c'est pas un signe que c'est implanté dans la culture, je demande ce que c'est...

« Modifié: octobre 23, 2017, 04:22:42 pm par Tam! »
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« Réponse #6073 le: octobre 23, 2017, 04:40:48 pm »
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Les affaires Rozon, Parent et Salvail n'ont rien à voir avec une prétendue "culture du viol". On a affaire à des pervers, c'est tout.

Rozon est un pervers c'est tout et oui c'est peut-être génétique et non culturel du tout, ce n'est pas de ça dont il est question quand on parle de culture du viol, pas du tout.

L'ensemble des facteurs et force dans la société (française et québécoise) qui ont fait en sorte qu'il a pu être un pervers actif avec une longue liste de victimes et connu de plusieurs est ce que les gens appel la culture du viol (appel cet ensemble de facteurs comme tu veux, le nom n'est pas important ici).

C'était une joke récurrente parmis les humoristes Rozon et sa prédation sexuel, il avait déjà eux 2/3 incident qui avait fini en cours dans le passé et la société continuait a lui donner le pouvoir de continuer sans problèmes.

sharl

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« Réponse #6074 le: octobre 23, 2017, 04:58:16 pm »
0
De quoi parle-t-on?

De trucs du passé, de gravité fort variable (75% étant des propos plus ou moins  saugrenus qui, le plus souvent, se voulaient sympathiques), 24% du "genre avances plus ou moins gauches pour tater le terrain" ou de malentendus et 1% (gros max) qu'on pourrait considérer comme sérieux voire criminel et qui n'ont rien de culturel si ce n'est de manière plus ou moins homéopathique, transcendantale ou idéologiquement ésotérique.

Pourquoi ici personne ne rapporte de témoignages personnels? Je vais "jouer à l'agace", mais dans mon cas, je pourrais parler d'une couple de trucs véridiques, mais cela n'a absolument rien à voir avec une prétendue "culture du viol". La "culture du viol", c'est un fourre-tout  commode d'inquisitrices fanatiques et opportunistes,,,
« Modifié: octobre 23, 2017, 05:15:09 pm par sharl »

MadChuck

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« Réponse #6075 le: octobre 23, 2017, 05:26:46 pm »
0
De quoi parle-t-on?

En gros, de comment les médias, les gens en général, les employeurs et les gens avec un certain pouvoir entourant Rozon et la police (qui auraient dit a des victimes que les actes remontait a trop longtemps alors qu'il n'y a pas de statu de limitation au Québec pour une poursuite au criminel et maintenant 30 ans au civil) ont traités les accusations l'entourant et reçu les victimes qui ont parlé (et pour celle qui n'ont pas) aurait reçu le témoignage des victimes.

C'est de ça qu'on parle.

Citer
mais dans mon cas, je pourrais parler d'une couple de trucs véridiques, mais cela n'a absolument rien à voir avec une prétendue "culture du viol".

Fort possible, la culture du viol ayant rien avoir avec l'acte lui même, juste un terme qui désigne l'ensemble des mesures absente pour en diminuer l’existence et l'absence de facilité pour les victimes d'en parler et de donner des conséquences aux violeurs.

sharl

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« Réponse #6076 le: octobre 23, 2017, 07:55:57 pm »
0
Fort possible, la culture du viol ayant rien avoir avec l'acte lui même, juste un terme qui désigne l'ensemble des mesures absente pour en diminuer l’existence et l'absence de facilité pour les victimes d'en parler et de donner des conséquences aux violeurs.

"Juste un terme"

Où "culture" n'a rien à voir avec culture et "viol" avec viol.

De la bouillie pour les chats!

Toi qui adores les sophismes, tu devrais te rendre compte qu'on a là un bijou,,,



« Modifié: octobre 23, 2017, 08:13:11 pm par sharl »

megalomarc

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« Réponse #6077 le: octobre 23, 2017, 11:16:01 pm »
0
C'est tiré par les cheveux de dire que c'est un cas d'abus de pouvoir parmi tant d'autres ou, comme megalomarc le dit, qu'il existe une "culture du harcèlement au travail".

Les cas de violences sexuelles/harcèlement en situation de pouvoir sont surreprésentés par rapport aux autres formes de harcèlement. Et si tu vis du harcèlement psychologique et que tu finis par te confier, personne ne va te dire: "ah bien là, t'avais juste à pas aller le voir dans son bureau si tu ne voulais pas qu'il s'en prenne à toi" et certainement pas de "bien oui, t'en as pas parlé avant, c'est sûrement parce que tu voulais profiter de la situation pour faire avancer ta carrière"...

On voit que tu tiens un filon que tu veux exploiter.

Mais en quoi est-ce la "culture du viol" at large ? La tendance à avoir de la difficulté à dénoncer les gens de pouvoir en situation de travail serait un autre aspect de l'hydre à 28 têtes que nous appelons, "Culture du viol" ?
Évidemment, s’en prendre à un boss pour une quelconque raison, et tu n’es pas certain du tout d’avoir le soutien de tes collègues, à moins bien sûr d’être dans le public, syndiqué.

L’aspect « sexuel » au harcèlement en situation de pouvoir rajoute effectivement une couche à la difficulté de dénoncer. Je pense que c’est simplement parce que tout ce qui concerne les relations intimes est privé et ça demande plus de courage d’en parler. Les docteurs le savent d’ailleurs. Je pense que bien des femmes n’osent pas dénoncer leur vaginite à leur docteur. Même affaire pour les hommes qui ont des problèmes aux testicules, par exemple. Il y a un aspect de gêne qui est accentué s’il est question de la vie sexuelle. C’est évident. Mais alors, s’agit-il de culture du viol, ou simplement de « culture de notre gêne à parler de ce qui se passe avec note pénis ou avec notre vagin » ?

Cela dit, beaucoup d’autres pressions et types de harcèlement peuvent avoir lieu en milieu de travail. Ces personnes qui sont des victimes n’auront jamais l’appui des féministes, ni des médias ou de personne. Qui va les défendre eux-autres ?
En dessous de ma question, il y a la question de l’objectivité. Pourquoi être sensible à un type de de souffrance en particulier, et négliger, minimiser, d’autres types de souffrances ?

Par ailleurs, mais en rapport avec ce que je viens de dire, il y a un aspect que nous te t'avons pas vu commenter. C'est l'histoire des fausses dénonciations pour viol. Objectivement, être faussement accusé de viol est un préjudice très grave. Le mouvement « On te crois » pourrait très bien avoir causé des fausses dénonciations. Un étudiant étranger faussement accusé a été suspendu de l’Université Laval et a perdu une session et des milliers de dollars à cause d’une folle jalouse qui voulait lui faire du tort. À cette fille, les épaisses ont répondu : « on te croit ! ». Ceci est une partie de l’ensemble de la forêt dont je parlais dans l’autre message. C’est une partie de tout le phénomène qui vient avec la branche contemporaine du féminisme. Est-ce que vous pensez que ce sont de simples dommages collatéraux, que la fin justifie les moyens, que ces « dommages collatéraux » ne sont pas graves ?

C’est ce qui vient avec le fait de croire à la culture du viol. On encourage à dénoncer, tellement que ça s’en vient à ressembler dès fois à la Révolution culturelle en Chine ou des voisins détestables et jaloux accusaient leurs voisins de ne pas être assez maoïstes. Ces dénonciations avaient des conséquences graves, menaient les pères de famille à se faire « rééduquer » dans des camps de travail, parfois pendant des années. À un problème jugé important, ne pas être assez maoïste, on a créé un problème encore plus grave : l’emprisonnement dans les camps de travail.

Évidemment la comparaison a ses limites, mais je me pose tout de même la question : est-ce que ce mouvement de la culture du viol, qui veut par exemple mener les femmes à dénoncer plus facilement, n’est pas en train de créer des problèmes plus graves que ce qu’il souhaite résoudre ?

Je me demande bien aussi pourquoi êtes-vous incapables d’adopter une certaine mesure dans votre argumentaire, pourquoi être incapable de reconnaître les torts du féminisme contemporain, et pourquoi avoir de la compassion seulement pour ces cas qui font votre affaire idéologiquement parlant ?

Le Jam

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« Réponse #6078 le: octobre 24, 2017, 02:29:52 am »
+1
Qu'est-ce que la culture du viol  pour les nuls ?

Le culture du viol est une invention féministe à vue stratégique.

Objectif :Nous faire accepter une théorie par le biais d'une définition assez floue pour pour une fois intégrée par la société et considérée comme une vérité accepté  et intégrée par tous sans remise en cause, sera alimenté dans son contenu et son sens sera étendu. La culture du viol sera l'outil ultime des féministes pour combattre les inégalités sexuelles réelles ou supposées.

La culture du viol n'est rien d'autre qu'un malware, un cheval de Troie pour instiller insidieusement des idées qui ne sont pas dedans aujourd'hui, des idées cachées.

Et ces idées sont les suivantes. L'homme est une femme comme les autres. Les comportements spécifiquement masculins seront honteux et les femmes seront poussées à se comporter comme des hommes au point qu'à part les différences biologiques évidentes, hommes et femmes seront identiques. A ce titre la normalisation du comportement homosexuel est un outil car une fois l'homme et la femme indifférenciés sur le point psychique, psychologique et cognitif la conclusion est que tous les comportement sexuels hétérosexuels et homosexuels seront de même valeur pour la société puisque seul le genre subsistera indépendamment du sexe donné à la naissance.

Il est la le projet.

La question est donc est-ce que cela se tient ?

Sur le raisonnement assez bien. Si le genre est indépendant du sexe et que chacun peut s'identifier librement au genre qu'il souhaite et que celui-ci n'est qu'une construction sociale indépendamment de son sexe de naissance qui est le sien la théorie se tient assez bien.

Sauf que

1/ le genre comme construction essentiellement sociale est une opinion subjective qui tend à être admise de façon dogmatique en faisant passer les points de vu alternatifs comme les miens pour des extrêmes. La science pousse à  démontrer pourtant que dans une large partie, c'est faux pour qui se donne la peine de chercher. Être un homme et une femme est une donnée de naissance ET une construction sociale.

2/ si le genre est l'appartenance au genre n'est qu'un choix personnel, alors son comportement sexuel hétérosexuel ou homosexuel n'est également qu'un choix personnel, et dans ce cas ça remet me semble-t-il toute l'évolution de l'espèce humaine sur des millions d'années par la reproduction hétérosexuel en cause.

Voila vous savez tout sur la culture du viol et le féminisme.
« Modifié: octobre 24, 2017, 04:49:55 am par Le Jam »
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Tam

sharl

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« Réponse #6079 le: octobre 24, 2017, 09:18:48 am »
0
 :smiley20: Quel excellent vulgarisateur que ce Jam. Des fois je me demande s'il ne sont pas deux sur son compte,,,

D'autre part, on a finalement une bonne idée de ce qu'est d'être: "En mode Salvail"

« Modifié: octobre 24, 2017, 09:20:47 am par sharl »

Tam!

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« Réponse #6080 le: octobre 24, 2017, 10:03:56 am »
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La "culture du viol", c'est un fourre-tout  commode d'inquisitrices fanatiques et opportunistes,,,

Je vais le répéter parce que t'es dur de la feuille:

«La culture du viol est un ensemble de gestes et de prises de position qui mènent à la banalisation des violences sexuelles et à la culpabilisation des victimes. Elle inclut aussi l’inaction des institutions, de même que leur participation à minimiser ou dissimuler les agressions. La culture du viol, c’est quand les conséquences d’une dénonciation sur l’agresseur sont minimes ou inexistantes et que celui-ci est excusé et protégé; l’empathie pour les agresseurs se substitue à la solidarité avec les victimes. C’est aussi l’invisibilisation des violences vécues par les différentes communautés marginalisées.»

Tout se tient dans cette définition. On pourrait prendre chacune des ces phrases et l'appliquer aux faits des derniers jours.

Ni toi, ni Le Jam, ni Megalo pouvez avoir la prétention, voir l'arrogance de dire que c'est des conneries. À la limite, nier et ridiculiser ça comme vous le faites, fait en sorte que vous faites partie du problème.
« Modifié: octobre 24, 2017, 10:08:43 am par Tam! »
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« Réponse #6081 le: octobre 24, 2017, 10:06:15 am »
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« Réponse #6082 le: octobre 24, 2017, 11:41:23 am »
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«La culture du viol est un ensemble de gestes et de prises de position qui mènent à la banalisation des violences sexuelles et à la culpabilisation des victimes.

Dans la société québécoise passée et présente personne ne banalise les violences sexuelles  -- si ce ne sont des pervers ou des groupes criminels.


Elle inclut aussi l’inaction des institutions, de même que leur participation à minimiser ou dissimuler les agressions.

De la pure fabulation. C'est comme dire que la société favorise le crime; des crimes il y en aura toujours, tout comme il y aura des criminels et des victimes.

 La culture du viol, c’est quand les conséquences d’une dénonciation sur l’agresseur sont minimes ou inexistantes et que celui-ci est excusé et protégé; l’empathie pour les agresseurs se substitue à la solidarité avec les victimes. C’est aussi l’invisibilisation des violences vécues par les différentes communautés marginalisées.»

Un délire qui continue à surfer sur sa vague de prémisses trompeuses et mensongères.


MadChuck

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« Réponse #6083 le: octobre 24, 2017, 11:49:48 am »
+1
Citer
Dans la société québécoise passée et présente personne ne banalise les violences sexuelles  -- si ce ne sont des pervers ou des groupes criminels.

Alors pourquoi la police a dit a des victimes de Rozon que les crimes remontait a trop loin alors qu'il n'y a pas de statue de limitation au criminel pour ceux-ci ?

Pourquoi c'était bien connu que Rozon était un prédateur et l'objet de running gag dans le milieu des humoristes québécois (et la foule qui les comprenais) et qu'on continuait a lui donner une position de pouvoir (même organisateur d’événement public) qu'il activement utilisait pour avoir une position de pouvoir sur ses victimes ?

Pourquoi les victimes de Rozon disent qu'elles ont banalisées l'acte, mentent-elles ?

Pourquoi les employés de Salvail qui ont été témoins de ses agissements disent avoir banaliser ses actes (c'est sur des gars ils peuvent se défendre, c'est moi qui est pogné ça doit être drôle pour les autres, etc....), mentent-ils ?

C'est un question/commentaire qui est bien dure a répondre, parce que c'est dépendant du très subjectif qu'elle est la gravité des actes en questions, pour l'un ils sont banalisés, pour l'autre ils sont exagérés.

Le Jam

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« Réponse #6084 le: octobre 24, 2017, 11:56:47 am »
0
La meilleure chose à faire contre les types comme moi Tam c'est de m'ignorer. Car plus les gens débattront avec moi, plus je parlerai, plus je révélerait ce qui se cache sous ce féminisme, dans quelle logique plus globale il s'inscrit, à quel chagement de la société il participe, quelle idéologie plus grande. Et plus on parlera plus on constatera que c'est vrai. Alors le mieux c'est encore de ne pas contre argumenter en prétextant qu'on ne peut parler avec des individus comme moi, homophobe, mysogine etc...

Car le projet global (inconscient pour la plupart, je ne prétends pas qu'il soit sciemment porté par les féministes eux mêmes, il ne s'agit pas tant d'un complot qu'un lent changement de la société), c'est la destruction de la culture perçue comme un frein à l'épanouissement de l'individu roi dont la liberté individuelle doit devenir telle qu'il peut se réaliser seul sans bagage culturel, sans histoire, sans culture perçues toutes comme des contraintes. Le multiculturalisme dans sa finalité c'est l'absence de culture, d'héritage commun, le féminisme la disparition du sexe et du genre normé. Chacun peut devenir ce qu'il souhaite sans aucune contrainte d'aucune sorte.

Cela aboutira (on le voit déjà ça a commencé) à un individualisme mortifère, des névroses, une perte de repères, le succès des extrêmes comme succédané de culture de remplacement, la négation de l'inhé, l'indifférence, la disparition des valeurs par l'égalitarisme (tout se vaut, il est interdit de hiérarchiser) et au final une montée en flèche des névroses dans la société.

Tout cela finira par bénéficier au commerce et à l'achat compulsif comme seule alternative.

Ça paraît délirant dit comme ça, on pourrait m'accuser de sortir le sophisme de la pente glissente, mais on sent bien que c'est le coeur de la tendance actuelle, on sent bien que mticulturalisme, féminisme ont en commun cette ambition de l'individu autoréalisé sans contrainte culturelle ou de naissance égal en tout point à la naissance élevé à l'identique avec les mêmes codes.
« Modifié: octobre 24, 2017, 12:02:26 pm par Le Jam »
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« Réponse #6085 le: octobre 24, 2017, 12:03:08 pm »
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 La culture du viol, c’est quand les conséquences d’une dénonciation sur l’agresseur sont minimes ou inexistantes et que celui-ci est excusé et protégé; l’empathie pour les agresseurs se substitue à la solidarité avec les victimes. C’est aussi l’invisibilisation des violences vécues par les différentes communautés marginalisées.»

Un délire qui continue à surfer sur sa vague de prémisses trompeuses et mensongères.


Des mots qui ne veulent rien dire. C'est pas un argument ça juste des mots: « délire », « trompeuses », « mensongères ». Ça explique rien et ne convainc personne.





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« Réponse #6086 le: octobre 24, 2017, 12:08:24 pm »
0
La meilleure chose à faire contre les types comme moi Tam c'est de m'ignorer.

C'est pas faux.

Mais mettons une chose au clair. Quand tu dis « des types comme moi ». Tu tentes de me marginaliser, de me réduire à une exception, un allié un peu radical des féministes. La réalité c'est que je suis loin d'être une exception. Plein de gars normaux pensent comme moi, c'est juste que je sens le besoin de répondre aux anti féministes ici.

Madchuck a toujours été un gars de centre ici, équilibré.  Et il est visiblement de mon bord. Patrick Lagacé que je citais plus haut, Louis T, plein de gars moins connus. Tous des gars très modérés, pas nécessairement féministe, pensent comme moi. Ça ne me donne pas automatiquement raison, mais je tiens à préciser ça pour qu'on me cesse de m'étiqueter comme le féministe freak comme on le fait depuis le début de ce sujet, dans le but de me discréditer.
« Modifié: octobre 24, 2017, 03:22:30 pm par Tam! »
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« Réponse #6087 le: octobre 24, 2017, 12:44:43 pm »
0
La meilleure chose à faire contre les types comme moi Tam c'est de m'ignorer.

C'est pas faux.

Mais mettons une chose au clair. Quand tu dis « des types comme moi ». Tu tentes de me marginaliser, de me réduire à une exception, un allié un peu radical des féministes. La réalité c'est que je suis loin d'être une exception. Plein de gars normaux pensent comme moi, c'est juste que je sens le besoin de répondre aux anti féministes ici.


Pas du tout, je suis très largement minoritaire, je suis à peine fréquentable, un extrême. Toi en revanche tu fais très largement partie de la pensée dite progressiste et dominante dans le milieu artistique et intellectuel. Ce qui est "amusant" d'ailleurs c'est que les Salvail et autre wenstein sont également de pur produit de cette élite pseudo intellectuelle, de gauche progressiste ce qui met très mal à l'aise les démocrates d'Hillary Clinton dans le cas Weinstein et la gogauche du plateau libérale dans le cas Salvail.

On s'aperçoit que toute cette gauche est en fait un panier de crabe qui se fait passer pour une élite alors qu'en fait elle se roule dans la fange, l'argent et la débauche en presque impunité  sur le dos des valeurs de gauche, eux les donneurs de leçon dictateur du dress code moral.

Je ne boudepas mon plaisir de voir.cette élite se faire pointer du doigt par ceux-là même qui les ont mis sur un pied d'estale.

Tu es le courant ultra dominant Tam.
 


Madchuck a toujours été un gars de centre ici, équilibré.  Et il est visiblement de mon bord. Patrick Lagacé que je citais plus haut, Louis T, plein de gars moins connus. Tous des gars très modérés, pas nécessairement féministe, pensent comme moi. Ça ne me donne pas automatiquement raison, mais je tiens à préciser ça pour qu'on me cesse de m'étiqueter comme le féministe freak comme on le fait depuis le début de ce sujet.

Tu n'es pas.un féministe freak, juste un féministe standard qui s'inscrit très logiquement dans le schéma que je décrit, un pur produit de la tendance que je décris plus haut, individualiste, multiculturaliste et dans la pensée dominante.

Pour moi les modérés que tu nomes sont au mieux des gens victimes qui se laissent berner par le discourts mortifère, au pire plus ou moins conscient de leur erreur mais le besoin de ne pas se sentir exclu de ce qui reste de société en s'opposant à la pensée dominante les pousse à se convaincre du bien fondé de l'idéologie égalitariste, féministe et multiculturaliste. Moi ces considérations ne me touchent plus ou très peu donc je ne me laisse ni berner ni soudoyer pour faire partie de la gang.
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Tam

MadChuck

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« Réponse #6088 le: octobre 24, 2017, 01:49:13 pm »
0
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Toi en revanche tu fais très largement partie de la pensée dite progressiste et dominante dans le milieu artistique et intellectuel. Ce qui est "amusant" d'ailleurs c'est que les Salvail et autre wenstein sont également de pur produit de cette élite pseudo intellectuelle, de gauche progressiste ce qui met très mal à l'aise les démocrates d'Hillary Clinton dans le cas Weinstein et la gogauche du plateau libérale dans le cas Salvail.

On s'aperçoit que toute cette gauche est en fait un panier de crabe qui se fait passer pour une élite alors qu'en fait elle se roule dans la fange, l'argent et la débauche en presque impunité  sur le dos des valeurs de gauche, eux les donneurs de leçon dictateur du dress code moral.

Je ne boudepas mon plaisir de voir.cette élite se faire pointer du doigt par ceux-là même qui les ont mis sur un pied d'estale.

Je pense que y'a un peu de cliché inutiles ici, un la pensée dite progressiste est peut-être dominante dans le milieu artistique mais pas au niveau dont on parle (au top), il s'agit bien souvent de gens riche depuis longtemps, homme, blanc, assez vieux, assez souvent très conservateur, et le public de Salvail c'est pas tant la gogauche du plateau que les matantes conservatrices de banlieue (il est loin d'être vu comme cool ou un intellectuel ici, il est tous le contraire), ce n'est pas pour rien qu'il a caché son homosexualité longtemps.

Si y'a un sujet qui n'a pas d'orientation politique c'est bien celui-ci, c'est pas comme si la droite conservatrice religieuse n'est pas aussi complètement opposé a ce genre d’agissement ou n'a pas eu sa longue liste de problème avec ça, donc Fox News et Donald Trump les deux plus gros fleuron du mouvement anti-"pseudo" élite de gauche libéral qui sont submergé par les mêmes scandales.

https://en.wikipedia.org/wiki/Roger_Ailes#Sexual_harassment_allegations_and_resignation
https://en.wikipedia.org/wiki/Bill_O%27Reilly_(political_commentator)#Sexual_harassment_lawsuits_and_ouster_from_Fox_News
https://en.wikipedia.org/wiki/Donald_Trump_sexual_misconduct_allegations

Ça la tellement rien avoir avec gauche/droite, intellectuel/anti-intellectuel être contre le harcèlement sexuel (du moins normalement, si y'a un majeur courant politique pour...) ni même pour être un prédateur, il devrait avoir aucun lien avec les pensés politiques (et évidement pas un plus ironique que l'autre puisque toutes les options politiques sont ouvertement contre)

megalomarc

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« Réponse #6089 le: octobre 24, 2017, 01:52:43 pm »
0

La "culture du viol", c'est un fourre-tout  commode d'inquisitrices fanatiques et opportunistes,,,

Je vais le répéter parce que t'es dur de la feuille:

«La culture du viol est un ensemble de gestes et de prises de position qui mènent à la banalisation des violences sexuelles (pas vrai pantoute dans notre société)

et à la culpabilisation des victimes (pas vrai pantoute) . Elle inclut aussi l’inaction des institutions, de même que leur participation à minimiser ou dissimuler les agressions (pas vrai pantoute). La culture du viol, c’est quand les conséquences d’une dénonciation sur l’agresseur sont minimes ou inexistantes (pas vrai pantoute, au contraire, les dénonciations, même fausses, ont des conséquences graves, voir le cas d'Alice Pâquet qui voulait son heure de gloire et de l'étudiant de l'université Laval qui a perdu sa session) et que celui-ci est excusé et protégé (pas vrai pantoute dans notre société) ... C’est aussi l’invisibilisation des violences vécues par les différentes communautés marginalisées (???)

Tout se tient dans cette définition. (haha!)

On pourrait prendre chacune des ces phrases et l'appliquer aux faits des derniers jours. (...)

Ni toi, ni Le Jam, ni Megalo pouvez avoir la prétention, voir l'arrogance de dire que c'est des conneries. À la limite, nier et ridiculiser ça comme vous le faites, fait en sorte que vous faites partie du problème.

C'est des conneries. Et nous accuser de faire partie du problème participe au terrorisme intellectuel dont les féministes ont le secret.

sharl

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« Réponse #6090 le: octobre 24, 2017, 02:08:00 pm »
0
Rozon et Salvail  sont des cas d'espèces.

Un prédateur fait rarement une seule victime. Rozon a possiblement fait mille victimes. C'est un gros nom, c'est cumulatif, ça frappe. Mais ce n'est aucunement représentatif de la société québécoise!

Maintenant, tout ce beau monde évolue dans le microcosme du show business. Je te laisse cogiter sur les raisons objectives expliquant cet état de choses. Le milieu politique semble aussi être un terreau fertile à ce genre d'abus.

Tout comme les pensionnats étaient un terreau fertile pour la pédophilie. On ne généralisera pas abusivement en parlant de la culture de la pédophilie dans la société québécoise.

Maintenant, pourquoi cela prend tant de temps aux victimes pour réagir? Ici il y a une échelle de gravité. Généralement, ce ne sont que les cas extrêmes qui seront signalées. Il ne faut pas oublier non plus que les victimes sont souvent affiliés au prédateur (relation familiale, professionnelle ou de voisinage). 

Toute cette histoire de "culture du viol" est une fiction éthérée, un scénario idéologique hyper-médiatisé profitant à des lobbies féministes opportunistes.

Et t'aura autant de pervers avant qu'après tout ce battage médiatique. Pourquoi? Parce qu'il n'y a aucun rapport direct et réel entre ce charabia de la culture du viol et le viol en soi. Sauf que les artifices du violeur vont possiblement changer.     


 
« Modifié: octobre 24, 2017, 02:10:10 pm par sharl »

Simone

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« Réponse #6091 le: octobre 24, 2017, 02:09:58 pm »
+1
Mais en quoi est-ce la "culture du viol" at large ? La tendance à avoir de la difficulté à dénoncer les gens de pouvoir en situation de travail serait un autre aspect de l'hydre à 28 têtes que nous appelons, "Culture du viol" ?
Évidemment, s’en prendre à un boss pour une quelconque raison, et tu n’es pas certain du tout d’avoir le soutien de tes collègues, à moins bien sûr d’être dans le public, syndiqué.

L’aspect « sexuel » au harcèlement en situation de pouvoir rajoute effectivement une couche à la difficulté de dénoncer. Je pense que c’est simplement parce que tout ce qui concerne les relations intimes est privé et ça demande plus de courage d’en parler. Les docteurs le savent d’ailleurs. Je pense que bien des femmes n’osent pas dénoncer leur vaginite à leur docteur. Même affaire pour les hommes qui ont des problèmes aux testicules, par exemple. Il y a un aspect de gêne qui est accentué s’il est question de la vie sexuelle. C’est évident. Mais alors, s’agit-il de culture du viol, ou simplement de « culture de notre gêne à parler de ce qui se passe avec note pénis ou avec notre vagin » ?

Je suis d'accord pour les deux aspects que tu traites dans cette partie de ton message, les relations de pouvoir nuisent à la dénonciation de crimes ou de comportements inappropriés, quels qu'ils soient, et bien sûr, le caractère tabou de tout ce qui est lié à la sexualité ajoute à la difficulté de dénoncer.

Ce n'est pas "en soi" la culture du viol, mais ce sont certainement des caractéristiques sociales et culturelles qui y participent. Ce qui est compris dans cette expression "culture du viol" c'est précisément tout ce qui fait en sorte que les violences sexuelles sont banalisées... chaque trait pris séparément ne serait probablement pas suffisant à lui seul pour créer un climat de banalisation, c'est la construction sociale qui est le produit de toutes ces caractéristiques qui est le problème.... Je pensais que c'était clair ça, au moins.

Cela dit, beaucoup d’autres pressions et types de harcèlement peuvent avoir lieu en milieu de travail. Ces personnes qui sont des victimes n’auront jamais l’appui des féministes, ni des médias ou de personne. Qui va les défendre eux-autres ?
En dessous de ma question, il y a la question de l’objectivité. Pourquoi être sensible à un type de de souffrance en particulier, et négliger, minimiser, d’autres types de souffrances ?

On dirait que je ne comprends pas comment tu en arrives à présumer ça. Le sujet ici s'intitule culture du viol, on y parle de culture du viol. En quoi ça te permet de penser que les victimes d'autres formes de harcèlement n'auraient pas l'appui des féministes, ni des médias ou de personne? Cet argument, pour moi, c'est plus ou moins l'équivalent de dire: "bien là, tu t'intéresses à la pauvreté au Québec, il y a des gens bien plus pauvres ailleurs!". C'est fallacieux. C'est un forum du discussion, on se concentre sur un sujet dans le fil qui lui est consacré et on parle d'autres choses ailleurs.

Je n'ai personnellement pas une échelle d'empathie au sommet de laquelle trône les victimes de viol et où toutes les autres victimes comptent pour du beurre. La souffrance humaine, en général, c'est très triste, je n'aime pas l'idée que des gens qui vivent des difficultés (quelles qu'elles soient) soient incapables d'agir pour s'en délester.

Par ailleurs, mais en rapport avec ce que je viens de dire, il y a un aspect que nous te t'avons pas vu commenter. C'est l'histoire des fausses dénonciations pour viol. Objectivement, être faussement accusé de viol est un préjudice très grave. Le mouvement « On te crois » pourrait très bien avoir causé des fausses dénonciations. Un étudiant étranger faussement accusé a été suspendu de l’Université Laval et a perdu une session et des milliers de dollars à cause d’une folle jalouse qui voulait lui faire du tort. À cette fille, les épaisses ont répondu : « on te croit ! ». Ceci est une partie de l’ensemble de la forêt dont je parlais dans l’autre message. C’est une partie de tout le phénomène qui vient avec la branche contemporaine du féminisme. Est-ce que vous pensez que ce sont de simples dommages collatéraux, que la fin justifie les moyens, que ces « dommages collatéraux » ne sont pas graves ?

J'en ai parlé au début de ce fil, ça se peut que tu ne l'aies pas lu à l'époque.

C'est bien sûr une chose terrible qu'une personne victime de fausse dénonciation.

Mais concrètement, ça arrive dans combien de cas? Le sais-tu? Combien de personnes victimes d'allégations se révèlent finalement entièrement blanchies parce qu'il est démontré que la personne qui a porté plainte avait menti? Je ne le sais pas, personnellement. J'ai l'impression que c'est rare. Je ne connais pas les chiffres.

Ce que je sais, c'est que les statistiques les plus conservatrices disent qu'entre 2 et 8% des plaintes pour agressions sexuelles sont considérées comme non-fondées (c'est-à-dire que les enquêteurs ont une bonne raison de croire que l'agression n'a pas eu lieu, ce qui est quand même différent de "non-retenues", qui concerne plutôt le manque de preuves). Je pense que d'autres types de crimes peuvent donner lieu à ce genre de plaintes non-fondées, mais je n'ai pas de données comparatives à ce sujet.

Selon les données recensées lors de la plus récente enquête générale sur la victimisation de Statistiques Canada (2015), il y aurait eu 20 735 plaintes d'agressions sexuelles formulées à la police. Donc, entre 2 et 8% de ces 20 735 plaintes sont non-fondées. De ce nombre, il y a 12 663 plaintes qui sont enregistrées comme plaintes recevables et 9088 qui sont finalement transmises au DPCP. Le DPCP porte des accusations dans 40% des cas (environ 3750 plaintes en 2015). Un peu moins de 50% des accusations résultent en une condamnation.

Tu peux voir tous les chiffres ici.

La vérité, c'est qu'il est excessivement difficile pour une plainte justifiée et recevable de cheminer dans le système judiciaire et de résulter en une condamnation. Imagine donc ce qu'il en est pour une fausse déclaration qui ne repose sur aucune preuve. Ces fausses accusations doivent compter pour une infime proportion des cas.

Par ailleurs, la même enquête disait que 633 000 Canadiens de 15 ans et plus avaient subi une agression sexuelle en 2015.

633 000 agressions. Pour 1 814 condamnations au final.

C'est pour ça que je parle peu de fausses dénonciations. Je considère bien sûr que c'est terrible pour les personnes qui sont victimes de telles accusations à tort. Mais c'est un autre enjeu. Qui touche moins de personnes, qui fait moins de victimes. Qui me préoccupe moins. C'est comme ça.

Quant à l'agresseur présumé de l'Université Laval, il a récemment été arrêté pour bris de condition et il est sous enquête pour un autre délit qu'il aurait commis, donc, je ne sais pas, ce n'est peut-être pas le meilleur exemple que tu pouvais trouver pour illustrer cette situation.

C’est ce qui vient avec le fait de croire à la culture du viol. On encourage à dénoncer, tellement que ça s’en vient à ressembler dès fois à la Révolution culturelle en Chine ou des voisins détestables et jaloux accusaient leurs voisins de ne pas être assez maoïstes. Ces dénonciations avaient des conséquences graves, menaient les pères de famille à se faire « rééduquer » dans des camps de travail, parfois pendant des années. À un problème jugé important, ne pas être assez maoïste, on a créé un problème encore plus grave : l’emprisonnement dans les camps de travail.

Évidemment la comparaison a ses limites, mais je me pose tout de même la question : est-ce que ce mouvement de la culture du viol, qui veut par exemple mener les femmes à dénoncer plus facilement, n’est pas en train de créer des problèmes plus graves que ce qu’il souhaite résoudre ?

Je ne vois pas en quoi dénoncer un agresseur pourrait être plus grave que d'être victime d'agression sexuelle. Personne n'a jusqu'ici été capable de démontrer qu'il y avait une épidémie de fausses dénonciations ou d'accusation à tort, alors que la prévalence des situations de violence sexuelle est bien réelle. Démontre-moi que le mouvement de dénonciation est en train de déraper, je vais m'inquiéter avec toi, mais pour l'heure, ce n'est pas le cas.

Je me demande bien aussi pourquoi êtes-vous incapables d’adopter une certaine mesure dans votre argumentaire, pourquoi être incapable de reconnaître les torts du féminisme contemporain, et pourquoi avoir de la compassion seulement pour ces cas qui font votre affaire idéologiquement parlant ?

Encore une fois, je ne sais pas comment tu en arrives à penser qu'avoir de la compassion pour les victimes d'agression sexuelle = ne pas avoir de compassion pour les autres.
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

Tam!

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La culture du viol
« Réponse #6092 le: octobre 24, 2017, 02:19:30 pm »
0

La "culture du viol", c'est un fourre-tout  commode d'inquisitrices fanatiques et opportunistes,,,

Je vais le répéter parce que t'es dur de la feuille:

«La culture du viol est un ensemble de gestes et de prises de position qui mènent à la banalisation des violences sexuelles (pas vrai pantoute dans notre société)

et à la culpabilisation des victimes (pas vrai pantoute) . Elle inclut aussi l’inaction des institutions, de même que leur participation à minimiser ou dissimuler les agressions (pas vrai pantoute). La culture du viol, c’est quand les conséquences d’une dénonciation sur l’agresseur sont minimes ou inexistantes (pas vrai pantoute, au contraire, les dénonciations, même fausses, ont des conséquences graves, voir le cas d'Alice Pâquet qui voulait son heure de gloire et de l'étudiant de l'université Laval qui a perdu sa session) et que celui-ci est excusé et protégé (pas vrai pantoute dans notre société) ... C’est aussi l’invisibilisation des violences vécues par les différentes communautés marginalisées (???)

Tout se tient dans cette définition. (haha!)

On pourrait prendre chacune des ces phrases et l'appliquer aux faits des derniers jours. (...)

Ni toi, ni Le Jam, ni Megalo pouvez avoir la prétention, voir l'arrogance de dire que c'est des conneries. À la limite, nier et ridiculiser ça comme vous le faites, fait en sorte que vous faites partie du problème.


Vraiment, tu réponds « pas vrai pantoute » quatre fois en guise de réponse?

On dirait un enfant de 8 ans fâché de ne pas avoir raison.


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MadChuck

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« Réponse #6093 le: octobre 24, 2017, 02:27:34 pm »
+1
Tam: «La culture du viol est un ensemble de gestes et de prises de position qui mènent à la banalisation des violences sexuelles
Megalo: (pas vrai pantoute dans notre société)

Rozon:
En 1998, Gilbert Rozon a été accusé d'agression sexuelle sur une femme de 19 ans et de séquestration sur une femme de 31 ans. Il a été condamné dans la première affaire, mais la deuxième accusation a été retirée par la police, faute de preuves. La Cour du Québec l'a condamné en première instance à une amende de 1 100$. Gilbert Rozon a interjeté appel et la Cour supérieure lui a accordé une absolution inconditionnelle. Des groupes de femmes ont alors dénoncé le laxisme des tribunaux ainsi que la légèreté de la peine.


Y'a aussi eu des cas en France je pense, amende de $1000, continue de recevoir des jobs du gouvernement et laisser en position d’autorité par le pouvoir donné par la société sur des femmes.

-----------
Tam:et à la culpabilisation des victimes
Megalo: (pas vrai pantoute)

Je cite une réaction sur ce forum:
Bin triste pour eux-autres, mais le gros du problème ne vient pas seulement du faible pourcentage de gars de même, il est créé par le comportement de milliers d'idiotes qui se sont prêtes à accepter une entrevue dans la chambre d'hôtel d'un gros porc qui veut juste se vider la poche.


-----
Tam: La culture du viol, c’est quand les conséquences d’une dénonciation sur l’agresseur sont minimes ou inexistantes
megalo: (pas vrai pantoute, au contraire,

Voir si haut les conséquences que Rozon a eu pour ses agressions sexuelles passées, la police ne suivant pas plusieurs des plaintes, voir les conséquences que Trump a eu, et pendant des décennies Weinstein, Ailes, OReilly, Cosby, etc...

Tam!

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« Réponse #6094 le: octobre 24, 2017, 02:33:20 pm »
0

Je me demande bien aussi pourquoi êtes-vous incapables d’adopter une certaine mesure dans votre argumentaire, pourquoi être incapable de reconnaître les torts du féminisme contemporain, et pourquoi avoir de la compassion seulement pour ces cas qui font votre affaire idéologiquement parlant ?

Encore une fois, je ne sais pas comment tu en arrives à penser qu'avoir de la compassion pour les victimes d'agression sexuelle = ne pas avoir de compassion pour les autres.

Y'a ça évidemment, mais surtout je ne sais pas comment lui peut avoir aucune compassion pour les victimes d'agression. C'est même assez affligeant comme posture. L'ensemble de ses commentaires sous-entendent fortement qu'il n'en a rien à chier d'une victime d'agression sexuelle. Il va avoir comme premier réflexe de penser aux pauvre hommes possiblement victime de dénonciations mensongères. C'est consternant...

« Modifié: octobre 24, 2017, 03:21:15 pm par Tam! »
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Le Jam

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« Réponse #6095 le: octobre 24, 2017, 02:38:21 pm »
0

Je cite une réaction sur ce forum:
Bin triste pour eux-autres, mais le gros du problème ne vient pas seulement du faible pourcentage de gars de même, il est créé par le comportement de milliers d'idiotes qui se sont prêtes à accepter une entrevue dans la chambre d'hôtel d'un gros porc qui veut juste se vider la poche.


Elles sont victime ET idiotes et le caractère idiote augmente le risque d'être victime, vous allez arrêté avec ça, on tourne en rond à force et c'est pénible.

Le prévention des viols que ça vous plaise ou non passe par la prévention et la répression, la prévention ça consiste à éduquer les hommes et les femmes contre le situations à risque, la répression ça consiste à punir à postériori ce qui limite l'exposition du danger aux victimes pendant le temps de la détention et a un effet dissuasif, ça prend pas la tête à papineau pour comprendre ça.
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Tam

MadChuck

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« Réponse #6096 le: octobre 24, 2017, 02:52:32 pm »
0
Elles sont victime ET idiotes et le caractère idiote augmente le risque d'être victime, vous allez arrêté avec ça, on tourne en rond à force et c'est pénible.

C'est ridicule, lit les histoires de femmes qui ont fini dans une chambre d'hôtel avec Weinstein:

Histoire typique d'une femme qui s'est ramassé seule avec Weinstein dans sa chambre d'hôtel (quelqu'un qui a réussi en haute finance et en écriture/direction du cinéma, vraiment pas une idiote):
https://www.theatlantic.com/entertainment/archive/2017/10/harvey-weinstein-and-the-economics-of-consent/543618/

Y'avait un système en place, une employée (presque toujours une femme beaucoup plus efficace) présente qui rassure la victime qu'il n'y a pas de dangé et qui quitte la chambre en court de route.


Oublie chambre d'hôtel avec un rendez vous officiel et des employés présents comme les autres exemples, Lupita a donné un massage a Weinstein dans sa maison, dans sa chambre, une idiote ?
Non elle a eu la meilleur éducation que l'argent peut payer sur terre, a Yales, a grandi en Afrique et en a vu d'autre:
https://www.nytimes.com/2017/10/19/opinion/lupita-nyongo-harvey-weinstein.html

A quel moment de l'histoire a telle été idiote ? (Versus Harvey Weinstein qui avait développé des techniques avancées pendant des longues années d'expérience, utilisant même la présence de ses enfants pour mettre ses victimes en confiance)

-----------------------------
Aussi, je ne suis même pas sur quesque l'idiotie vient faire la dedans, même si quelqu'un garderait le contrôle et agirait de façon réfléchis (ce qui était pas le cas dans aucun des témoignages, le rendez vous étant placé dans une chambre au lieu du lobby d'hôtel a la dernière minute avec habituellement une employées qui te dirige vers la chambre), ce n'est pas un risque idiot a prendre, c'est pas un calcul de bénéfice potentiel/risque potentiel qui fait de quelqu'un un idiot de le prendre, fumer la cigarette ne fait pas de quelqu'un automatiquement un idiot non plus.
« Modifié: octobre 24, 2017, 03:09:17 pm par MadChuck »

Tam!

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« Réponse #6097 le: octobre 24, 2017, 03:04:49 pm »
+2
C'est rassurant de se dire que ces femmes étaient idiotes. C'est le raisonnement facile.  Ça voudrait dire qu'il y a toujours moyen d'éviter ça si on réfléchis avant. Ce qui est évidemment loin d'être aussi simple.
« Modifié: octobre 24, 2017, 03:19:10 pm par Tam! »
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sharl

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« Réponse #6098 le: octobre 24, 2017, 04:03:58 pm »
0
On peut facilement faire la démonstration de l'injustice et l'ineptie de cette notion aberrante et bâtarde qu'est la culture du viol.

Revenons au message no 1 de cet  interminable fil.

Tu as des étudiants qui tiennent privément des propos salaces à l'endroit d'une chipie qui est une adversaire à des élections scolaires. Leurs propos sont interceptés par une tiers personne qui lui les refilent. La chipie crie au scandale et ameute le Canada en entier, dénonçant un exemple typique de ce qu'est la culture du viol. Les pauvres étudiants sont alors crucifiés sur la place publique.

Hors, je maintiens que ces mêmes étudiants qu'on venait de crucifier sur la place publique au nom de la culture du viol auraient fort probablement été les premiers à se porter au secours et défendre une femme molestée.


« Modifié: octobre 24, 2017, 04:05:50 pm par sharl »

Titoine19

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La culture du viol
« Réponse #6099 le: octobre 24, 2017, 05:13:49 pm »
0
Pas de banalisation? Le cas de Yannick Poisson a probablement été discuté ici? Il était compatissant avec les 3 agresseurs et leur famille... Sur la victime il a glissé un mot. C'est tout!

Ou l'autre Gilles Proulx qui a dit live à TV qu'elle l'avait cherché ou je sais pu quoi.

Les groupes criminels ne banalisent pas le viol. "Même pour ceux qui ont la moralité la plus basse, ça ne se fait pas." J-F Mercier. Les violeurs et les batteurs de femmes sont sur la "protect" en dedans mais ils sont lâchés en population générale avant...

Simone a raison. Peut-être que ça vous fait chier d'entendre ça, mais oui il existe une culture du viol. Peut-être que le mot culture est mal choisi, mal utilisé, mais il n'en demeure pas moins  qu'il y a des faits. Non vous ne faites pas partie de la culture du viol mais vous la niez. Lisa Ravary, cette grande dame d'extrême centre, nie la culture du viol.

Si on veut réellement régler un problème, il faut admettre qu'il y en a un. Mais non c'est une stratégie féministe pour la conquête du monde au même titre que les Islamistes qui vont bientôt dominer l'Occident! C'est chose faite au Canada il paraît! Trudeau a visité une Mosquée! Il est contrôlé par eux voyons! J'ai bifurqué! Mais quand Duhaime parle de lobby féministe chu crampé raide je me dis qu'il y a quand même beaucoup de gens qui peuvent penser ça... :-(
A