http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/10/23/31003-20171023ARTFIG00173-balancetonporc-l-americanisation-de-la-societe-francaise.php
Gilles-William Goldnadel, né le 12 janvier 1954 à Rouen, est un avocat franco-israélien1. Également essayiste et militant associatif, il est notamment connu pour son engagement politique pro-israélien2. Jean-Yves Camus voit en lui une figure emblématique du courant néo-conservateur. (Wiki)
Voilà, néo-conservateur. Un autre qui ne veut pas que ça change, parce que, hey, faudrait surtout pas que les hommes perdent du pouvoir. Il n'est même pas capable de nommer un seul cas de femme qui aurait menti par vengeance. Un texte merdique qui bash la gauche féministe par haine, sans aucun argument.
Il y aura un avant et un après Weinstein, faudrait que les bonhommes old school, d'une autre époque comme ce type (et Sharl) commencent à l'accepter. On voit clairement qu'il y a eu durant des années un système qui favorisait le harcèlement.
Ce n'est évidement pas encore réglé complètement mais la porte est grande pour un changement social très important. Et parler de culture du viol depuis quelques temps n'est pas étranger à ça. Cette conscientisation a aidé à faire naître les #BeenRapedNeverReported et #Meetoo.
Cependant, comme Sharl le dit, si tu t'es jamais fait dévorer des yeux ou fait taper une fesse une fois dans ta vie, c'est probable que tu sois moche. Si c'est pas fait dans un contexte malsain, y a de la marge à l'action. Sinon quoi, on va vivre dans un monde aseptisé, c'est ça le changement de culture que tu veux ? Ce serait plutôt une régression culturelle. Il y a un équilibre à aller chercher.
Je passe par dessus la première phrase complètement stupide, mais un « équilibre »? Genre mélanger savoir-vivre et agissement de mononcle libidineux. C'est ça l'équilibre?
Dans le cas de Salvail c'aurait été quoi. Dire a un gars qu'il doit avoir un beau pénis c'est ok, mais se promener en bobette c'est non? Mettre sa graine sur un épaule c'est non, mais sur la table c'est ok?
Il n'y a pas « d'équilibre » a atteindre quand on parle d'harcèlement et de viol. Le flirt et le gros sexe sale vont continuer pour ceux qui savent se comporter entre être humains, on a pas à s'inquiéter pour ça.
Je me faisais cette réflexion depuis quelque jours entre collègues hommes et femmes on est rendu suspicieux maintenant, il y a presque une crainte mutuelle. On me reproche parfois au travail de passer pour froid mais c'est juste qu'il devient difficile d'être convivial sans risquer quelque choses, alors on évite de sourire aux femmes, de les toucher même par mégarde et même de poser des questions, même poser des questions sur les vacances peut faire l'objet d'une réflexion comme si c'était une intrusion dans sa vie personnelle. Je crains une dégradation des rapports humains en entreprise.
Es-tu en train de renverser le rôle de victime?
Je travaille avec plusieurs filles et je peux leur parler de leurs vacances sans aucun problème, leur sourire et même faire des compliments parfois. Tout est dans la manière. Tu n'as aucune intelligence sociale si tu ne peux faire la différence entre ça et dire des vulgarités ou pincer une fesse. Me semble que la marge est énorme entre interagir « convivialement » avec une collègue et le harcèlement dont sont accusés Weinstein et cie.
Aussi il y a un signe assez clair si cette « convivialité » dérange la personne avec qui tu interagis: elle va sembler mal à l'aise.
À notre âge, si on peut pas déceler ça, il y a un sacré problème.