La question est de savoir si la "culture du viol" est innée ou acquise.
Si elle est "innée", le mot "culture" est inadéquat. Cela dit, la question mérite d'être posée: la "culture du viol" tient-elle, ne serait-ce qu'en partie, de l'inné.
Maintenant, puisqu'on utilise le mot "culture du viol", c'est qu'elle tiendrait de l'acquis. La question à poser alors serait de déterminer les origines de cet "acquis". Et là, on ne peut éliminer le fait que la "Culture" (avec un grand C) en est un vecteur important et cela via les différents Arts, notamment la littérature, le cinéma, la musique. Il faut alors, pour être conséquent, les expurger tous les éléments tenant de la "culture du viol" (ex. la femme imaginée comme "objet sexuel")
Et c'est ainsi qu'en lisant mon roman "les lumières rouges de la culture du viol" n'ont cessé de flasher,,, Et si c'est le cas pour ce roman, c'est le cas pour des milliers d'autres.