Ceci est un forum public. Les Cowboys Fringants dalporto se dissocient des opinions émises sur ce forum.

 L'Encyclopédie du Peuple

Auteur Sujet: La culture du viol  (Lu 774888 fois)

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4300 le: juillet 31, 2015, 11:10:15 am »
0
Féminisme selon Larousse :

"Mouvement militant pour l'amélioration et l'extension du rôle et des droits des femmes dans la société."

Du gros extrémisme.

La définition du Larousse qui est finalement très large m'autorise tout à fait l'extension que je fait à savoir que tout mouvement féministe est par essence extrémiste.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Tam!

  • Membre
  • *******
  • Messages: 18759
  • Respect: +2206
La culture du viol
« Réponse #4301 le: juillet 31, 2015, 11:23:43 am »
0
Pour moi quelqu'un qui considère le mouvement féministe comme étant extrémiste, sans aucune forme de nuance, est lui-même extrémiste, de l'autre côté.  Un genre de macho/masculiniste extrémiste.

Là tu vas encore radoter que je suis de mauvaise foi, malin? C'est tout ce qu tu trouves à me répondre à chaque fois.


Ex-emo viré woke et pseudo-homo-sophistiqué avec le temps

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4302 le: juillet 31, 2015, 11:38:57 am »
0
J'assume tout à fait le fait que concernant le féminisme je suis radical sur ce sujet.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Tam!

  • Membre
  • *******
  • Messages: 18759
  • Respect: +2206
La culture du viol
« Réponse #4303 le: juillet 31, 2015, 12:02:45 pm »
0
J'assume tout à fait le fait que concernant le féminisme je suis radical sur ce sujet.

Ça le mérite d'être clair. Et consternant à la fois.

Ex-emo viré woke et pseudo-homo-sophistiqué avec le temps

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4304 le: juillet 31, 2015, 12:16:47 pm »
0
Consternant ?

Tu  as trop l'habitude de discuter avec des gens mijorés pas de couilles c'est pour ça.  Les gens n'osent plus avoir d'opinions tranchés.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Tam!

  • Membre
  • *******
  • Messages: 18759
  • Respect: +2206
La culture du viol
« Réponse #4305 le: juillet 31, 2015, 01:18:24 pm »
0


Tu  as trop l'habitude de discuter avec des gens mijorés pas de couilles c'est pour ça.  Les gens n'osent plus avoir d'opinions tranchés.

Ça fait des années que je discute avec Temporel, Pontiak, Kabong...arrête de dire n'importe quoi.

C'est pas parce que ton opinion est tranchée que ça fait automatiquement de toi quelqu'un de courageux et pertinent.
Parfois, comme dans ton cas, ça dénote plutôt une étroitesse d'esprit et une intolérance.

Ex-emo viré woke et pseudo-homo-sophistiqué avec le temps

Snookey

  • Membre
  • ******
  • Messages: 11401
  • Respect: +749
La culture du viol
« Réponse #4306 le: juillet 31, 2015, 01:54:07 pm »
0
Consternant ?

Tu  as trop l'habitude de discuter avec des gens mijorés pas de couilles c'est pour ça.  Les gens n'osent plus avoir d'opinions tranchés.

Le Jam, représentant des mâles aux grosses couilles.

Après ça il vient se plaindre ici que c'est difficile pour les hommes Français de courtiser les dames.

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4307 le: juillet 31, 2015, 03:05:31 pm »
0
Aucun problème pour moi, c'est pour les québécois et les quebecoises que c'est difficile.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4308 le: juillet 31, 2015, 03:06:59 pm »
0
Quant à Pontiak, il ne veut plus venir sur ce forum de fifous vendus aux feminazis.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Wolfkiller

  • My name is Wolfkiller and I'm a nympho
  • Membre
  • ******
  • Messages: 12047
  • mi-homme, mi-cannabis
  • Respect: +892
La culture du viol
« Réponse #4309 le: juillet 31, 2015, 03:22:10 pm »
+2
Un jour, Jam s'est dit: "ce forum n'est plus celui que j'ai connu, alors même si les gens qui y écrivent écrivaient dans le forum précédant (qui me faisait bander de joie, encore plus que ma copine), je vais les mépriser comme j'ai toujours voulu le faire et montrer qui je suis vraiment: un masculiniste misogyne rétrograde et homophobe."

 
« Modifié: juillet 31, 2015, 03:33:15 pm par MadChuck »
Pontiak est un osti d’débile

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4310 le: juillet 31, 2015, 03:44:55 pm »
0
Je t'ai mis un +1 pour ton charmant commentaire.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Dogma

  • Membre
  • *****
  • Messages: 7775
  • Respect: +425
La culture du viol
« Réponse #4311 le: juillet 31, 2015, 06:56:19 pm »
+2
Aucun problème pour moi, c'est pour les québécois et les quebecoises que c'est difficile.

Mais non ce n'est pas difficile.

Pour moi il n'y aura toujours qu'une personne responsable dans un cas de viol :

Ce ne sera JAMAIS la victime ET ce ne sera JAMAIS la société. En cas de viol il n'y aura toujours qu'un seul et unique responsable et c'est
le/la violeur.

Certain préfère ajouter des circonstances atténuantes en parlant de culture du viol... et ceux-là je préfère ne pas les avoir dans mon camp.

Ils peuvent venir pondre des dissertations militante et full engagé de 5 pages dans leur blogue mais en bout de ligne ils ne font qu'excuser le geste des violeurs en mettant une parti du blâme sur le dos de la société.

Tam!

  • Membre
  • *******
  • Messages: 18759
  • Respect: +2206
La culture du viol
« Réponse #4312 le: août 03, 2015, 01:02:22 pm »
0
Aucun problème pour moi, c'est pour les québécois et les quebecoises que c'est difficile.

Mais non ce n'est pas difficile.

Pour moi il n'y aura toujours qu'une personne responsable dans un cas de viol :

Ce ne sera JAMAIS la victime ET ce ne sera JAMAIS la société. En cas de viol il n'y aura toujours qu'un seul et unique responsable et c'est
le/la violeur.

Certain préfère ajouter des circonstances atténuantes en parlant de culture du viol... et ceux-là je préfère ne pas les avoir dans mon camp.

Ils peuvent venir pondre des dissertations militante et full engagé de 5 pages dans leur blogue mais en bout de ligne ils ne font qu'excuser le geste des violeurs en mettant une parti du blâme sur le dos de la société.

D'abord ton commentaire est plus ou moins en lien avec le commentaire du Jam que tu cites. On parlait de féminisme en général.

Aussi, je ne vois pas pourquoi tu parles de «circonstances atténuantes». Les gens qui reconnaissent l'existence d'une culture du viol ne disent pas que chaque personne violée est à cause de la culture du viol. Simplement, que c'est un concept qui s'observe dans la culture ambiante et qui au final peut possiblement banaliser le viol ou encore mettre le blâme sur la victime et empêcher les dénonciations.

Mais ça, ça surement été dit 60 fois dans les 87 pages sur le sujet, et probablement mieux que ça par d'autres.

Ex-emo viré woke et pseudo-homo-sophistiqué avec le temps

sharl

  • Roi des -1
  • Membre
  • ******
  • Messages: 8274
  • Respect: -398
La culture du viol
« Réponse #4313 le: août 03, 2015, 01:11:11 pm »
0
Cette notion bâtarde de "culture du viol" est rien de moins qu'un viol du viol.

MadChuck

  • Mad Chuck Norris
  • Membre
  • *********
  • Messages: 32175
  • Ing. BBQ
  • Respect: +2256
La culture du viol
« Réponse #4314 le: août 03, 2015, 01:12:23 pm »
0
C'est deux choses complètement différentes de toute façon.

Y'a:
La culture du viol existe-elle ?
Et même si elle existent mieux ne vaut pas en parler pour ne pas excuser les violeurs (cependant le discours sur la culture du viol visent et parlent beaucoup plus des autorités qui laisse aller des situations (disons dans l'armée, prison, autorités religieuses autrefois, etc...) que des violeurs eux mêmes).

Un peu comme ce demander la question si les Japonais et les juifs sont plus intelligent que les "blanc" et si c'est une bonne chose a vouloir savoir/dire.

Tam!

  • Membre
  • *******
  • Messages: 18759
  • Respect: +2206
La culture du viol
« Réponse #4315 le: août 03, 2015, 01:21:02 pm »
0
Cette notion bâtarde de "culture du viol" est rien de moins qu'un viol du viol.

Ok
Ex-emo viré woke et pseudo-homo-sophistiqué avec le temps

Wolfkiller

  • My name is Wolfkiller and I'm a nympho
  • Membre
  • ******
  • Messages: 12047
  • mi-homme, mi-cannabis
  • Respect: +892
La culture du viol
« Réponse #4316 le: août 03, 2015, 02:02:17 pm »
0
Bon, sharl a commencé à boire le jour.
Pontiak est un osti d’débile

megalomarc

  • Membre
  • *****
  • Messages: 5887
  • Modérateur
  • Respect: +347
La culture du viol
« Réponse #4317 le: août 03, 2015, 03:14:12 pm »
0
Ben oui, j'ai hâte de voir le premier violeur en cour plaider la culture du viol dans la société pour atténuer sa sentence. Ah mais ça vrai, les sentences légères dans les tribunaux - comme tout ce que ces théoriciennes du nouveau féminisme ont pu trouver - font partie de la "culture du viol". Donc, ça règle entièrement cette question n'est-ce pas ? (!). Les sentences légères font partie de la culture du viol qui encourage ce violeur à faire ce qu'il fait. Le violeur pourra donc plaider l'innocence en mettant la faute sur le juge et ses collègues (!)

sharl

  • Roi des -1
  • Membre
  • ******
  • Messages: 8274
  • Respect: -398
La culture du viol
« Réponse #4318 le: août 03, 2015, 03:53:19 pm »
+1
La "culture du viol", si farfelue soit-elle, pourra être plaidée comme circonstance atténuante.

- Monsieur le Juge, je suis innocent. Je dirais même une victime! C'est cette société avec sa "culture du viol", insidieuse et omniprésente, dans laquelle j'ai baigné depuis ma plus tendre enfance qui a conditionné ce geste que j'ai posé de manière aveugle et bien involontaire, comme je le réalise aujourd'hui  alors que nous prenons pleinement conscience de la magnitude de ce phénomène. Au-delà de ce que les mots peuvent exprimer, je regrette les séquelles qui suivront toute sa vie cette pauvre femme qui a subi un assaut qui s'inscrit dans le sillage de la "culture du viol". Pour ma part, il me faudra vivre perpétuellement avec un lourd sentiment de culpabilité, alors que cette culpabilité est imputable à la société dans laquelle j'ai grandi.   
« Modifié: août 03, 2015, 04:02:52 pm par sharl »

Dogma

  • Membre
  • *****
  • Messages: 7775
  • Respect: +425
La culture du viol
« Réponse #4319 le: août 03, 2015, 05:53:19 pm »
+1
Aussi, je ne vois pas pourquoi tu parles de «circonstances atténuantes». Les gens qui reconnaissent l'existence d'une culture du viol ne disent pas que chaque personne violée est à cause de la culture du viol. Simplement, que c'est un concept qui s'observe dans la culture ambiante et qui au final peut possiblement banaliser le viol ou encore mettre le blâme sur la victime et empêcher les dénonciations.

Banaliser le viol... voilà. Tu viens ici dire que si il existait une culture du viol, que cette culture pourrait banaliser le viol. En gros tu défend le violeur en disant qu' à cause de la culture du viol... il ne commettait dans sa tête qu'un acte -banal-.

Tu offres a son avocat une défense de type : Monsieur le juge , mon client reconnaît avoir violer X mais la culture du viol étant un fait -admis- dans notre société... mon client as été influencé par celle-ci.

Bref tu viens de possiblement réduire sa sentence de quelques mois avec ton concept de culture du viol.

Je le dis encore : Au Québec la culture du viol n'existe pas. Les Québécois ne banalise pas le viol. TOUT les Québécois savent que le viol est un acte criminel grave et lourd de conséquence. Les Québécois s'entendent pour dire que le viol est un acte intolérable qui se doit d'être sévèrement puni pas la loi. Un violeur est responsable de ses actes à 100%.

Si tu veux qu'un violeur soit responsable de 100% de ses actes arrête d'écrire sur internet que la société peu avoir eu une influence sur lui.

Tu veux lutter contre le fait qu'on peu possiblement mettre une parti du blâme sur la victime ( C'est tes propres mots ) et ta solution c'est : Mettons une partie du blâme sur la société à la place ?



Wolfkiller

  • My name is Wolfkiller and I'm a nympho
  • Membre
  • ******
  • Messages: 12047
  • mi-homme, mi-cannabis
  • Respect: +892
La culture du viol
« Réponse #4320 le: août 03, 2015, 08:33:57 pm »
0
Ben voyons Dogma.

Tam dit pas que la société est responsable, il dit que la société (qui n'est pas une personne) peut influencer la façon qu'une personne puisse percevoir ce qui est juste, injuste, bon ou mauvais.

That's it. J'vois pas comment tu peux être en désaccord avec ça à moins d'être naïf ou borné.
Pontiak est un osti d’débile

Dogma

  • Membre
  • *****
  • Messages: 7775
  • Respect: +425
La culture du viol
« Réponse #4321 le: août 03, 2015, 09:06:15 pm »
+2
Tam dit pas que la société est responsable, il dit que la société (qui n'est pas une personne) peut influencer la façon qu'une personne puisse percevoir ce qui est juste, injuste, bon ou mauvais.

Bien oui il le dit. Il a dit en parlant de sa prétendu culture du viol ( et je le cite )  :  Simplement, que c'est un concept qui s'observe dans la culture ambiante et qui au final peut possiblement banaliser le viol.

A partir du moment ou la société est -coupable- selon Tam de banaliser le viol... alors il doit admettre que cette même société ( ou culture si tu préfère ) est donc responsable en parti.

Donc ou bien tu es comme TAM et tu crois qu'il y a une culture du viol au Québec qui ( comme tu le dit toi même )  peut influencer la façon qu'une personne puisse percevoir ce qui est juste, injuste, bon ou mauvais. DONC un violeur est INFLUENCER par la société et la culture du viol. ( Pauvre petit violeur influencer par la société )

Ou comme moi tu ne crois pas qu'il y a une culture du viol au Québec. Je dirais même que nous avons une forte culture ANTI-VIOL au Québec et que quand tu commet un viol tu en est 100% responsable. Aucune culture ne vient t'encourager ou banaliser le viol.


dalporto

  • Expert en tout et en rien, mais surtout en rien.
  • Membre
  • ******
  • Messages: 14315
  • Admin capo di tutti i capi
  • Respect: +1826
La culture du viol
« Réponse #4322 le: août 03, 2015, 09:17:31 pm »
0
J'ai liké Sharl et Dogma.

Ça dit plein de choses.

Salut.

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4323 le: août 04, 2015, 02:55:56 am »
0
Voilà un discours intéressant auquel j'adhère totalement, celui de Dogma bien entendu. La notion de culture du viol serait improductive car elle acrediterait une part d'irresponsabilité chez le violeur puisque leur acte serait en partie motivé par la culture du viol.

Je suis sûr qu'elles ne l'avaient pas prévu de coup là les feminazies.

C'est évident, on arrête pas de le dire que la culture actuelle est une culture antivol comme jamais la société a été depuis la nuit des temps. Qu'on me prouve le contraire...

"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Wolfkiller

  • My name is Wolfkiller and I'm a nympho
  • Membre
  • ******
  • Messages: 12047
  • mi-homme, mi-cannabis
  • Respect: +892
La culture du viol
« Réponse #4324 le: août 04, 2015, 08:48:34 am »
+2
Vous avez raison les gars. Dans la même logique, on voit ça à tous les jours des chauffards ivres qui voient leur peine réduite parce qu'on vit dans une culture de consommation d'alcool.
Pontiak est un osti d’débile

Tam!

  • Membre
  • *******
  • Messages: 18759
  • Respect: +2206
La culture du viol
« Réponse #4325 le: août 04, 2015, 09:45:07 am »
0
C'est quand même ironique de parler de circonstances atténuantes favorables aux violeurs quand justement l'un des arguments de la culture du viol veut que souvent, c'est la victime qui est blâmé et non le violeur.


Si tu veux qu'un violeur soit responsable de 100% de ses actes arrête d'écrire sur internet que la société peu avoir eu une influence sur lui.

Tu veux lutter contre le fait qu'on peu possiblement mettre une parti du blâme sur la victime ( C'est tes propres mots ) et ta solution c'est : Mettons une partie du blâme sur la société à la place ?


Ça ce sont TES mots. Pour moi ce n'est pas de mettre le blâme sur la société.

C'est de mettre des mots sur un problème (qui n'est pas nouveau, loin de là) et tenter de comprendre ce qui se passe.

Quand je lis ces faits, parmi tant d'autres...

http://i100.independent.co.uk/article/14-signs-we-live-in-a-rape-culture--gk_rqcmxml

.. je suis tenté d'être ouvert à une réflexion, comprendre certaines dénonciations et souhaiter une éducation et une sensibilisation sur cette question.

Sinon on fait quoi ? On se dit que c'est la nature humaine et on se tait? Plus on en parle, plus on aide les violeurs, c'est ça que vous dites? À moins que vous ne voyez là aucun problème de société.
 
Récemment un sénateur américain disait qu'il est ok de forcer sa femme d'avoir une relation sexuelle. Ou encore que que le viol provoque rarement une grossesse.

http://actualites.sympatico.ca/curiosite/editorial-curiosite/violer-sa-femme-cest-ok-dixit-un-senateur-americain

Si c'est pas banaliser le viol, je me demande ce que c'est. Et ça vient d'un sénateur, un gars supposément éduqué. Imaginez.

Comme j'ai déjà dit, je me fous du terme «culture du viol», certain s'attardent la-dessus ici et ce concentrent la-dessus pour faire ombrage au noeud du problème. On pourrait appeler ça «problème du viol», simplement.

Est-ce un gros problème au Québec? je ne sais pas, mais je ne rejetterais pas ce concept du revers de la main d'emblée.  Je ne vois pas où est le danger de discuter de ces choses même si les termes utilisé peuvent paraître maladroits et qu'on peut parfois y voir des raccourcis.

Ex-emo viré woke et pseudo-homo-sophistiqué avec le temps

Tam!

  • Membre
  • *******
  • Messages: 18759
  • Respect: +2206
La culture du viol
« Réponse #4326 le: août 04, 2015, 09:52:59 am »
0
L’Américain de 35 ans se vante de pouvoir donner des conseils aux hommes pour pouvoir coucher avec les filles, notamment en les choisissant saoules ou ayant un trouble alimentaire. Il a d’ailleurs écrit plusieurs livres sur le sujet, adapté selon le pays visité, dans sa série Bang.
Il a mentionné dans un texte publié sur son blogue que les viols se déroulant à l’intérieur des propriétés privées devraient être légalisés, ce qui forcerait les femmes à être plus prudentes. Il a aussi soutenu que les allégations publiques de viols commis sont exagérées, voire fausses.


http://www.journaldemontreal.com/2015/08/03/mobilisation-contre-un-blogueur

Tu vois le Jam moi ça ça m'inquiète plus que les propos des féministes du forum obscure dont tu nous parlais.
Ex-emo viré woke et pseudo-homo-sophistiqué avec le temps

Simone

  • Membre
  • *****
  • Messages: 7485
  • Respect: +1227
    • Presque végé !
La culture du viol
« Réponse #4327 le: août 04, 2015, 10:08:07 am »
+5
Comment, on n'avait pas prévu le coup? Depuis le début, on dit qu'un des dangers derrière la culture du viol, c'est de peu à peu banaliser les crimes sexuels à un point où ce genre de dérape judiciaire puisse arriver.

Et encore...

Dans les faits, une personne n'aurait pas à plaider que la culture du viol l'a influencée dans la perpétration de ses crimes. D'une part, parce que ce serait une admission de culpabilité, ce qui est loin d'être envisageable pour la plupart des agresseurs, et d'autre part parce que les mécanismes qui sont des manifestations de la culture du viol sont déjà bien en place, de sorte qu'un agresseur puisse en profiter sans avoir besoin de l'invoquer. C'est bien le propre d'une culture, d'être ancrée dans l'impensé et d'imprégner les échanges sociaux sans même avoir besoin d'être attestée.

(Et la culture du viol n'est pas le seul impensé à affecter le cours de la justice sans qu'on n'ait vraiment besoin d'y faire référence. Le profilage racial est assez fort aussi en ce sens.)

Ainsi, si un agresseur se retrouve en cour, il n'a pas besoin de plaider l'existence de la culture du viol pour excuser son crime, il peut s'en remettre au fait qu'actuellement, il n'y a même pas de peine minimale pour les agressions sexuelles si une victime est âgée de plus de 16 ans. Ça veut donc dire qu'il faut se fier à la jurisprudence et à la bonne foi des juges pour qu'un agresseur ait une sentence juste. Et cette notion de justice est toute relative. La peine maximale pour une agression simple sur une victime de moins de 16 ans est actuellement de 18 mois. On considère avec moins de gravité les agressions perpétrées sur des personnes majeures. Un agresseur peut donc déjà être conforté par le fait qu'il écopera, dans le pire des cas, d'une peine privative d'au plus un an. Mais s'il est suffisamment chanceux, il pourra trouver des juges pour qui l'habillement ou l'attitude d'une victime est une circonstance atténuante, et sa peine s'en trouvera réduite.

Aussi, s'il est une vedette, un jeune sportif prometteur ou un membre d'une communauté privilégiée, il peut aussi avoir la chance de bénéficier de la protection des gens qui devraient normalement protéger les victimes. Il peut compter sur des gens qui fermeront les yeux, qui refuseront d'enregistrer la plainte ou qui trouveront le moyen de réduire la gravité des accusations pour ne pas nuire à l'agresseur qui est un contributeur apprécié de la communauté. Les agressions sexuelles commises dans les universités américaines et les administrations qui refusent d'ouvrir les enquêtes appropriées sont un excellent exemple de ce genre d'aveuglement systémique nourrissant le sentiment d'impunité des agresseurs. L'affaire Bill Crosby en est une autre. Le viol de Steubenville aussi.

Cela étant dit, la majorité des agressions sexuelles n'étant pas reportées, un agresseur peut juste faire confiance aux discours sociaux ambiants (par exemple, sur le consentement sexuel, que plusieurs refusent encore de concevoir comme quelque chose qu'on peut retirer, qu'on ne peut considérer comme valide si la personne est intoxiquée ou qui n'est pas octroyé de facto juste parce qu'on passe une soirée avec quelqu'un), aux longues procédures judiciaires (304 jours en moyenne le temps de traitement d'une plainte pour agression sexuelle selon StatCan) et aux préjugés qu'elle devra confronter pour décourager la victime de porter plainte. C'est ce qui risque le plus probablement d'arriver. C'est très pratique pour l'agresseur, et ça permet à des commentateurs bornés de prétendre que la culture du viol pourra permettre aux agresseurs de faire porter le blâme de leurs crimes à la société, alors que dans les faits, la société s'arrange déjà très bien pour que la victime soit blâmée et tenue responsable et c'est précisément pour ça que l'on pense que la culture du viol existe.

Je ne sais pas d'où il vous est venu à l'idée que la culture du viol était une cause d'agressions sexuelles, mais vous êtes tellement dans le champ que c'est étonnant que personne n'ait pensé à récolter vos fruits. Les causes d'agression sexuelle sont les mêmes depuis la nuit des temps, la combinaison des pulsions primaires de l'agresseur à sa capacité à commettre des actes de violences. Il n'y a pas d'autres causes, il n'y en a jamais eu. Ce qu'on a toujours affirmé, et on va le faire encore, c'est que la culture du viol est le produit du discours sur les agressions sexuelles, qu'elle est le reflet de nos discussions et de nos gestes, et qu'elle existe en raison de la façon dont on "deale" avec les rôles sexuels dans notre société. Et on va continuer de dire que cette culture est toxique parce qu'elle déplace le fardeau de l'agression vers la victime en raison de la remise en question des concepts de base d'intégrité sexuelle, comme le droit de faire ce que l'on veut de son corps et la notion de consentement. L'agresseur demeure le seul responsable des crimes qu'il commet. Est-ce que ça veut dire qu'on ne peut pas, en tant que société, créer un espace plus sain et plus réceptif pour les victimes, où elles ne sont pas culpabilisées, blâmées ou ignorées?

En prétendant que la culture du viol influence l'agresseur plutôt que de reconnaître que la personne sur laquelle elle agit est la victime, vous dépossédez encore une fois la victime de son droit à la justice. C'est pas fort fort.
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

Simone

  • Membre
  • *****
  • Messages: 7485
  • Respect: +1227
    • Presque végé !
La culture du viol
« Réponse #4328 le: août 04, 2015, 10:11:20 am »
0
Pour moi ce n'est pas de mettre le blâme sur la société.

C'est de mettre des mots sur un problème (qui n'est pas nouveau, loin de là) et tenter de comprendre ce qui se passe.

Ça.

Comme j'ai déjà dit, je me fous du terme «culture du viol», certain s'attardent la-dessus ici et ce concentrent la-dessus pour faire ombrage au noeud du problème. On pourrait appeler ça «problème du viol», simplement.

Ça aussi.
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

plsavaria

  • Hors-Québec
  • Membre
  • *****
  • Messages: 5089
  • Respect: +487
La culture du viol
« Réponse #4329 le: août 04, 2015, 10:29:23 am »
0
Par curiosité, avez-vous des suggestions pour "aider" le système de justice à pouvoir condamner?
J'ai en tête la vaste majorité des cas de plaintes d'agression sexuelles rapportés après les faits, sans aucune preuve, sans témoins, se basant exclusivement sur le témoignage de la victime.

Un avocat de la défense n'a généralement pas trop de difficulté à installer un doute raisonnable dans ces cas-là.

Et la victime en ressort souvent aigrie, avec raison.

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4330 le: août 04, 2015, 10:38:02 am »
0
Le problème simone c'est que le droit à la justice d'une personne, ce droit il est redevable culture du viol ou non, et en justice n'en déplaise aux personnes violées, on ne condamne pas une personne sous la seule déclaration du présumé agressé, c'est tragique pour la victime car quoiqu'il arrive elle devra se battre contre les conséquence d'un viol (psychologiquement notamment) mais aussi se battre en justice, devant ses amis et éventuellement sa famille pour faire reconnaitre qu'elle s'est vraiment faite violer.

Mais c'est ainsi la justice ne peu condamner une personne pour viol qu'après enquête et ce que veulent les féministes c'est que les conditions de consentement soient si élevées qu'on puisse condamner l'agresseur sur simple déclaration de la présumée victime.

On comprend vite que cela risquerait d'engendrer des dérives terribles et qu'outre les viols authentiques on verrait fleurir de fausses déclarations de viol en masse de femmes par exemple découvrant qu'elles sont trompées accusent leur petit amis de 5 ans de viol pour se vengeant et en prétextant qu'une nuit elle n'a pas donné son consentement.

La finalité de cet histoire de consentement n'est pas "resolvable", si le consentement est indispensable, dans l'absolu le consentement tacite n'est même plus reconnu par les féministes et c'est dramatique pour le futur des relations hommes femmes, cette culture du viol va mettre dans les 99% des couples normaux des problèmes pour résoudre 1% des viols.

On ne peut condamner une personne sur la simple déclaration d'un accusateur, donc oui, le soupçon sera pratiquement toujours apposée (malheureusement sur les femmes victimes de viol dans un cadre autre que évident comme l'agression nocturne). Car pour se défendre l'agresseur niera toujours avoir agressé et les amis de celui-ci voudront croire qu'il dit vrai. Si la culture du viol c'est donner crédit systématique aux déclaration du violé présumé je dis non.

Et je répète, on accusera jamais une personne de viol sur la simple déclaration du violé présumé ce qui rend d'ailleurs les enquêtes de viol au sein du cercle familial, amis etc... Particulièrement difficile à juger car essentiellement déclaratif, en absence de coups et blessure on doit se fier à nos convictions...

 
« Modifié: août 04, 2015, 10:39:45 am par Le Jam »
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Simone

  • Membre
  • *****
  • Messages: 7485
  • Respect: +1227
    • Presque végé !
La culture du viol
« Réponse #4331 le: août 04, 2015, 10:38:45 am »
0
Par curiosité, avez-vous des suggestions pour "aider" le système de justice à pouvoir condamner?
J'ai en tête la vaste majorité des cas de plaintes d'agression sexuelles rapportés après les faits, sans aucune preuve, sans témoins, se basant exclusivement sur le témoignage de la victime.

Un avocat de la défense n'a généralement pas trop de difficulté à installer un doute raisonnable dans ces cas-là.

Et la victime en ressort souvent aigrie, avec raison.


C'est compliqué.

Je pense qu'avant de changer le système juridique, il faut changer globalement tout le discours qui entoure les agressions sexuelles et qui est particulièrement nocif.

Je comprends la difficulté de faire condamner les agresseurs en absence de preuves, cela dit, la seule façon pour une victime de favoriser la collecte des preuves, c'est de se présenter à l'hôpital immédiatement après l'agression pour subir des examens (relativement) intrusifs. J'arrive à comprendre pourquoi les victimes ne sont pas nombreuses à le faire.

Je pense qu'une trousse "légale" qui permettrait au moins à la victime de prendre les prélèvements elle-même (disponible, je ne sais pas, en pharmacie ou au poste de police? je ne sais pas trop) serait déjà un bon début, mais il manquerait tout l'aspect sur les lésions et les traces de violence.
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

sharl

  • Roi des -1
  • Membre
  • ******
  • Messages: 8274
  • Respect: -398
La culture du viol
« Réponse #4332 le: août 04, 2015, 10:44:24 am »
0
Faut démontrer le lien de causalité entre la "culture du viol" et le "viol". Sinon, c'est parler de culture de la tomate sans tomate en bout de ligne.

D'autre part, pourquoi la "culture du viol" serait strictement imputable à la gent masculine. On peut très bien imaginer un processus dynamique et binaire impliquant tout autant la gent féminine comme co-artisan et co-responsable dans son développement et aboutissement. Auquel cas, les femmes devraient en premier lieu mener le combat en leur sein,,,

Enfin, il s'agit là d'une notion si générale et subjective qu'on pourrait parler de la "culture" d'à peu près n'importe quoi   (culture du racisme, culture de l'anglo, de la franco, voire de la xénophobie, culture de l'homophobie, culture de la boisson gazeuse, de la cigarette, des fromages de chez-nous, culture du décrochage scolaire, etc.).   

Sur un plan méthodologique, on adopte une approche qualitative à laquelle on veut prêter les caractères d'objectivité d'une approche quantitative. Un bafouillage et manifestement un mélange des genres,,,

En somme, une imposture!
« Modifié: août 04, 2015, 10:53:45 am par sharl »

MadChuck

  • Mad Chuck Norris
  • Membre
  • *********
  • Messages: 32175
  • Ing. BBQ
  • Respect: +2256
La culture du viol
« Réponse #4333 le: août 04, 2015, 10:55:33 am »
0
On parle bien de la culture de l'automobile, de la cigarette et d'autre élément culturel du genre il me semble Sharl.

Citer
D'autre part, pourquoi la "culture du viol" serait strictement imputable à la gent masculine. On peut très bien imaginer un processus dynamique et binaire impliquant tout autant la gent féminine.

Les états-unis sont devenu le seul pays sur terre où il a peut-être plus d'hommes victimes de viol que de femmes ses dernières années, à cause de l'endroit ou la culture du viol est de loin la plus forte: la prison.

Citer
Faut démontrer le lien de causalité entre la "culture du viol" et le "viol".

Ça va être difficile de faire le lien direct j'imagine,mais entre l'impunité de certains viol et culture du viol ce sera plus simple. Mais dans les endroits où l'impunité était forte (disons l'église catholique, armé, prison) les cas semblent être plus nombreux.

plsavaria

  • Hors-Québec
  • Membre
  • *****
  • Messages: 5089
  • Respect: +487
La culture du viol
« Réponse #4334 le: août 04, 2015, 11:02:18 am »
0
Et je répète, on accusera jamais une personne de viol sur la simple déclaration du violé présumé ce qui rend d'ailleurs les enquêtes de viol au sein du cercle familial, amis etc... Particulièrement difficile à juger car essentiellement déclaratif, en absence de coups et blessure on doit se fier à nos convictions...

De quoi tu parles?
C'est exactement ce qui se passe dans la majorité des cas.

plsavaria

  • Hors-Québec
  • Membre
  • *****
  • Messages: 5089
  • Respect: +487
La culture du viol
« Réponse #4335 le: août 04, 2015, 11:02:46 am »
0
(doublon)

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4336 le: août 04, 2015, 11:04:59 am »
0
Il n'y a pas moins de culture de la cigarette, la cigarette n'a jamais été autant combattu depuis les 20 dernières années, on ne voit plus personne fumer dans les films ou presque, les pubs pour la cigarette sont interdites, Lucky Luke ne fume plus il suce des brindilles, et tout le monde condamne la consommation de cigarettes.

Il reste simplement que la cigarette est intrinsèquement une activité qui a des répercutions sociale, une mauvaise habitude, une addiction qui a des répercutions sociales, de la à parle de culture de la cigarette, non mais franchement de qui se moque-t-on ?
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Simone

  • Membre
  • *****
  • Messages: 7485
  • Respect: +1227
    • Presque végé !
La culture du viol
« Réponse #4337 le: août 04, 2015, 11:06:08 am »
0
D'autre part, pourquoi la "culture du viol" serait strictement imputable à la gent masculine. On peut très bien imaginer un processus dynamique et binaire impliquant tout autant la gent féminine comme co-artisan et co-responsable dans son développement et aboutissement. Auquel cas, les femmes devraient en premier lieu mener le combat en leur sein,,,

C'est important de mentionner que la culture du viol n'est pas un comportement masculin (parce que des imbéciles vont toujours s'arranger pour faire passer ça pour une lubie de féministes frustrées, voir sharl dans la discussion précédente), c'est pour ça que j'ai donné des exemples où les hommes sont victimes de banalisation. Le slut shaming émane souvent de femmes, pas nécessairement de femmes qui sont envieuses ou qui sont jalouses, simplement de femmes qui pensent rationnellement qu'une femme qui mise sur ses atouts sexuels cherche nécessairement le contact sexuel (ce qui est faux).

J'ai écrit ça y'a plus d'un an sharl. Dans la 2e page de ce sujet.

Trouve autre chose.
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4338 le: août 04, 2015, 11:10:12 am »
0
Et je répète, on accusera jamais une personne de viol sur la simple déclaration du violé présumé ce qui rend d'ailleurs les enquêtes de viol au sein du cercle familial, amis etc... Particulièrement difficile à juger car essentiellement déclaratif, en absence de coups et blessure on doit se fier à nos convictions...

De quoi tu parles ?

C'est exactement ce qui se passe dans la majorité des cas.


Pas tout à fait, on fait une enquête on interroge les deux, il peut y avoir confrontation, parfois il y en a un qui avoue et ensuite la condamnation se fait en fonction comme je l'ai dit de la conviction du juge/jurés.

Mais ça n'est pas uniquement sur déclaration du présumé violé uniquement. Mais la situation est deja terriblement tendue pour nous les hommes, nous savons ou nous devrions savoir que nos conjointes peuvent facilement nous mettre dans une situation terrible car si elles le souhaitent elles peuvent nous accuser facilement de viol.

Je n'ai jamais demandé le consentement ma copine avant de faire l'amour, ce consentement je l'ai senti (avec toute la subjectivité que cela comporte) mais surtout si il n'y avait pas eu consentement le rapport n'aurait pas pu avoir lieu car ma vision et ma façon d'aborder une relation sexuelle est physiquement impossible sans le consentement de la personne avec qui je suis.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

sharl

  • Roi des -1
  • Membre
  • ******
  • Messages: 8274
  • Respect: -398
La culture du viol
« Réponse #4339 le: août 04, 2015, 11:10:28 am »
0
On parle bien de la culture de l'automobile, de la cigarette et d'autre élément culturel du genre il me semble Sharl.

Soit! On va parler de la "culture de la cigarette (tabagisme)", mais pas de la "culture du cancer du poumon", ou encore de la "culture de l'automobile" mais pas de la "culture de la mort à quatre roues".

On aura l'honnêteté intellectuelle, voire l'honnêteté tout court de faire les distinguos qui s'imposent. Les mots seront justes, les éléments spécifiques et les liens de causalité démontrés.   

« Modifié: août 04, 2015, 11:12:51 am par sharl »

MadChuck

  • Mad Chuck Norris
  • Membre
  • *********
  • Messages: 32175
  • Ing. BBQ
  • Respect: +2256
La culture du viol
« Réponse #4340 le: août 04, 2015, 11:11:31 am »
0
Il n'y a pas moins de culture de la cigarette, la cigarette n'a jamais été autant combattu depuis les 20 dernières années, on ne voit plus personne fumer dans les films ou presque

Je sais pas quel tv/film tu écoutes au juste, les ventes de cigarettes a été fortement aidé par le grand succès de MadMen entre autre et d'autre série lourdes (J'imagine que les old fashions sont beaucoup plus demander dans les bars qu'avant aussi).

http://iveybusinessreview.ca/blogs/lbolukhba2010/2014/01/17/how-mad-men-lit-up-lucky-strike-sales/

Progression des ventes:
Spoiler for Hiden:


La culture de la cigarette est beaucoup moins grande en Amérique qu'elle la déjà été c'est bien vrai mais elle encore très grande une des meilleure publicités de cigarette moderne a été un panneau d’autoroute montrant le désert sans aucune indication de cigarette ni d'aucune compagnie. Pourquoi par que l'image du désert/cowboy/western/liberté est encore fortement relié à la cigarette dans l'imaginaire collectif.

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4341 le: août 04, 2015, 11:18:13 am »
0
On donne le nom de culture de quelque chose pour tout maintenant, c'est à ni rien comprendre culture du viol, culture de la violence, culture de la cigarette, culture du harcèlement, culture de la peur, culture du racisme.

Après tout, tout ça commence à devenir franchement ridicule...

ça a assez duré cette histoire.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Tam!

  • Membre
  • *******
  • Messages: 18759
  • Respect: +2206
La culture du viol
« Réponse #4342 le: août 04, 2015, 11:21:40 am »
0
On donne le nom de culture de quelque chose pour tout maintenant, c'est à ni rien comprendre culture du viol, culture de la violence, culture de la cigarette, culture du harcèlement, culture de la peur, culture du racisme.


Bien honnêtement, je n'ai pas entendu aucun de ces termes , à part peut être «culture de la violence» quelques fois.

Par contre on parle souvent de la culture des armes à feux  aux É-U. Ça vous trouvez ça ridicule aussi?


Ex-emo viré woke et pseudo-homo-sophistiqué avec le temps

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4343 le: août 04, 2015, 11:45:51 am »
0
Non, celle-ci tient vraiment la route et le terme de culture également, c'est l'exemple parfait de ce qu'est une culture réelle au sein d'un pays. Culture inégalement repartie sur le territoire américain.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4344 le: août 04, 2015, 12:48:06 pm »
0
Tu vois le parallèle avec la culture des armes à feu fini de me convaincre que la culture du viol est une fumisterie, on accepterait cette culture du viol par la petite porte comme nous le présente Simone que dans 5 ans on nous ferait lentement glisser vers les sociétés occidentales ont la culture du viol comme la culture des armes à feu aux USA, on irait inculquer et traumatiser nos petits enfant dans l'idée que nos sociétés ont une culture du viol.

Les mots ont une importance et un sens fort, si on accepte d'ancrer dans le langage cette idée de culture du viol dans la société , on glissera lentement dans l'idée un peu plus large que le viol est une valeur ancrée profondément dans la culture occidentale. C'est ce glissement qui me fait repousser avec force cette soit disante culture  du viol.

Ce terme est inacceptable et à  minima totalement inadapté pour être acceptable de quelque manière que ce soit, il est trop chargé de sens.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

Simone

  • Membre
  • *****
  • Messages: 7485
  • Respect: +1227
    • Presque végé !
La culture du viol
« Réponse #4345 le: août 04, 2015, 01:05:10 pm »
+2
Parce que bien sûr, c'est le nom du phénomène qui importe plus que ses manifestations.

Emploi du terme culture du viol > Victimes d'agressions sexuelles injustement blâmées parce qu'elles ont bu/ont porté des vêtements sexy/ont accepté d'aller à un rendez-vous/sont sorties seules le soir/étaient au mauvais endroit au mauvais moment.

Cibole. Choisir ses combats, comme on dit.

C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

Simone

  • Membre
  • *****
  • Messages: 7485
  • Respect: +1227
    • Presque végé !
La culture du viol
« Réponse #4346 le: août 04, 2015, 01:07:24 pm »
0
À croire qu'on n'aurait pas déjà abordé la question avant.

Et pourtant...

Apparté linguistique:

En passant, je n'ai jamais dit que j'appuyais l'emploi de l'expression culture du viol à 100%, mais j'ai essayé de la remettre dans un contexte où elle peut être comprise sans que nous ayons besoin de nous enfarger dedans pour discuter de l'enjeu qu'elle décrit. C'est un terme qui est utilisé depuis les années 70, et je ne vois pas pourquoi nous nous passerions de l'utiliser parce qu'il donne une impression de radicalité alors qu'il est parfaitement compris par tout le monde. À partir de là, et dans la mesure où c'est explicite qu'on ne parle pas d'un acquis, mais bien d'un trait culturel qui tend à se refléter dans une société donnée, je ne vois pas la pertinence de s'en prendre au terme à proprement parler quand on reconnaît l'existence de ses manifestations. Un moment donné, à trop vouloir expurger le langage, on finit par détourner le débat, et ce n'est pas pertinent.

Fin de l'aparté linguistique.
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

Tam!

  • Membre
  • *******
  • Messages: 18759
  • Respect: +2206
La culture du viol
« Réponse #4347 le: août 04, 2015, 01:18:48 pm »
0
Cibole. Choisir ses combats, comme on dit.

Après 87 pages sur le sujet, je n'arrive toujours pas à comprendre ce besoin de détruire à tout prix le concept.

Quels sont les dangers? Qu'est-ce que ça enlève à ceux qui critique ça?

Bien sur qu'on peut apporter des nuance, relativiser.., certains l'ont fait ici et c'est parfait, mais d'être « fâché » parce qu'on parle de culture du viol...pourquoi?


Les mots ont une importance et un sens fort, si on accepte d'ancrer dans le langage cette idée de culture du viol dans la société , on glissera lentement dans l'idée un peu plus large que le viol est une valeur ancrée profondément dans la culture occidentale.


Et le problème serait...?

Ce terme est inacceptable et à  minima totalement inadapté pour être acceptable de quelque manière que ce soit, il est trop chargé de sens.

Ça veut rien dire ça.


« Modifié: août 04, 2015, 01:20:24 pm par Tam! »
Ex-emo viré woke et pseudo-homo-sophistiqué avec le temps

Le Jam

  • Membre
  • ******
  • Messages: 12661
  • Homme blanc privilégié
  • Respect: +203
La culture du viol
« Réponse #4348 le: août 04, 2015, 01:29:25 pm »
0
Il y a de nombreux aspects qui ont été abordés dans ce débat et là je reviens simplement sur le terme en lui même et je quitte le fond du débat on en a déjà parlé c'est vrai, le terme lui même de culture du viol porte la confusion d'englober la société tout entière.

Le risque de confusion c'est une fois de plus de mettre l'opprobre sur le dos de la société dans son intégralité, nous serions tous acteurs ou au moins passif devant une société laissant prospérer une culture du viol ancrée dans la société depuis des sciecles. Cette confusion est inacceptable.

Après je le reconnais, on tourne en rond dans ce débat, tout a été dit et redis, je ne crois pas qu'on ira plus loin.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

MadChuck

  • Mad Chuck Norris
  • Membre
  • *********
  • Messages: 32175
  • Ing. BBQ
  • Respect: +2256
La culture du viol
« Réponse #4349 le: août 04, 2015, 01:32:21 pm »
0
Bien sur qu'on peut apporter des nuance, relativiser.., certains l'ont fait ici et c'est parfait, mais d'être « fâché » parce qu'on parle de culture du viol...pourquoi?

Ça sonne comme si y'avait une part de notre culture qui glorifie l'acte de violer (culture de l'automobile/cigarette c'est ce que ça veut dire en partie) un peu comme en Sicile à une certaine époque ou dans certains endroit ce qui choque.

Tous ce qui touche a l'idée du parfait libre arbitre va aussi choquer une bonne partie de la population, comme si en leur disant a quel point ils sont influencer détruit une partie de leur personne, c'est un mythe fort, donc la culture de n'importe quoi peut facilement choquer.