[...] 1. ai-je déjà tué quelqu'un pour le manger après l'avoir violer (désoler si j'ai pas le bon ordre des évènements) [...].
Ta petite remarque a conduit mon cerveau à envisager les différentes hypothèses…
2. Ai-je déjà violé quelqu’un
pour le tuer après l’avoir mangé ?
3. Ai-je déjà violé quelqu’un
pour le manger après l’avoir tué ?
4. Ai-je déjà mangé quelqu’un
pour le tuer après l’avoir violé ?
5. Ai-je déjà mangé quelqu’un
pour le violer après l’avoir tué ?
6. Ai-je déjà tué quelqu’un
pour le violer après l’avoir mangé ?
L’
hypothèse n°2 me semble impossible. Comment tuer quelqu’un qui n’existe plus (étant donné qu’on l’a déjà mangé) …
Hypothèse n°3 : Je ne pense pas qu’un individu viole autrui
pour / dans le but de « le manger après l’avoir tué » … Il y a quelque chose d’illogique dans cette phrase. À moins que le terme « violer » au sens large = manger (consommer) … Reste que « quelqu’un » = « une personne indéterminée ». Or, en droit français, un cadavre (= dépouille d’un être humain qui a perdu la vie) n’est plus considéré comme une « personne » au sens juridique du terme. Le mort n’est plus un sujet de droit ; le défunt n’est plus un « autrui » au sens du Code pénal. Le mort ne peut donc plus être victime d’aucune infraction qui suppose un autrui (viol, etc.). Le corps humain sans vie fait néanmoins l’objet d’une protection spécifique : atteinte à l’intégrité du cadavre (disposition assez large et floue), violation de sépulture, etc.
L’
hypothèse n°4 impliquerait de manger un individu vivant, et c’est cette action qui conduirait à la mort de la victime : homicide volontaire via des « tortures ou actes de barbarie ».
L’
hypothèse n°5 peut être valable si l’on appréhende le terme « violer » de manière assez large : manger un cadavre = « violer » / porter atteinte au cadavre.
L’
hypothèse n°6 me semble impossible. Comment violer quelqu’un qui n’existe plus (étant donné qu’on l’a déjà mangé) …
… J’en ai finalement conclu que, s'il était question de "violer, puis tuer, puis manger", j’aurais probablement également formulé les choses de la même façon que toi. As-tu déjà mangé quelqu'un après l'avoir violé puis tué, sinon...
Vous voulez une histoire, les enfants ? J’ai une p’tite histoire pour vous…Je rentrais un peu bourré d’une soirée… Et près de la porte de mon immeuble, un type aussi bourré que moi m’a demandé du feu… On a commencé à se disputer, puis à se battre… Il m’a frappé, je l’ai frappé … et il est mort. J’étais coincé… Je l’ai traîné jusque dans ma salle de bain, je l’ai déshabillé et j’ai commencé à le découper… Je lui ai coupé la tête, les bras, les jambes… Tout à coup, l’idée m’est venue et je me suis dit : « Si je le goûtais… » J’ai découpé un morceau de sa cuisse et je l’ai mis à bouillir… Je l’ai goûté, mais ça ne m’a pas plu… Alors je l’ai émincé et je l’ai fait sauter à la poêle… J’ai donné des morceaux de viande à un ami. Sa femme en a fait des boulettes… Elle en a mangé aussi, et en a servi à ses enfants. Je leur ai dit que c’était du kangourou. Il n’y a pas de kangourous ici, alors ils n’ont pas fait la différence…
Hmmm, tu sens la raideur de mon âme ?!
https://www.youtube.com/watch?v=YQttjHUpLeY