Ta rancoeur est normale, je t'ai chéri comme mon fils pendant toutes ces années alors que tu étais à l'exile, je venais tous les jours sur le fruité t'écouter, te lire, une oreille attentive sur laquelle tu pouvais en confiance déverser toute ta bile, ta rancoeur, tes peurs, tes joies et ta haine.
Je te connais au plus profond de ton coeur et surtout je connais tes faiblesses, tu n'as pas d'autre choix que d'éliminer celui qui te connais au plus intime, alors tel Brutus poignardant son père César, tu cherches à éliminer le seul en mesure de te nuire alors même que je t'ai dorloter, soigné et chéri comme si tu étais ma propre progéniture.
C'est tragique...